Beau printemps

Et avec lui le chant des oiseaux, qui piaillent à qui mieux mieux, et mieux mieux depuis que la COVID-19 garde les automobilistes à la maison.

L’organisme Nature Québec a lancé sa campagne Pas de printemps sans ailes afin d’aider les hirondelles qui vont arriver bientôt pour nicher au Québec.

L’heure est grave : les hirondelles ont vu leurs rangs chuter drastiquement depuis les années 1970, certaines espèces jusqu’à 80 %. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène : la disparition de leur habitat et la diminution des insectes étant parmi les principaux. L’hirondelle rustique, par exemple, affectionne les bâtiments agricoles en bois : la modernisation de ces bâtiments l’empêche de construire son nid. L’hirondelle de rivage niche en colonie dans les berges sablonneuses : l’enrochement et l’endiguement des berges et la disparition des berges naturelles limitent son territoire.

Aucune des espèces d’hirondelles que l’on retrouve au Québec n’y sont protégées par la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. On en retrouve six : l’hirondelle de rivage, l’hirondelle bicolore, l’hirondelle à front blanc, l’hirondelle rustique, l’hirondelle noire et l’hirondelle à ailes hérissées.

L’organisme a créé un jeu de fiches qui présente quatre de ces espèces et recommande certaines mesures pour aider les hirondelles pendant la période de nidification (protéger les nids, limiter l’utilisation d’herbicides et de pesticides et promener son chien en laisse afin de ne pas déranger les couvées). Le tout est accompagné de plans pour créer des nichoirs pour l’hirondelle bicolore, un projet tout indiqué par ces temps de confinement.

Pour plus d’information sur les oiseaux de Meadowbrook, cliquez ici.

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