Suivre la rivière Saint-Pierre à la carte – 1e partie

Par Louise Legault

Il y a longtemps que je voulais retracer le passage de la rivière Saint-Pierre dans le Montréal d’aujourd’hui. J’ai saisi ma chance avec la rencontre de Virginie Destuynder de Hippo Vert l’Avenir.

Étudiante en hydrogéologie à l’École de technologie supérieure, Virginie a surimposé la carte des  anciens cours d’eau, lignes de creux et bassins versants de l’île de Montréal de la professeure Valérie Mahaut, anciennement de l’Université de Montréal, à la grille des rues d’aujourd’hui. Grâce à la carte de Virginie, nous avons pu repérer de nombreux endroits où pouvait se manifester la rivière. Notre tournée nous a d’ailleurs offert quelques surprises fort agréables.

Réunir deux cartes : les rivières d’hier et les rues d’aujourd’hui

Un premier coup d’œil à la carte permet de noter plusieurs milieux humides qui participent à l’empreinte de la rivière (ils sont entourés d’un trait vert sur la carte). Ils sont d’ailleurs identifiés dans le règlement de contrôle intérimaire (RCI) adopté par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) en 2023. Plusieurs de ces terrains sont la propriété du Canadien Pacifique et jouxtent la plus grande gare de triage dans l’Est du Canada.

La municipalité de Côte-Saint-Luc est sans conteste la ville de la rivière Saint-Pierre. Côte-Saint-Luc est d’ailleurs un membre honorifique de 200 mètres – Gardiens de la rivière Saint-Pierre et de ses droits pour sa participation à la campagne pour sauver le dernier tronçon visible de la rivière sur le terrain de golf Meadowbrook. Pas moins de dix endroits visités lors de cette première tournée se trouvent à Côte-Saint-Luc.

Une passerelle dans le parc Nathan Shuster à Côte-Saint-Luc. Photo Louise Legault

Parmi les surprises, nous avons par exemple découvert le parc Nathan-Shuster (1), tout en haut du boulevard Cavendish, un charmant boisé comprenant des sentiers aménagés et une passerelle sur un milieu humide. Devinez de quel cours d’eau il s’agit ? Côte-Saint-Luc a aussi su conserver deux autres boisés, le premier au parc Pierre-Elliott Trudeau avec sentiers aménagés (la rivière Saint-Pierre se manifesterait à proximité dans une zone humide clôturée [2] le long de la gare de triage du Canadien Pacifique). Le second boisé, la forêt Ashkelon (3), se situe sur les terrains de l’Hôtel de Ville sur le boulevard Cavendish, un milieu humide identifié par le RCI. Il n’y a d’ailleurs pas meilleur remède par temps de canicule que de se retrouver à l’ombre de ces grands arbres.

On notera aussi à Côte-Saint-Luc les terrains de soccer du Centre communautaire et aquatique (4) sur le chemin Mackle et le parc Allan J. Levine (6). Doit-on y voir des géomorphes, étant donné leur forme longiligne ? On entend par géomorphe un élément du paysage qui retient la forme d’un élément géographique, malgré l’absence de ce dernier. Le parc Allan J. Levine, par exemple, s’étire entre les avenues Wentworth et Blossom en enfilant l’un après l’autre les terrains de sport.

Un couple de canards colverts croqué à l’étang temporaire du chemin de la Côte-Saint-Luc. Photo Jo Ann Goldwater

Selon la carte, le terrain de golf Meadowbrook reçoit pour sa part trois tributaires de la rivière Saint-Pierre : celui dans l’axe du chemin Guelph (7), celui qui traverse le chemin de la Côte-Saint-Luc (8) et celui qui traverse carrément le terrain en un long méandre. Le tributaire du chemin de la Côte-Saint-Luc reprend vie chaque printemps et inonde les prairies humides voisines, une partie du terrain de golf et forme en plus un étang temporaire à l’entrée du terrain de golf (9). Un petit pont aurait pu signaler l’endroit où il traverse le chemin de la Cöte-Saint-Luc, mais l’on a préféré une buse, moins pittoresque.

Petit salut en passant au parc Toe Blake (10), un autre géomorphe, dont la forme triangulaire témoigne de la présence passée de la rivière.

Étang à l’extrémité du chemin Mackle, malheureusement envahi par le phragmite. Photo Louise Legault

Les amis du parc Meadowbrook aurait bien aimé voir ajouter à la liste des milieux humides de la CMM l’étang temporaire du chemin de la Côte-Saint-Luc (9), de même qu’un étang permanent au bout du chemin Mackle (5). Surprise : c’est plutôt un milieu humide à la pointe sud de Meadowbrook (12), de l’autre côté de la voie ferrée, qui a été retenu.

Notre tournée ne serait pas complète sans une mention du Centre commercial Côte-Saint-Luc sur le chemin de la Côte-Saint-Luc (13). Dans le document Un pont vers 2040 Imaginer ensemble l’avenir de Côte-Saint-Luc Guide du processus de révision du plan d’urbanisme publié par la Ville de Côte-Saint-Luc en 2022, on soulignait justement la présence d’un terrain resté à l’état naturel entre les deux voies ferrées à l’arrière du centre commercial : était-ce là que l’on se baignait dans les années 1950 ? Des personnes nous ont aussi raconté se souvenir de la présence de la rivière au parc Hampstead (14) qui apparait aussi sur notre carte.

À bien y penser, il y avait là de quoi créer un système de gestion naturelle des eaux de pluie qui aurait pu absorber le trop-plein lors de fortes pluies – de plus en plus fréquentes avec les changements climatiques – et ainsi soulager le système d’égouts montréalais qui peine à suffire à la tâche. Avec le détournement de la rivière Saint-Pierre sur Meadowbrook cependant, le système n’aurait plus tout à fait sa raison d’être.

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Atelier de co-création : Ça se trame à Montréal, 9 mai 2024

Les amis du parc Meadowbrook et Sauvons la Falaise ont été invités à participer avec de nombreux autres groupes environnementaux et des représentants de la Ville de Montréal et du milieu académique à un atelier de co-création qui se penchait sur trois corridors verts qui pourraient voir le jour à Montréal, à savoir :

  • un lien entre le terrain de golf Meadowbrook et la falaise Saint-Jacques;
  • la connectivité dans le grand sud-ouest, reliant notamment le canal Lachine au fleuve Saint-Laurent;
  • le corridor des Ruisseaux, reliant le fleuve Saint-Laurent à la Rivière-des-Prairies dans l’est de Montréal.

Organisé par le Conseil régional de l’environnement de Montréal et le Pôle sur la ville résiliente de l’UQAM, l’atelier a permis d’identifier les défis de ces projets, de possibles solutions ainsi que des partenaires à solliciter.

En ce qui concerne le  lien entre Meadowbrook et la Falaise, les principaux obstacles à la connectivité et à la mobilité active se sont révélés être la présence d’infrastructures routières et ferroviaires ainsi que l’absence de pistes cyclables à Montréal-Ouest.  Les participants ont d’ailleurs noté les dangers que représentent les tunnels, viaducs et passages à niveau pour les piétons et les cyclistes.

Pour réaliser le  lien entre Meadowbrook et la Falaise, plusieurs possibilités ont été identifiées. Une piste cyclable à deux voies  existe déjà à l’extrémité de  l’avenue Brock Sud à Montréal-Ouest, qui mène au pavillon d’entrée de la Bande Verte : il suffirait de la prolonger pour atteindre la piste cyclable du boulevard de Maisonneuve (qui aurait bien besoin de verdissement !). En prolongeant vers le nord un tronçon de piste cyclable sur West Broadway à Notre-Dame-de-Grâce, on pourrait ainsi rejoindre le viaduc sur la rue Westminster et le futur corridor vert d’Hydro-Québec à Montréal-Ouest qui intersecte l’extrémité sud de Meadowbrook. Nous avons depuis noté que certaines de ces suggestions ont été intégrées dans le Plan vélo 2019 de Montréal, mais qu’elles n’ont pas été mises en œuvre à ce jour.

 

Itinéraires cyclables possibles entre la Falaise et Meadowbrook. Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

 

Les participants se sont aussi penchés sur le désenclavement du quartier Saint-Pierre : par la création d’une piste cyclable le long des avenues Milton et Ronald, les Saint-Pierrois pourraient  rejoindre en toute sécurité la Bande Verte au pied de la Falaise Saint-Jacques; pour ce qui est de Meadowbrook, ce qui a été appelé le « triangle des Bermudes », un véritable spaghetti de voies ferroviaires et de lignes électriques,  empêche tout accès direct par les Lachinois au terrain.

Faisait aussi partie de la discussion, la conservation de l’arc de la Falaise : la Falaise se poursuit en fait jusqu’à Dorval et est visible le long de l’autoroute 20. Une visite terrain par des membres de Les amis du parc Meadowbrook et de Sauvons la Falaise a permis de constater qu’elle  se résume entre la Bande Verte et Meadowbrook à de minces bandes coincées derrière des immeubles.

Une question de justice environnementale

En étudiant les liens possibles entre la falaise Saint-Jacques (au centre droit de la carte) et Meadowbrook (à l’opposé, au centre gauche), les participants ont aussi étudié la carte des vulnérabilités du secteur, plus particulièrement la vulnérabilité aux inondations.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

 

Nous avons été frappés par le fait que les quartiers à plus faible revenu sont aussi les plus vulnérables, soient les secteurs en rouge et en orange sur la carte, en l’occurrence le quartier Saint-Pierre (VSP) en plein milieu de notre illustration et un peu plus haut, le quartier Westhaven (WH).

Pour savoir si votre quartier est vulnérable aux inondations, vous pouvez consulter l’Atlas des vulnérabilités .  

