3. Pourquoi une trame verte? – Les problématiques

Par Patrick Asch

Les problématiques urgentes qui pourraient entraver à la création de la trame verte sont cependant nombreuses…

Immobilisme politique et administratif…

… associé à un manque de connaissance quant à l’importance des bénéfices sur l’image de marque, la qualité de vie, la valeur foncière, la santé, le tourisme et bien plus. À cet effet, il faut sensibiliser le plus possible les politiciens et administrateurs municipaux.

La destruction imminente du terrain Meadowbrook…

Meadowbrook, est le seul terrain ayant un sous-sol quasi-intact et un potentiel de naturalisation très élevé. C’est un joyau de 57ha qui n’a rien de comparable dans toutes les villes et arrondissements au sud-ouest de Montréal. En cinq ans à peine, il serait possible d’avoir sur ce site, un milieu suffisamment naturalisé pour permettre à une faune riche et diversifiée d’être présente.

Des rumeurs circulent à l’effet que le développeurs ait annoncé au gouvernement du Québec et à ses partenaires que le projet a été approuvé en privé par l’administration de Montréal et que le projet va débuter au cours des prochains mois. Que ce soit vrai ou pas, ils sont très avancés dans leurs plans et pourraient procéder sous peu.

La réfection du Complexe Turcot….

Le potentiel de Turcot réside en particulier dans le réaménagement de la cour Turcot et la création de corridors verts entre les milieux au sud de l’autoroute du Souvenir (Angrignon, Bois des Caryers, milieux riverains, etc.) et ceux au nord (falaise Saint-Jacques, terrain Meadowbrook et liens éventuels vers les ville et arrondissements au nord et vers le Mont-Royal).

La position actuelle de Transports Québec est que l’autoroute soit déplacée vers le nord pour coller la falaise Saint-Jacques, ceci rendra l’usage d’un aménagement en pied de falaise fort désagréable. De plus, le sol en pied de falaise est saturé d’eau et pourrait facilement être transformé en une combinaison d’étangs, de ruisseaux et de marais au travers les quels les usagers pourraient se promener.

Malheureusement, jusqu’à présent, ce potentiel sera détruit par le déplacement de l’autoroute. Suivez la question de Turcot et de la falaise Saint-Jacques ici.

La construction sur les terrains de l’Hôpital Douglas

Cette problématique est peut-être moins grande par rapport aux trois précédentes. Elle est cependant très importante localement car le terrain de L’Hôpital Douglas est le seul endroit pouvant permettre un lien rapide entre les rives de Verdun et LaSalle et les milieux boisés du parc Angrignon et du bois des Caryers, par conséquent, son importance est majeure. Ce point sera éventuellement abordé plus en détail dans le sous-groupe de discussion Un lien de trame verte sur les terrains de l’Hôpital Douglas.

La 5e problématique, moins urgente, touche les milieux naturels en bordure de l’autoroute Bonaventure.

Il est possible de naturaliser des milieux riverains dans le cadre de la reconstruction de l’autoroute Bonaventure. Ceci comprend quelques 15 hectares de friches recouvrant un ancien dépotoir en bordure du pont Champlain. Jusqu’à présent, il semble que la rive serait protégée.

L’avenir du terrain de 15 hectares servant comme aire d’alimentation pour oiseaux de proies et habitat pour au moins une espèce très rare de couleuvre soit toujours incertain. Ces éléments seront couverts dans le sous-groupe Les rives de l’autoroute Bonaventure, les terrains adjacents au pont Champlain et les liens vers Pointe-Saint-Charles.

Lisez 4. Pourquoi une trame verte? – Les options.

Photo par D. Fletcher.

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