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La rivière Saint-Pierre sur l’Hippodrome – c’est reparti !

Appuyé par plusieurs groupes environnementaux montréalais, Les Amis ont déposé un mémoire à la consultation qui se poursuit jusqu’au 21 juin sur le projet Namur-Hippodrome présenté par la Ville de Montréal en avril 2024.

C’est la présence de la rivière Saint-Pierre sur le terrain de l’Hippodrome qui a fait réagir ces groupes. Les Amis et ses partenaires défendent la rivière depuis plusieurs années et ont vu les étangs promis sur la Bande Verte pour rappeler la rivière et le lac à la Loutre qu’il formait à la base de la falaise Saint-Jacques disparaitre sans coup férir parce que la hauteur de la nappe phréatique n’aurait pas permis ce genre d’aménagement. C’est sans oublier la canalisation de la rivière Saint-Pierre sur Meadowbrook en 2022, à la suite d’une malencontreuse décision de la Cour d’appel.

La restauration de la rivière Saint-Pierre à sa tête sur l’ancien hippodrome permettrait de réhabiliter tout le bassin versant de la rivière. Des études ont démontré que cela permettrait de soulager le bassin Rockfield ainsi que les collecteurs Westover-St-Luc et Saint-Pierre, sans oublier que toute cette eau se retrouve à la station d’épuration avant d’être rejetée au fleuve. La réhabilitation du bassin versant permettrait sans doute d’alimenter les étangs promis sur la cour Turcot et possiblement le retour de la rivière sur Meadowbrook.

Pour lire le mémoire, veuillez cliquer ICI.

Vous pouvez aussi participer à la consultation en appuyant le mémoire des Amis. Visitez Réalisons Montréal (https://www.realisonsmtl.ca/namurhippodrome) pour en savoir plus.

 

Une daphnie observée par David Fletcher dans le fossé à l’Hippodrome. Celle-ci fait 1 mm de long. (Photo David Fletcher)

 

David Fletcher de la Coalition Verte dans le fossé où se jette la rivière Saint-Pierre sur l’ancien hippodrome (Photo Louise Legault)

 

Le sentier mellifère de Poliflora à l’Hippodrome : de quoi oublier l’autoroute Décarie! (Photo Louise Legault)

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Les grands honneurs à l’Assemblée nationale- 30 avril 2024

À l’avant, de gau. à dr. : Louise Legault, Jo Ann Goldwater, Deanne Delaney, la députée Désirée McGraw .  À l’arrière: Pierre Bourbonnière, Al Hayek.  (Photo par Alexandre Kordlouie)

Le 30 avril dernier, plusieurs membres de Les amis du parc Meadowbrook étaient honorés à l’Assemblée nationale à Québec par la députée de Notre-Dame-de-Grâce, Désirée McGraw.

La députée soulignait les 35 ans d’activisme et de succès du groupe qui a réussi à contrecarrer cinq projets résidentiels sur le terrain de golf Meadowbrook et travaille toujours à la préservation de la rivière Saint-Pierre dont un tronçon toujours visible traverse le terrain.

En 1989, le propriétaire des lieux, le Canadien Pacifique, projetait d’y construire plus de 2000 unités d’habitation, dont des tours de 25 étages. Un groupe s’est rapidement mobilisé en opposition au projet. Le CP a mordu la poussière à trois reprises et a finalement vendu le terrain en 2006 à son partenaire, le promoteur Groupe Pacific, pour 3 millions $.

Au fil des ans, le groupe a pris d’assaut l’hôtel de ville de Montréal, créé un plan directeur pour un parc, écrit des lettres d’opinion dans les journaux et présenté des mémoires dans le cadre de consultations publiques. En 2015, le Plan métropolitain d’aménagement et de développement changeait l’affectation du terrain de résidentiel à Grand espace vert récréatif.

Voici le texte de la déclaration de Madame McGraw :

« Je veux rendre hommage aujourd’hui aux Amis du parc Meadowbrook, un groupe de citoyens notamment de mon comté qui se consacre à la protection du terrain de golf Meadowbrook en le transformant en un nouveau parc-nature urbain et patrimonial de 57 hectares.

J’aimerais d’ailleurs souligner la présence dans nos tribunes d’une délégation des Amis du parc Meadowbrook. Votre histoire est celle de l’effort soutenu d’un petit groupe de citoyens.

Ce sont tous des héros vigilants qui se battent pour protéger et promouvoir la biodiversité de notre communauté. Merci pour votre travail et pour votre courage. Nous vous en sommes profondément reconnaissants. »

Désirée McGraw, députée de Notre-Dame-de-Grâce

VIDEO de la déclaration (1 min).

 

Après les déclarations, le groupe a pu assister à la période de questions et à la présentation de quelques motions. Il a ensuite été invité à discuter des prochaines étapes de sa lutte dans les bureaux de la députée.

Nous remercions Madame McGraw et son équipe pour cette belle journée à l’Assemblée nationale.

Un grand merci aussi à tous ceux et celles qui nous ont précédés et ont contribué à notre mission à leur façon au cours des 35 dernières années. Votre passion et votre vision ont assuré la pérennité du groupe et l’atteinte de ses objectifs.

Note : vous trouverez plus d’information sur l’histoire de Les amis sous l’onglet Notre histoire dans la bannière verte au haut du site Web.

Certificat de l’Assemblée nationale honorant le travail des Amis.

 

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Souvenirs de la rivière Saint-Pierre

L’automne dernier, à la demande de la CBC, nous avons rencontré John Fretz, un ancien membre de Les amis du parc Meadowbrook,  et l’architecte Peter Lanken, qui ont tous deux grandi et joué le long de la rivière Saint-Pierre.

Nous avons alors appris qu’en 2004, John Fretz avait demandé au ministre de la Culture  de reconnaitre la valeur patrimoniale de la rivière. Les tourments que nous aurions évités si la rivière avait alors été classée comme site patrimonial…

Comme le dit si poétiquement l’architecte Petr Lanken : « C’est là que nous avons appris les débuts de la vie dans les milieux humides. Nous avons attrapé des grenouilles léopard et les avons relâchées. Nous avons attrapé toutes sortes d’insectes, les araignées d’eau, les tourniquets, les dytiques et les gros dytiques. Il y avait aussi des écrevisses et les larves des libellules et des phryganes. Nous avons commencé à apprendre les débuts de la vie ici. »

Nous vous invitons à écouter le reportage de Jaela Bernstien https://www.cbc.ca/listen/live-radio/1-78/clip/16054351. Jetez aussi un coup d’œil aux cartes que l’équipe de la CBC a préparées : https://newsinteractives.cbc.ca/features/2024/daylighting-rivers/.

Si vous aussi avez des souvenirs de la rivière Saint-Pierre, des photos notamment, nous vous invitons à les partager avec nous et nous les afficherons sur notre site web.

L’ancien membre de Les amis du parc Meadowbrook John Fretz et l’architecte Peter Lanken se rappellent leurs jeux d’enfants sur (et dans) la rivière Saint-Pierre

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RÉSOLUTION: PRÉSERVATION DE LA RIVIÈRE SAINT-PIERRE

En janvier 2024, nous avons été averti par un de nos membres que des travaux avaient été menés sur les bords de la rivière Saint-Pierre. Nous avons réussi à savoir qu’il s’agissait de travaux de décontamination menés par la Ville de Montréal afin de se conformer aux ordres de la Cour supérieure. Pour en savoir plus, nous avons fait une demande d’accès à l’information auprès du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Cela a amené Les amis du parc Meadowbrook à adopter une résolution pour assurer la survie de la rivière à long terme. Huit autres groupes environnementaux nous ont appuyé dans cette démarche. La résolution a été partagée avec les arrondissements de Lachine et CDN-NDG ainsi qu’avec les villes de Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest et Montréal, les invitant à appuyer la résolution ou à en adopter une de leur cru.

 

Résolution_PRÉSERVATION DE LA RIVIÈRE SAINT-PIERRE

Pour consulter le document de 12 pages:

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Une autre perspective sur l’ancienne rivière Saint-Pierre de Montréal

Quoique la rivière Saint-Pierre n’est plus que l’ombre d’elle-même, elle a joué un rôle important dans notre histoire.

Afin de nous aider à mieux évaluer cette importance, le CRIEM (Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises) de l’Université McGill lançait à la fin février la baladodiffusion Le fleuve qui nous traverse de la série Montréalais. es et insulaires.

Quatre conférenciers ponctuent ce balado, tous associés de près ou de loin à Les amis. Il s’agit de Kregg Hetherington, professeur associé à l’université Concordia et Louise Legault, tous deux membres du conseil de Les Amis ainsi que de Danielle Plamondon de Les AmiEs de la Craig et Yenny Vega Cardenas, présidente de l’Observatoire international des droits de la nature, qui a participé à la campagne pour sauvegarder la rivière Saint-Pierre et continue de promouvoir la reconnaissance en tant que personne juridique du fleuve Saint Laurent. Pascale Rouillé, présidente de Les Ateliers Ublo, complétait la brochette de conférenciers.

Le balado provient d’une balade guidée en juin 2022 le long du tracé de l’ancienne rivière Saint-Pierre à son embouchure.  Les participants sont partis du parc Duquette, près de l’usine de filtration Atwater qu’ils ont longée avant de prendre la rue Strathmore vers les parcs Grenier, Sutherland-Sackville-Bain et Arthur Therrien et ainsi déboucher sur la promenade riveraine et la suivre jusqu’à la baie des Capotes (c’est même indiqué sur Google!) et l’école secondaire Monseigneur-Richard.

On trouvera le baladodiffusion ICI. Il s’agit du deuxième épisode de la série, intitulé Le fleuve qui nous traverse (55 min.) 23 fév. 2023.

 

Bonne écoute!

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Remettre la nature au centre de la ville

Les amis du parc Meadowbrook a participé avec dix autres groupes environnementaux* à la création d’un nouveau collectif : le Collectif en connectivité du sud-ouest de Montréal.

Les membres du Collectif ont tout d’abord tenu des kiosques d’information lors de divers événements dans le sud-ouest de Montréal : la Cyclovia, le 21 aout, l’inauguration citoyenne de la bande verte le 17 septembre ainsi qu’au parc des Rapides le 24 septembre.

Sauvez la falaise lors de l’inauguration de la Bande Verte

Collectif en connectivité du sud-ouest de Montréal.

Les Amis du parc Meadowbrook au Parc des Rapides

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils ont aussi déposé un mémoire  et fait une présentation orale à l’Office de consultation publique de Montréal lors de la consultation Réflexion 2050 de la Ville de Montréal en pensant que les propositions pour le sud-ouest de la ville valent aussi pour le reste du territoire montréalais.

Le Collectif a constaté que les axes de connectivité existants étaient orientés est-ouest et qu’il manquait des axes nord-sud, une constatation qui vaut pour le reste du territoire. Le collectif a appelé à la réalisation de la dalle-parc au-dessus de l’échangeur Turcot afin de remédier à cette situation. Il a aussi identifié de nombreuses barrières à la mobilité pour en arriver à la conclusion que d’ici 2050, il faut deux fois plus de nature en ville afin de répondre aux besoins de déplacement et de santé physique et mentale de la population ainsi qu’à la perte de biodiversité et aux changements climatiques. Pour ce faire, la Ville devrait favoriser les infrastructures vertes et l’agriculture urbaine et augmenter le pourcentage d’espaces verts protégés au-delà du 10 % visé en incluant la biodiversité et la mobilité dans tout projet de développement et d’infrastructure et en encourageant les propriétaires privés à verdir leurs espaces.

* Collectif en connectivité du sud-ouest de Montréal : Amis des parcs, Demain Verdun, Éco-quartier Sud-Ouest, GRAME, Héritage laurentien, Les amis du corridor vert d’Hydro-Québec à Montréal-Ouest, Les amis du parc Angrignon, Maison de l’environnement de Verdun, Sauvons la falaise, UrbaNature Éducation, Les amis du parc Meadowbrook.

 

Vidéos pertinentes de Patrick Barnard: 2022 et…2010

Mars 2010 – il y a 12 ans, l’idée faisait déjà son chemin!

Pimento Report / Le Piment #019 – Patrick Asch: The Montreal Greenway

Un environnementaliste montréalais discute du concept de corridor vert. L’importance stratégique de Meadowbrook (en anglais).

 

Septembre 2022

Pimento Report / Le Piment #160: L’Inauguration citoyenne de la bande verte!

La bande verte à la Dalle-Parc!  (bilingue)

 

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Des arbres sains, une population saine

par Sally Cole

 

« Ils sont nombreux à penser que la nature urbaine, c’est bien, c’est joli, une prime en quelque sorte. En fait, la nature urbaine est essentielle à notre santé mentale et physique, »

— Professeur Carly Ziter, écologiste urbaine, Université Concordia. [1]

 

 

La baignade en forêt est une pratique reconnue par le programme de santé national du Japon. Appelée shinrin-yoku, cette pratique se veut une période consciente passée sous la canopée des arbres pour la santé et le bien-être. Les arbres et les plantes relâchent des phytoncides, des composés organiques volatils qui les aident à lutter contre les insectes et les maladies et qui émettent des huiles essentielles antimicrobiennes avec des propriétés médicinales. La baignade en forêt est en fait une forme d’aromathérapie. Le fait de respirer l’air en forêt stimule le système immunitaire, réduit la pression sanguine et le niveau de cortisol en plus d’améliorer la concentration et la mémoire. La marche en forêt réduit la dépression. Des neuroscientifiques ont trouvé que l’activité métabolique dans le cortex préfrontal ventromédian – la partie du cerveau qui est active lorsqu’une personne est triste – baisse lors d’une marche en forêt. Une marche sur les rues de la ville n’offre pas les mêmes effets positifs.

 

Le Dr Qing Li, président de la société de médecine de la forêt au Japon et auteur de The Art and Science of Forest Bathing, considère la baignade en forêt comme « une médecine préventive. »  Ses conseils pour une marche sous les arbres consistent en « Oubliez votre téléphone et votre appareil photo. Vous marchez sans but et lentement. Vous n’avez pas besoin d’appareils. Laissez votre corps vous guider. »

 

En Angleterre, le mouvement d’« ordonnance sociale » prend de l’ampleur. Le National Health Service (NHS) reconnait d’ailleurs une gamme de thérapies et d’activités non médicales que les docteurs peuvent prescrire à leurs patients pour leur bien-être. Ces pratiques comprennent le jardinage, le bénévolat et la cuisine. Le Woodland Trust et d’autres groupes citoyens cherchent à faire ajouter la baignade en forêt à la liste du NHS.

 

Au Danemark, les écoliers fréquentent des écoles en forêt depuis les années 1950. Dans son livre Last Child in the Woods, l’auteur Richard Louv fait un lien entre le nombre croissant d’enfants présentant des problèmes de santé comme le trouble de l’hyperactivité avec déficit de l’attention (ADHD) et l’accès restreint à la nature en milieu urbain et même en banlieue. L’enseignement sous les arbres présente des avantages psychologiques importants pour les enfants et le mouvement des écoles en forêt prend une ampleur mondiale.

Quelques moments de détente sous les arbres du sommet Westmount

 

Se connecter aux arbres

Une forêt mature saine est en fait un réseau de connectivité. « Les arbres sont des êtres sociaux. La forêt est un réseau social », de dire l’Allemand Peter Wohllben dans son best-seller The Hidden Life of Trees. Passer du temps avec des arbres sains nous permet de participer à leur riche vie sociale.

 

Les arbres sont reliés entre eux par des réseaux mycorhiziens. Les extrémités des racines des arbres prennent la forme de filaments fins un peu comme des cheveux qui sont reliés entre eux par des filaments fongiques microscopiques qui forment les chaines de base de ce réseau. Ils relient presque tous les arbres de la forêt. Ces champignons consomment environ 30 % des sucres que les arbres transforment par photosynthèse à partir de la lumière du soleil. Alimentés par ces sucres, ces champignons absorbent l’azote, le phosphore et d’autres minéraux présents dans le sol et partagent ces nutriments avec les arbres à travers leurs racines. Les réseaux mycorhiziens pourraient apporter aux arbres et aux plantes jusqu’à 40 % de l’azote et 50 % de l’eau dont ils ont besoin pour survivre. Les arbres peuvent partager entre eux de 10 % à 40 % du carbone qu’ils emmagasinent dans leurs racines. Avec les années, le réseau mycorhizien d’un arbre multiplie les connexions fongiques et se développe en profondeur dans le sol. Les arbres matures et de plus grande taille aux racines profondes prélèvent de l’eau et font circuler des nutriments aux arbres plus jeunes et plus faibles. Des réseaux de coopération entre les espèces aident à l’adaptation aux stress environnementaux et aux conditions changeantes.

 

Grâce à ces réseaux mycorhiziens, les arbres transmettent du carbone non seulement aux arbres qui font partie du même système radiculaire, mais aussi à des espèces « compagnes ». Les cèdres et les érables forment des réseaux de partage des nutriments, tout comme les pruches et les sapins. L’Arboretum Morgan de l’Université McGill conserve une érablière à sucre saine, un réseau d’arbres composé de frênes, de caryers et de tilleuls qui poussent entre les érables à sucre.

 

Les arbres ont évolué de façon « à aider leurs voisins », selon le professeur d’écologie forestière Suzanne Simard, de l’Université de Colombie-Britannique et auteur du bestseller, Finding the Mother Tree. Lorsque les arbres plus âgés et plus grands sont abattus, le taux de survie des arbres plus jeunes est réduit. Les arbres vivent plus longtemps et se reproduisent mieux dans une forêt saine aux réseaux mycorhiziens souterrains stables. Suzanne Simard décrit les forêts anciennes comme des « sociétés anciennes et élaborées » d’arbres, de sous-bois, de champignons et de microbes qui communiquent entre eux en symbiose, la santé de tous dépendant de l’un et de l’autre.

 

 

Baignade en forêt à Meadowbrook

À travers le monde, les citoyens demandent à leur administration municipale et aux urbanistes de protéger les arbres et d’augmenter l’accessibilité aux espaces verts en zone urbaine. Les effets positifs de la conservation des arbres et des plantes offrent une façon simple et rentable d’améliorer la qualité de vie et la santé des populations urbaines – et donc la résilience des villes elles-mêmes.

 

La Ville de Montréal prévoit planter 500 000 arbres d’ici 2035 afin d’augmenter sa canopée de 25 %. Les espaces ouverts de Meadowbrook offrent à la ville une belle occasion d’ajouter à des érables argentés, des ormes d’Amérique et des tilleuls centenaires et de renaturaliser cet espace vert de 57 hectares tout en augmentant la biodiversité de notre ville.

 

Les arbres matures de Meadowbrook sont indigènes à la forêt des Grands-Lacs et du Saint-Laurent et offrent des sites de nidification pour les canards, des aires de repos pour les oiseaux migrateurs et des tanières pour les écureuils, les ratons laveurs et autres petits mammifères. D’autres espèces indigènes comme le chêne à gros fruits, le cerisier tardif, le bois de fer, le caryer cordiforme et le caryer ovale poussent le long des voies de chemin de fer qui encerclent Meadowbrook. On y retrouve aussi des espèces naturalisées au Canada comme l’érable de Norvège, l’orme de Sibérie et le saule. La renaturalisation de Meadowbrook permettrait de planter d’autres espèces indigènes comme le cornouiller, la viorne, l’aubépine et le sureau blanc qui produisent de petits fruits comestibles pour les oiseaux et la faune.

 

En rehaussant les réseaux et la connectivité des arbres de Meadowbrook, nous créerons un espace public accessible aux Montréalais qui pourront ainsi pratiquer la baignade en forêt !

 

Références:

[1] Hoag, Hannah. This is Your Brain on Trees.  Globe and Mail. 17 avril 2021

 

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Adieu à la pelouse

par Sally Cole

 

La pelouse est une invention de la noblesse terrienne anglaise qui vivait dans le climat brumeux et humide des îles britanniques. Les pelouses ont proliféré au Canada avec le développement massif des banlieues dans les années 1950 et 1960 [1]. Cependant, les pelouses ne conviennent pas à la plupart des écozones nord-américaines. Les engrais, les pesticides et les arrosages fréquents sont nécessaires pour garder le gazon vert. Et l’entretien des pelouses entraîne le bruit et la pollution des tondeuses à gazon. Il est illusoire de penser que, parce que les pelouses sont vertes, elles sont en quelque sorte naturelles et n’ont pas d’effets négatifs sur les espaces qu’elles occupent.

Les scientifiques ont découvert que les pelouses produisent en fait de la chaleur. Les pelouses produisent plus de gaz à effet de serre qu’elles n’en absorbent. Les urbanistes appellent les pelouses des « îlots de chaleur ». Les espaces verts composés de pelouse sont 20 % plus chauds que les espaces verts comportant une diversité de végétation, d’arbres, de ruisseaux et de zones humides. Les planificateurs d’espaces verts urbains ont déterminé que les « infrastructures naturelles » de Montréal sont principalement constituées de pelouses. Ils exhortent la ville à renaturaliser ses espaces verts afin de l’aider à s’adapter aux changements climatiques et au réchauffement de la planète. [2]

Une pelouse nord-américaine typique est composée d’un seul type d’herbe. Il s’agit d’une monoculture : elle ne fournit pas un écosystème biodiversifié permettant à un réseau d’espèces de flore et de faune de se soutenir mutuellement et de créer un sol sain. La renaturalisation remplace les pelouses en plantant une diversité de plantes, de graminées, d’arbustes et d’arbres. L’augmentation de la biodiversité de l’infrastructure naturelle permettrait non seulement de réduire la production de chaleur dans la région du Grand Montréal, mais aussi d’améliorer la qualité de l’air, de contrôler les inondations et d’offrir des espaces récréatifs pour la santé physique et mentale des citoyens.

 

Témoignages de jardiniers qui ont renaturalisé leurs pelouses  

Cette pelouse renaturalisée dans l’ouest de NDG comporte beaucoup d’asclépiade.

 

Cherchant à accroître la biodiversité dans les espaces verts de la ville, Toronto plante des jardins pour pollinisateurs dans les parcs municipaux et a mis en place un programme offrant des subventions de 5 000 $ pour créer des jardins pour pollinisateurs. Nina-Marie Lister, directrice de l’Ecological Design Lab de l’université Ryerson, a renaturalisé sa pelouse avant à Toronto avec plus de 100 espèces d’arbres, d’arbustes et de plantes indigènes (dont l’asclépiade, l’eupatoire, la rudbeckie tardive, le bouton d’or, le myosotis et le chénopode blanc). Le professeur Lister décrit les plantes de son jardin comme « travaillant fort » pour créer  « le chant des oiseaux, le chant des grillons, la pollinisation et l’habitat pour un large éventail d’espèces – notre jardin rend de nombreux services au voisinage », dit-elle. Le jardin retient les eaux de pluie, contrôle le ruissellement, fournit un habitat à une variété d’oiseaux et d’insectes à risque comme les papillons monarques, des maisons pour les grenouilles, les lapins et les tamias, un terrain d’apprentissage pour les groupes d’écoliers et un répit pour les passants qui aiment s’asseoir et se détendre sur les rondins et respirer l’air parfumé. [3]

 

Christian Messier, professeur d’écologie forestière à l’UQAM, a renaturalisé son jardin et sa pelouse à Lachine et offre quelques conseils aux Montréalais. Il nous rappelle que nous vivons dans une écozone de forêt tempérée composée d’arbres à feuilles caduques. Avant la colonisation européenne, la terre était une forêt diversifiée de caryers, de chênes et d’érables. Il conseille de choisir des plantes vivaces, des fougères feuillues et des arbustes indigènes qui auraient poussé à l’origine dans cette écozone et qui offriront des fleurs colorées au fil des saisons :

Au printemps : trilles, sureau, violettes, cornouiller nain, pâturin des prés, cerisier de Virginie, petit prêcheur.

En été : la tiarelle, l’actée rouge, les framboises, le faux sceau de Salomon et plusieurs espèces de fougères, dont l’osmonde de Clayton.

À la fin de l’été et au début de l’automne : la vergerette du Canada et les asters.

En automne : « Laissez tomber les feuilles ! », conseille le professeur Messier. Plutôt que de ratisser les feuilles, « je préfère lire un livre », plaisante-t-il. Les feuilles d’automne fournissent des nutriments au sol. En se décomposant, elles stockent le carbone dans les plantes et réapprovisionnent le sol tout en réduisant la quantité de carbone dans l’air. « Dans l’herbe, le carbone n’existe que dans les 5 premiers centimètres ; dans le sol de la forêt, il y a plus d’un mètre de carbone », explique-t-il. Et au printemps, les plantes vont pousser à travers les feuilles. »

Jardinier extraordinaire, David Somers a aidé de nombreux résidents de NDG à renaturaliser leurs pelouses. « Ma joie est de détruire les pelouses et de les replanter avec des plantes indigènes (et autres) », dit-il. [5]

Voici ses cinq plantes indigènes préférées pour les jardins de Montréal :

À l’ombre : la capillaire, l’anémone et le raisin sauvage du Canada (pour la couverture du sol).

Au soleil : Le phlox et l’aster d’automne, plantés en massifs.

David Somers avoue un faible pour la grande molène : « Elle n’est pas indigène, mais a été introduite avec la colonisation il y a des siècles et est toujours considérée comme une mauvaise herbe. Elle ne passe pas inaperçue lorsqu’elle est bien placée dans un jardin. C’est une plante bisannuelle velue qui peut atteindre 2 m de haut ou plus. »

Un petit coin ensoleillé de la cour de l’école Elizabeth Ballantyne à Montréal-Ouest a été transformé en habitat pour la faune.

Références :

[1] https://www.cnn.com/style/article/lawns-american-yard-us/index.html

voir aussi The American Lawn (1999), sous la direction de Georges Teyssot. Publié lors de l’exposition éponyme du Centre canadien d’architecture en 1998 conjointement avec Princeton Architectural Press.

[2] La Fin du gazon : Où et comment complexifier les espaces verts du Grand Montréal pour s’adapter aux changements globaux ? Fondation David Suzuki. 2018

[3] https://www.theglobeandmail.com/canada/toronto/article-ecologists-wild-garden-is-a-challenge-to-lawn-order/.

[4] https://montrealgazette.com/life/urban-expressions/how-his-garden-grows

[5] correspondance de l’auteur avec David Somers, 4 févr. 2021 et 5 mars2021

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La tragédie de la rivière Saint-Pierre- la dernière section visible de la rivière historique est enterrée sur le terrain de golf Meadowbrook

Les amis du parc Meadowbrook a publié un communiqué de presse le 24 février 2022 avec des photos pour documenter cet événement tragique.  Les photos ont été prises les 19 et 20 février 2022.

Les équipes de construction embauchées par la Ville de Montréal enfouissent actuellement la dernière portion visible de la rivière Saint-Pierre, située du côté de Lachine du terrain de golf Meadowbrook. Voir le communiqué de presse pour les détails.

L’égout pluvial nouvellement raccordé au collecteur Toe Blake qui était la source de la rivière Saint-Pierre. Le lit de la rivière, que l’on peut voir en bas à droite de la photo, n’a plus de débit, car toute l’eau de la rivière est maintenant détournée dans l’égout pluvial qui sera bientôt complètement enterré.

 

Voici l’un des rares segments du tuyau d’égout pluvial de la rivière Saint-Pierre qui n’avait pas encore été enterré le 13 février 2022. Il se trouve en plein milieu du terrain de golf, comme en témoigne la belle scène hivernale en arrière-plan. Il ne restera plus de la rivière que des plaques d’égout disposées à intervalles réguliers sur le terrain de golf.

 

Cette photo montre la petite quantité d’eau gelée restant dans le lit de la rivière Saint-Pierre. Un gros tas de pierres et de terre provenant du creusement de la tranchée pour l’égout pluvial surplombe la rivière. Heureusement, les employés de la ville nous ont assuré que le lit de la rivière ne serait pas comblé et que la terre qui ne sera pas utilisée pour enterrer l’égout sera retirée du site.

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Au revoir à la rivière Saint-Pierre

Le 23 octobre 2021, Les amis et les membres de 200 mètres – Gardiens de la rivière Saint-Pierre et de ses droits se sont réunis au parc Toe Blake  afin de rendre hommage à la rivière Saint-Pierre. Des travaux commenceront en novembre afin de dévier la rivière dans une nouvelle conduite souterraine, ce qui asséchera le ruisseau pendant une bonne partie de l’année.

Ce cours d’eau est une des sections encore visibles de la rivière Saint-Pierre qui prenait sa source au mont Royal pour se jeter dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de l’ile des Sœurs.

Le photographe urbain Andrew Emond a surimposé le cours approximatif de la rivière dans les années 1800 sur la grille de rues moderneLa rivière avait déjà été déviée de son embouchure d’origine à la hauteur de l’ile des Soeurs.

 

(Cliquez sur la photo pour agrandir; puis cliquez sur la boite au coin supérieur droit pour revenir au texte.)

 

Les participants ont célébré le cours d’eau en poésie et en musique. Le professeur Kregg Hetherington a tout d’abord lu un poème composé en 2010 par une résidente, Mary Ellen (Molly) Baker, PhD, qui se trouvait d’ailleurs sur place. Elle y relate ses souvenirs d’enfance dans les années 1940 alors qu’elle résidait à Montréal-Ouest et fait référence à la riche histoire de la rivière.

 

 

 

 

 

 

 

The Little St-Pierre River

Mary Ellen Baker

 

One last stretch of the little river
spills out from a culvert between the houses,
flows along the floor of a gentle valley
formed through eons of Spring flood.

The brook still burbles across the golf course in April,
attracts a hopeful pair of mallard ducks,
before disappearing into darkness under the railroad.

I remember when we were children
we picnicked by the living stream
when it still ran through green woods
and trilliums reflected bright sunlight.

Once, the seigneurs of Montreal, the Sulpicians,
diverted the little river eastward,
so it ran all the way to Old Montreal,
flowing into the St Lawrence
near where Governor Callière built his home.

Once, Samuel de Champlain walked
through the meadow at Pointe à Callière,
looking to build an outpost for fur trade.
“No place finer,” he said,
“here one might sow grain and do gardening;
level the ground and make it ready for building.”

Once, First Peoples paddled their canoes
into the little river’s quiet waters, camped in its meadows,
on the trading route between the Lakes and the Sea.

But now the little river runs underground in sewers,
one small stretch still singing the song of the city’s birth.

Mary Ellen Baker a écrit ce poème en 2010, à la suite d’une visite de Meadowbrook, s’inspirant de « souvenirs de pique-niques près du ruisseau il y a plus de 60 ans, lorsque Côte- Saint-Luc était boisé. Je me suis sentie interpellée par la beauté du ruisseau et le fait qu’il était en danger. »

 

****************

Ce fut ensuite un membre de longue date, Al Hayek, qui lut un poème de l’Américain Robert Frost, A Brook in the City (1921). Le poème, qui pleure la disparition d’un ruisseau en milieu urbain, s’avère tout à fait d’actualité. Il semblerait que nous n’avons pas tenu compte des avertissements du poète.

A Brook in the City

Robert Frost – 1874-1963

 

(Cliquez sur la photo pour agrandir; puis cliquez sur la boite au coin supérieur droit pour revenir au texte.)

The farmhouse lingers, though averse to square
With the new city street it has to wear
A number in. But what about the brook
That held the house as in an elbow-crook?
I ask as one who knew the brook, its strength
And impulse, having dipped a finger length
And made it leap my knuckle, having tossed
A flower to try its currents where they crossed.
The meadow grass could be cemented down
From growing under pavements of a town;
The apple trees be sent to hearth-stone flame.

 

 

(Cliquez sur la photo pour agrandir; puis cliquez sur la boite au coin supérieur droit pour revenir au texte.)

Is water wood to serve a brook the same?
How else dispose of an immortal force
No longer needed? Staunch it at its source
With cinder loads dumped down? The brook was thrown
Deep in a sewer dungeon under stone
In fetid darkness still to live and run—
And all for nothing it had ever done
Except forget to go in fear perhaps.
No one would know except for ancient maps
That such a brook ran water. But I wonder
If from its being kept forever under
The thoughts may not have risen that so keep
This new-built city from both work and sleep.

 

 


Les participants ont ensuite été invités à partager leurs pensées sur la rivière et le combat mené pour la sauver. Louise Legault de l’organisme 200 mètres a ensuite lu la déclaration de personnalité juridique de la rivière Saint-Pierre que vous retrouverez ICI.

Louise a aussi dévoilé la maquette d’une plaque (ci-dessous) qui rappellera aux Montréalais l’existence de la rivière Saint-Pierre et les incitera à rouvrir la rivière quand la situation le permettra.

 

 

 

 

 

En guise de reconnaissance territoriale, Isabelle Sawyer du Sierra Club a indiqué que Montréal est un territoire non cédé et avait été fréquenté par plusieurs groupes autochtones.

 

Les organisateurs ont réservé une surprise aux participants pour la fin de la cérémonie avec l’interprétation de Meeting of the Waters par le cornemuse Jérémy Tétrault-Farber.

 

 

Projet de plaque    (concept Laura Cousineau, 2021)

(Cliquez sur la photo pour agrandir; puis cliquez sur la boite au coin supérieur droit pour revenir au texte.)

 

La perte d’une rivière –  vidéo

Vous retrouverez les faits saillants de cette cérémonie dans la vidéo réalisée par Patrick Barnard du Piment

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Les travaux de déviation de la rivière Saint-Pierre ont commencé sur Meadowbrook-   Automne 2021

Préparation des travaux en cours : capture des couleuvres brunes, une espèce menacée Photo : Andy Dodge

La section encore visible de la rivière Saint-Pierre qui traverse le terrain de golf de Meadowbrook sera bientôt détournée vers un système de canalisation de drainage souterrain, mais son histoire n’est pas terminée pour autant. Les amis du parc Meadowbrook et leurs supporters se sont battus avec acharnement pour la sauver et ils n’ont pas perdu l’espoir que la rivière soit à nouveau ouverte à la lumière du jour quand la situation le permettra.

À la suite d’un ordre de la Cour, le conseil d’agglomération de la ville de Montréal a accordé un contrat de 1,5 million de dollars pour effectuer les travaux, qui devaient commencer en novembre, après la fin de la saison de golf. Une fois terminé, ce projet diminuera le bassin versant de la rivière de 96 %.

Le projet implique également l’enlèvement d’un certain nombre d’arbres, et le contrat précise que 24 arbres et de nombreux arbustes doivent être plantés pour les remplacer. Nous craignons qu’une partie ou la totalité des arbres soient des arbres centenaires et que cela ait également un impact important sur l’environnement.

Les Amis, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) et le Mouvement Ceinture Verte ont récemment écrit une lettre conjointe au ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour demander que des mesures soient prises pour atténuer les dommages environnementaux causés par ces travaux. Nous avons demandé que la Ville de Montréal soit tenue de construire une structure de canalisation temporaire qui puisse être facilement enlevée pour permettre la remise en eau de la rivière une fois le problème de pollution résolu, et que la ville soit tenue de construire une installation pour capter l’eau de pluie et la canaliser de nouveau dans le lit de la rivière afin de soutenir la biodiversité locale. La réponse était décevante, le MELCC indiquant qu’il n’a pas les pouvoirs dans de tels cas puisque la juridiction en a été déléguée aux municipalités.

La rivière Saint-Pierre coulait autrefois des pentes du mont Royal, traversait Côte-Saint-Luc et se jetait dans un lac au pied de la falaise Saint-Jacques, pour se jeter dans le fleuve Saint-Laurent à Verdun. Au fur et à mesure de la construction des routes et des maisons de la ville, la rivière a été détournée sous terre dans le réseau d’égouts. La seule grande étendue d’eau qui reste à ciel ouvert est ce ruisseau, qui coule du collecteur d’égout pluvial Toe Blake d’un côté du terrain de golf et retourne dans un égout de l’autre côté. Les tuyaux d’égout mal fixés de certains immeubles et maisons de Montréal-Ouest et de Côte-Saint-Luc ont permis aux eaux usées et aux eaux d’égout brutes de s’infiltrer dans le réseau d’égout pluvial, polluant ainsi le ruisseau pendant de nombreuses années.

La société propriétaire du terrain, Groupe Pacific, a porté l’affaire devant les tribunaux. En janvier 2021, la Cour d’appel du Québec a ordonné à la Ville de Montréal d’empêcher toute eau, polluée ou non, d’être déversée sur le terrain de golf. Les représentants de la ville disent qu’ils ont les mains liées par la décision et qu’ils risquent d’être accusés d’outrage au tribunal s’ils ne la respectent pas.

Lors d’une réunion publique virtuelle à la mi-août, directrice du Service de l’eau de la ville de Montréal, Chantal Morissette, a expliqué que l’entrepreneur creusera à travers le terrain de golf, le long d’une servitude existante et installera une conduite souterraine, allant du collecteur Toe Blake jusqu’à l’autre côté de la propriété.

 

Photo: Nigel Dove

Un certain nombre de groupes et d’individus ont tenté de trouver un moyen d’empêcher cette issue. Les Amis ont lancé une campagne pour écrire au maire de Montréal à ce sujet, et 125 personnes, dont huit groupes environnementaux, ont jusqu’à présent signé une déclaration se faisant les gardiens de la rivière et de ses droits dans le cadre du groupe 200 mètres. Le CRE-Montréal a récemment publié un article dans le Bulletin Envîle Express en ligne. Soutenant que le plan n’a aucun sens, l’article souligne que la source de la pollution est connue et que des travaux sont en cours pour résoudre le problème. L’article ajoute que « la Cour d’appel n’a pas démenti que le ruisseau est un cours d’eau au sens de la Loi, un fait qui avait été établi précédemment par la Cour supérieure », et il suggère que la solution ordonnée par le tribunal entraîne des conséquences environnementales plus graves pour ce cours d’eau que le problème initial.

Les cours d’eau et les rivières augmentent la capacité des espaces verts à évacuer les eaux de ruissellement, notamment lors d’orages intenses ou en période de dégel, réduisant ainsi les risques d’inondation, et ils contribuent à rafraîchir la chaleur estivale. Ils constituent également des habitats importants pour de nombreuses espèces de plantes, d’oiseaux, d’animaux aquatiques et de micro-organismes, et leur présence contribue à la richesse de la biodiversité.

Au cours de l’été, la bibliothèque publique Eleanor London Côte-Saint-Luc a présenté une conférence sur le rôle important de la rivière dans l’histoire de Montréal. Un enregistrement de cette présentation est disponible sur la chaîne YouTube de la bibliothèque.

À faire de Meadowbrook un parc naturel du patrimoine urbain accessible à tous, il faut maintenant ajouter un autre souhait : que la rivière Saint-Pierre coule à nouveau sur Meadowbrook, libre de toute pollution, lorsque la situation le permettra.

Merci :

Les amis du parc Meadowbrook tient à remercier la Fondation Rivières, le GRAME, CRE-Montréal, le Mouvement ceinture verte, la World Wildlife Federation, Les amis du parc Angrignon, Sierra Club et le chercheur en histoire urbaine Justin Bur pour leur appui dans cette campagne.

Merci aussi aux villes de Côte-Saint-Luc et de Montréal, pour leur transparence.

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Sauver la rivière Saint-Pierre. Un nouvel outil : la personnalité juridique

Dans notre lutte pour sauver ce qu’il reste de la rivière Saint-Pierre sur Meadowbrook, une des dernières sections encore visibles de cette rivière historique, nous avons cru bon nous outiller. La MRC de la Minganie et le Conseil innu Ekuanitshit annonçaient en février 2020 une déclaration de personnalité juridique avec neuf droits pour la rivière Magpie sur la Côte-Nord. Cela pouvait-il s’appliquer à une section de rivière historique de 200 mètres à peine en milieu urbain ?

À bien y songer, la Saint-Pierre fait face à un danger très éminent : le tronçon de 200 mètres qui traverse le terrain de golf pourrait s’assécher complètement à la suite d’une récente décision de la Cour d’appel qui interdit tout déversement sur le terrain de golf. Cela aurait pour effet de tuer définitivement la rivière.

Le conseil de direction de Les Amis du Parc Meadowbrook a adopté à l’unanimité le 8 avril la déclaration que vous trouverez ci-dessous. La déclaration stipule que la rivière possède neuf droits : le droit d’exister, le droit de couler, le droit de ne pas être polluée, le respect de ses cycles et de son développement naturels, le maintien de sa biodiversité, le droit de remplir ses fonctions essentielles au sein de son écosystème, le maintien de son intégrité, le droit à la restauration et à la régénération, et notamment à la réouverture, et le droit de défendre ses droits devant les tribunaux.

La rivière Saint-Pierre en des jours meilleurs

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DÉCLARATION

Nous, soussignés déclarons qu’à l’instar de la rivière Magpie, reconnue par la municipalité régionale de comté de Minganie et le Conseil des Innus d’Ekuanitshit en tant que personnalité juridique, nous désirons que la rivière Saint-Pierre qui coule sur le terrain de golf Meadowbrook à Lachine (lot 1 292 249) et dont le statut a été établi en Cour Supérieure par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (Meadowbrook Groupe Pacific c. Ville de Montréal dossier no. 500-17-079150-135), soit elle aussi reconnue comme personnalité juridique.

Ce cours d’eau est une des sections encore visibles de la rivière Saint-Pierre qui prenait sa source au mont Royal pour se jeter dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de l’ile des Sœurs. La rivière a vu naitre Montréal et a fortement marqué sa destinée, que ce soit au chapitre du transport, de l’agriculture, de l’occupation du territoire et de l’industrie. Elle a payé le prix de l’urbanisation et de l’industrialisation et a été en grande partie enfouie dans le système d’égouts.

En tant que tel, nous voulons que lui soient conférés les droits suivants :

    1. Le droit d’exister
    2. Le droit de couler
    3. Le droit d’être à l’abri de la pollution
    4. Le respect de ses cycles naturels et de son évolution
    5. Le maintien de sa biodiversité
    6. Le droit de remplir ses fonctions à l’intérieur de son écosystème
    7. Le maintien de son intégrité
    8. Le droit à la restauration et à la régénération, notamment à la réouverture
    9. Le droit de recours aux tribunaux pour défendre ses droits

Nous déclarons que d’autres cours d’eau de Montréal devraient aussi obtenir ce statut et ces droits. Nous appuyons aussi entièrement la démarche de l’Observatoire international des droits de la nature pour faire reconnaitre le statut du fleuve Saint-Laurent et de ses tributaires auprès de l’Assemblée nationale.

Nous agirons en tant que gardiens de la rivière Saint-Pierre et la représenterons afin de faire valoir ses droits.

Et nous avons signé, en ce 8e jour d’avril 2021,

Les Amis du Parc Meadowbrook


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La rivière Saint-Pierre est l’un des 36 cours d’eau qui coulaient autrefois sur l’île de Montréal, mais qui sont maintenant enfouis sous terre. La déclaration stipule que les autres cours d’eau restants sur l’île de Montréal devraient également se voir accorder un statut juridique et des droits.

Nous avons demandé à des organismes partenaires et à nos supporters de bien vouloir la signer à leur tour et nous comptons déjà de très nombreux signataires.

Pour devenir gardiens de la rivière et de ses droits, nous vous invitons à nous le laisser savoir à lesamisdemeadowbrook@gmail.com

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Veuillez écrire au maire – Nous devons sauver la rivière Saint-Pierre !

À la suite d’une récente décision de la Cour d’appel du Québec concernant la rivière Saint-Pierre à l’endroit où elle traverse le terrain de golf de Meadowbrook, Les Amis du Parc Meadowbrook s’inquiètent de l’avenir de la rivière et ont lancé une campagne épistolaire pour tenter de la sauver.

Les Amis du Parc Meadowbrook travaillent depuis plus de trente ans pour préserver l’espace vert du terrain de golf en tant que parc nature urbain patrimonial, accessible à tous. Ce terrain de 57 hectares, situé pour moitié à Lachine (Montréal) et pour moitié dans la ville de Côte-Saint-Luc, est traversé par un tronçon de deux-cents mètres de la rivière Saint-Pierre.

Déc. 2020 Photo Nigel Dove

L’état des lieux

Le collecteur pluvial qui alimente la rivière est contaminé par des connexions inversées d’égouts sanitaires. Or, les tribunaux ont ordonné que cesse toute pollution de la rivière. Depuis l’été dernier, la majeure partie de l’eau a pu être déviée pour ne pas couler sur le terrain de golf, sauf en cas de fortes pluies. Cette situation nous préoccupait déjà beaucoup, car elle a entrainé un assèchement de la rivière pendant la majeure partie de l’année, ce qui a stressé l’écosystème de la rivière.

Une décision de la Cour d’appel du Québec de janvier 2021 pourrait sceller le sort de la rivière. Elle interdit le déversement de toute eau du collecteur pluvial (contaminée ou non) sur le terrain de golf. Cela aurait pour effet de tuer la rivière de façon permanente.

La Ville de Montréal reconnait l’importance des rivières et des ruisseaux situés sur l’île de Montréal. En fait, en 2014, elle a donné neuf raisons (résolution CM14 1141) pour lesquelles les rivières et les ruisseaux devraient être protégés, allant de la protection des écosystèmes à la réduction des inondations. Elle a ensuiteadopté à l’unanimité une motionvisant à protéger et à gérer les rivières urbaines existantes et à en créer ou en recréer de nouvelles.

Nous croyons qu’il y a d’autres solutions à la contamination de la rivière Saint-Pierre qu’une déviation permanente et nous demandons à Montréal de trouver une autre solution.

 

Les enjeux environnementaux

  • Les ruisseaux augmentent la capacité et la superficie disponible pour évacuer les eaux de ruissellement notamment lors d’orages intenses ou en période de dégel et diminuent le risque d’inondation et de surverses *
  • Les ruisseaux et leurs bandes riveraines végétalisées sont des îlots de fraîcheur naturels et jouent un rôle important sur le plan de la santé et du bien-être des Montréalais.*
  • Les ruisseaux sont des éléments importants d’un écosystème puisqu’ils sont des habitats et refuges pour plusieurs espèces, et que leur présence contribue à la richesse de la biodiversité.*
  • La qualité des eaux du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies dépend de la qualité de ses affluents.*
  • La pandémie à la COVID-19 a démontré l’importance de l’accès à la nature : Meadowbrook présente un énorme potentiel en tant que parc nature urbain patrimonial, accessible à tous.

*extraits de la résolution CM14 1141 de 2014 mentionnée ci-haut

 

L’importance patrimoniale de la rivière

Une trentaine de rivières et ruisseaux traversaient autrefois l’ile de Montréal. L’urbanisation et l’industrialisation ont entrainé leur disparition totale ou partielle.

  • La rivière Saint-Pierre prenait sa source au pied du Mont-Royal et se déversait à l’origine dans le fleuve Saint-Laurent à Verdun. Au pied de la Falaise Saint-Jacques, elle formait un lac peu profond, le lac Saint-Pierre ou lac à la Loutre, où se trouve aujourd’hui l’échangeur Turcot.
  • Aux débuts de Montréal, la rivière permettait de traverser l’ile en évitant les rapides de Lachine ; elle fournissait de l’eau aux habitants, aux cultures et au bétail.
  • Afin d’alimenter les moulins des Sulpiciens, l’eau de la rivière a été détournée en 1697 vers la Petite Rivière, qui coulait jusqu’au fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Pointe-à-Callière. Au XIXe siècle, la Petite Rivière a été canalisée dans le collecteur William.
  • Ces dernières années, plusieurs tentatives de réouverture de la rivière Saint-Pierre ont échoué.

 

Pour en savoir plus, veuillez consultercet article sur la rivière Saint-Pierre. Veuillez également consulter le compte-rendu de laprésentation de notre groupe(en anglais) par Louise Legault lors d’une conférence internationale sur la réouverture des rivières qui s’est tenue à Florence, en Italie, en 2020.

 

Défendez la rivière   –   Écrivez au maire !

Veuillez écrire à la Ville de Montréal pour lui demander de préserver la rivière Saint-Pierre conformément aux sentiments exprimés dans la résolution de 2014.

Nous avons préparéune lettre typeà votre convenance. Veuillez la réécrire ou la modifier comme vous le souhaitez et encouragez vos amis à écrire également.

***********************

Faites parvenir votre lettre au maire de Montréal, Madame Valérie Plante :   valerie.plante@montreal.ca

 
Copie:
  • robert.beaudry@montreal.ca Responsable de l’habitation, de la stratégie immobilière, des grands parcs et du parc Jean-Drapeau
  • sylvain.ouellet@montreal.ca  Responsable de l’eau et des infrastructures de l’eau, des infrastructures et de la Commission des services électriques
  • lesamisdemeadowbrook@gmail.com pour nos dossiers.

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Pourquoi construire une boîte à chauves-souris ?

Les chauves-souris existent depuis plus de 50 millions d’années et il y en a plus de 1400 espèces. Pourtant, la plupart d’entre nous en savent peu sur elles. Cela se résume parfois à leur apparition effrayante aux côtés des sorcières et des vampires dans l’obscurité de la nuit dans les histoires de fantômes et les contes de fées. Nous ignorons souvent cependant le véritable travail de superhéros qu’elles accomplissent dans la lutte contre les parasites, la pollinisation des plantes et la dispersion des graines.

À l’heure du changement climatique, de la destruction de l’environnement et de la pandémie mondiale, les chauves-souris sont de plus en plus reconnues comme une importante “espèce indicatrice” (https://www.bats.org.uk) : elles nous donnent des signaux de perte de biodiversité et nous rappellent les risques et les dommages créés par l’empiètement de l’homme sur les habitats des animaux. À l’ère du COVID 19, nous ne pouvons que constater comment l’interférence humaine et la destruction de l’environnement ont créé de nouvelles voies permettant aux virus de sauter du navire et de passer des animaux hôtes avec lesquels ils cohabitent pacifiquement depuis longtemps aux populations humaines où le même virus peut faire des ravages en cas de pandémie.

Depuis 2006, des millions de chauves-souris, dont la chauve-souris à longues oreilles du Québec, sont mortes du syndrome du museau blanc (https://www.whitenosesyndrome.org/static-page/what-is-white-nose-syndrome ).  Le syndrome est causé par le champignon Pd (Pseudogymnoascus destructans).  Le champignon réveille les chauves-souris en hibernation, ce qui les amène à épuiser trop tôt leurs réserves de graisse hivernales et à mourir de faim.  Les chauves-souris atteintes peuvent également quitter trop tôt leur nichoir d’hiver et mourir d’hypothermie.  Bien que les humains ne soient pas affectés par le syndrome, on pense qu’ils sont responsables de l’importation en Amérique du Nord des spores du champignon Pd qui se trouvaient sur les chaussures et les vêtements.  C’est une preuve supplémentaire du lien entre le bien-être des animaux et l’activité humaine et une raison pour les humains de travailler à la création et à la réhabilitation des habitats pour les chauves-souris, notamment en construisant des boîtes à chauves-souris, en renaturalisant les espaces verts et les cours des villes et en pratiquant une agriculture sans pesticides.

La récupération et la création d’habitats pour les chauves-souris permettent non seulement à ces dernières de continuer à faire un travail essentiel pour la planète, mais aussi de conserver des habitats intacts pour les virus qui vivent avec elles.

Où vivent les chauves-souris au Québec ?

Les chauves-souris vivent dans des nichoirs. Deux espèces, la petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus) et la chauve-souris à longues oreilles (Myotis septentrionalis), sont communes au Québec. Toutes deux ne migrent pas et hibernent au Québec.

Les chauves-souris se déplacent vers différents nichoirs à différentes périodes de l’année. En été, les femelles se rassemblent en colonies dans des crevasses étroites pour former un nichoir de maternité chaud et sûr où elles peuvent avoir et allaiter leurs petits. Elles peuvent se percher dans les creux des arbres ou sous l’écorce. Elles peuvent aussi utiliser l’environnement bâti et se percher dans des granges ou des églises, sous des bardeaux ou derrière des volets, ou dans des greniers et des combles. En hiver, les chauves-souris du Québec hibernent pendant 8 à 9 mois en colonies dans des nichoirs qui maintiennent une température stable et basse, souvent sous terre, dans des grottes, des mines, des caves et des tunnels de service où elles ne seront pas dérangées par la lumière, le bruit ou les prédateurs.

Le travail que font les chauves-souris

Les chauves-souris sont des mammifères. Comme les humains, elles portent et nourrissent leurs petits avec du lait. Les chauves-souris sont aussi les seuls mammifères qui peuvent voler et elles aiment se suspendre la tête en bas.   Contrairement aux autres mammifères, les chauves-souris sont nocturnes : elles travaillent et se nourrissent la nuit.

Les chauves-souris font leur travail important la nuit, soit la lutte contre les parasites. Les chauves-souris se nourrissent de coléoptères, de papillons de nuit, de moustiques, de grillons et d’autres insectes. Le travail nocturne que les chauves-souris effectuent en mangeant des insectes permet aux agriculteurs nord-américains d’économiser des milliards de dollars en dommages aux cultures causés par les insectes. Une population de chauves-souris en bonne santé réduit le besoin de pulvérisations de pesticides. Pourtant, l’agriculture industrielle repose sur des pesticides qui détruisent les habitats des chauves-souris. L’agriculture commerciale à grande échelle a également éliminé les haies et les bois entre les champs qui offraient des sites de perchage aux chauves-souris.

Les chauves-souris sont également des travailleurs essentiels en tant que pollinisateurs. Plus de 500 espèces végétales dépendent des chauves-souris pour la pollinisation (https://www.batcon.org). Certaines chauves-souris jouent un rôle essentiel dans la propagation des graines des arbres et d’autres plantes et peuvent jouer un rôle important dans le reboisement après l’exploitation forestière, les incendies et les projets de développement urbain.

Perte de l’habitat des chauves-souris

Malgré le travail essentiel que les chauves-souris accomplissent pour les humains en tant qu’exterminateurs de parasites, pollinisateurs de plantes et diffuseurs de semences, les humains sont la principale cause du déclin étonnamment rapide des populations de chauves-souris dans le monde. L’expansion urbaine détruit les habitats forestiers naturels. Les chauves-souris se sont adaptées en construisant des nichoirs dans les bâtiments, mais les produits chimiques et les plastiques utilisés aujourd’hui dans la construction rendent les nouveaux bâtiments inhabitables pour les chauves-souris. L’utilisation de pesticides par les humains et les pratiques agricoles intensives tuent les populations d’insectes qui sont la seule source de nourriture des chauves-souris. Les routes créent des espaces ouverts que les chauves-souris ont du mal à traverser : les chauves-souris aiment voler près des arbres pour se protéger des intempéries et des prédateurs ou elles volent près du sol, ce qui les met sur la voie de la circulation. En tant qu’animaux nocturnes, les chauves-souris sont perturbées par la pollution nocturne, par exemple par l’éclairage excessif des lampadaires. Les chauves-souris retardent donc leur départ de leur nichoir après la tombée de la nuit, ce qui réduit le temps qu’elles peuvent passer à chercher des insectes. Cela met en danger la survie et la croissance de leurs petits.

Pour que les populations de chauves-souris se rétablissent et survivent, nous devons créer de nouveaux habitats et améliorer ceux qui restent. De plus en plus de personnes commencent à protéger les chauves-souris en construisant des maisons pour les chauves-souris et en gardant leurs jardins exempts de produits chimiques. Leurs récompenses sont : un contrôle naturel des insectes, l’absence de chauves-souris dans leur cave ou leur grenier et beaucoup de plaisir à les observer.

La construction d’une boîte à chauves-souris

Les maisons pour chauves-souris doivent être faites de contreplaqué extérieur ou de cèdre brut et mesurer au moins 24 po de hauteur, 14 po de largeur et 2 po à 3 po de profondeur pour que les chauves-souris puissent se déplacer.

Pour que les chauves-souris puissent se suspendre facilement, l’intérieur doit avoir des rainures tous les ¼ po ou être doublé d’un filet en plastique de 1/8 po agrafé pour rester à plat.

Pour protéger les chauves-souris des geais bleus, des ratons laveurs, des serpents ou d’autres prédateurs, les fentes d’entrée ne doivent pas être plus profondes que ¾ po à 1 po.

La maison doit avoir un palier qui s’étend de 4 à 6 pouces sous l’entrée pour permettre aux chauves-souris d’y accéder facilement.

Un toit incliné permettra à la pluie de s’écouler.

Une fente d’aération située à environ un tiers de la partie inférieure permettra aux chauves-souris de se déplacer entre des zones plus chaudes et plus froides.

Des joints calfeutrés aideront les chauves-souris à rester au chaud et au sec.

Des vis galvanisées prolongeront la vie de la maison.

Où devez-vous placer votre maison de chauves-souris ?

Pour prendre leur envol, les chauves-souris ont généralement besoin de faire une chute libre de plusieurs mètres lorsqu’elles quittent la maison pour se nourrir la nuit. Installez la maison des chauves-souris à au moins 3 mètres du sol : plus c’est haut, mieux c’est pour être à l’abri des prédateurs.

Les chauves-souris ont besoin d’un espace ouvert autour de l’entrée pour pouvoir entrer et sortir de la maison. Assurez-vous qu’il y a au moins 15 à 20 pieds de dégagement devant la maison.

Les chauves-souris aiment un endroit chaud pour élever leurs petits. Orientez votre maison à chauves-souris vers le sud ou le sud-est pour profiter de la lumière directe du soleil. Peignez l’extérieur de la maison avec une peinture noire non toxique pour absorber la chaleur du soleil.

Pour voir des modèles de maisons de chauves-souris, consultez le site : www.batconservation.org. Voir aussi “Putting up a Bat House” à l’adresse suivante : https://cwf-fcf.org/en/explore/bats/bat-house.html

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

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La bataille du Parc Meadowbrook : trente ans déjà

Les Amis du Parc Meadowbrook célèbre 30 ans de pressions pour la création d’un parc sur le terrain de golf Meadowbrook à Lachine et Côte-Saint-Luc. Pour marquer cette étape, le groupe a créé une ligne du temps des évènements qui ont ponctué ces années que l’on retrouvera sous son site Web.

Quel périple ! On y retrouve au moins une demi-douzaine de projets résidentiels sur le site, trois poursuites judiciaires et un nombre équivalent d’appels. Trois commissions en ont recommandé la conservation. On y retrouve aussi toute une galerie de personnages, depuis l’architecte Phyllis Lambert, fondatrice du Centre canadien d’architecture, au promoteur Charles Bedzow, résistant de la Deuxième Guerre mondiale et propriétaire du terrain.

Presque tous les principaux groupes environnementaux de l’ile de Montréal y ont mis la main à la pâte : la Fondation David Suzuki, Greenpeace, CRE Montréal, le Sierra Club et la Coalition Verte. Emportés dans son sillage, on retrouve nombre d’institutions comme l’École d’urbanisme de l’Université McGill. Sans oublier de très nombreux citoyens. Ils étaient en fait si nombreux à se déverser d’autobus nolisés lors d’une réunion du conseil que la Ville de Montréal a dû fermer les portes de l’Hôtel de Ville.

Les premières années de cette lutte ont été tumultueuses. Les réunions du conseil de Côte-Saint-Luc étaient bondées et mouvementées. Les caméras télé roulaient ; les participants vociféraient et les gardes de sécurité appelaient la police en renfort. Des pétitions ont été lancées ; des tracts distribués de porte à porte. Les journaux relayaient ces faits d’armes.

Les divers intervenants y sont allés de mots choisis. Puisque le terrain de golf course est traversé et entouré de chemins de fer et qu’il voisine la plus grande gare de triage de l’est du Canada, la possibilité de déversements demeure une préoccupation. Ces mêmes chemins de fer limitent toute évacuation lors d’un accident ferroviaire. Afin de rassurer les acheteurs potentiels, l’un des projets résidentiels proposait des fenêtres munies de vitrage incassable et des systèmes de coupure de la ventilation. Ce qui a mené le conseiller de Côte-Saint-Luc, Glenn Nashen, à dire : « Quel charmant concept pour des résidences familiales. »

La petite histoire de Meadowbrook n’est pas non plus à l’abri des contradictions. En 2010, Montréal signait la Déclaration de la Communauté de l’ile de Montréal en faveur de la biodiversité et du verdissement lors du Sommet de la biodiversité qui se tint à Montréal.  Le conseiller de Projet Montréal Peter McQueen en a profité pour présenter une motion pour conserver Meadowbrook. Sa motion a mordu la poussière lors du Jour de la Terre.

Meadowbrook a connu sa propre Greta Thunberg. Maya Fedida, étudiante à l’école secondaire Herzliah, a demandé au membre du comité exécutif Alan DeSousa de mettre un frein au développement et de faire de Meadowbrook un parc. Il lui a répondu en annonçant qu’il avait dit « Non » au promoteur. La Ville ne voulait plus le développement de Meadowbrook.

La ligne du temps révèle aussi sa part d’intrigue. Des négociations secrètes ont eu lieu avec le promoteur qui a aussi fait du lobbying illégal pendant des années pour faire avancer son projet.

En 2014, à la suite des audiences publiques sur le Plan d’aménagement et de développement de l’agglomération de Montréal, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) recommandait, de nouveau, la conservation de Meadowbrook. Pour faire accepter ces recommandations par le comité exécutif de Montréal, les citoyens se sont mobilisés : ils ont organisé des rencontres hebdomadaires pendant la saison des Fêtes, lancé une campagne de lettres au maire et téléphoné à chaque conseiller de la Ville de Montréal. Après des heures et des heures de travail acharné, victoire ! Le comité exécutif désigne alors  Meadowbrook comme espace vert/récréatif. Un premier pas vers la création d’un parc.

La bataille de Meadowbrook ne s’opposait pas au développement résidentiel comme tel. Elle se préoccupait plutôt de l’accès aux espaces naturels. Meadowbrook est le seul endroit dans ce secteur de la ville qui puisse donner aux Montréalais un peu de répit de la vie urbaine. Nous passons une grande partie de notre vie en ville et nous avons besoin d’accès à la nature. Nous savons que les espaces naturels procurent des bienfaits à la fois sanitaires, sociaux et économiques.

Espérons que Meadowbrook ne mettra pas trente années de plus à devenir un parc !

 

-Al Hayek, membre des Amis du Parc Meadowbrook

 

Cliquez sur le lien ci-dessous pour explorer de façon interactive l’histoire politique et environnementale de Montréal en trois sections avec photos, citations, coupures de presse originales et liens à des vidéos et autres documents. Bonne lecture!

Cliquez ici:  TRENTE ANS D’ACTIVISME ENVIRONNEMENTAL

Compilé par Louise Legault, avec l’aide de Sally Cole et Al Hayek et conçu par Narges Haghighat.

 

Suit MEADOWBROOK AU FIL DES SIÈCLES – UNE LIGNE DU TEMPS D’UTILISATION DU TERRITOIRE par Angela Rahaniotis avec Sally Cole et Larry Paul

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La rivière Saint – Pierre – Deux ans plus tard

En juillet 2018, Les Amis du Parc Meadowbrook a tourné l’attention des médias vers le sort de la rivière Saint – Pierre qui traverse Meadowbrook. Une décision de la Cour Supérieure venait d’être rendue qui forçait la Ville de Montréal à cesser de polluer ce qu’il restait de cette rivière historique. Cela semblait une petite victoire, mais l’exécution s’est révélée un peu plus difficile.

La Ville de Montréal était au courant de la situation depuis 2002 selon des échantillons réalisés par le Réseau de suivi des milieux aquatiques. La pollution proviendrait de raccordements inversés de résidences de Montréal-Ouest et Côte-Saint – Luc qui sont reliées au système pluvial plutôt qu’au système sanitaire. Une étude menée par la Ville de Montréal du collecteur Toe Blake en 2014 a d’ailleurs repéré 250 raccordements inversés.

Il en coute de réparer ces raccordements : il faut d’abord trouver le raccordement fautif puis éventrer la route et creuser jusqu’au système pluvial qui se trouve généralement à une plus grande profondeur que le système sanitaire. Ces raccordements remontent souvent à la construction de la maison et les propriétaires actuels n’ont pas connaissance du problème. Qui doit payer la note alors ?

Puisque la situation perdurait depuis un bon moment déjà, la Cour Supérieure n’a accordé que deux années à la Ville de Montréal pour corriger le problème. La Ville en a appelé pour obtenir de plus longs délais, mais sans succès. Afin de respecter les délais, la Ville a choisi de dévier le collecteur Toe Blake pendant les périodes sèches. Le collecteur continuerait ainsi de jouer son rôle pendant les orages afin d’éviter les surverses et l’inondation des sous-sols. La Cour stipulait que la Ville devait obtenir un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement, mais comme nous l’avons appris, cela n’est jamais un problème, car le ministère ne refuse jamais un certificat à ceux qui en font la demande.

Montréal a procédé en février et comme nous nous y attendions, la rivière Saint-Pierre n’est plus la même. La Ville a promis que le niveau du collecteur serait ajusté afin d’éviter l’assèchement du cours d’eau. Plusieurs membres ont communiqué avec nous au fil des mois préoccupés du niveau de la rivière qui se résume parfois à des flaques non reliées entre des sections enrochées du fond du cours d’eau pour ensuite retourner à son cours normal après de fortes pluies.

Afin de comprendre comment l’alternance de périodes sèches et humides peut affecter cet écosystème, Les Amis s’est adressé au professeur Daniel Rivest  de l’UQAM. Il nous a indiqué que cela empêcherait les macroinvertébrés benthiques de s’établir dans le lit de la rivière. Ces insectes, vers et  crustacés sont de bons indicateurs de la santé d’une rivière ou d’un lac. Ils représentent un maillon important de la chaine alimentaire et une source de nourriture pour les poissons, les amphibiens et les oiseaux.  Certaines espèces agissent comme filtreurs tandis que d’autres décomposent la matière et jouent un rôle dans le nettoyage d’un cours d’eau. Certaines peuvent survivre à la sécheresse, d’autre pas.  Afi n de préserver cet écosystème et les animaux qui en dépendent, il serait important de protéger la rivière.

 

Études sur la rivière Saint- Pierre

Deux études ont récemment été publiées sur la rivière Saint-Pierre, la première par Les Amis du Parc Meadowbrook à  l’ invitation de l’Istituto per la Bioeconomia du Consiglio Nazionale delle Ricerche pour une conférence internationale sur la réouverture des rivières qui aura lieu en décembre à Florence, Italie.

Pour en savoir plus sur l’histoire de la rivière Saint- Pierre, ses défis et son avenir, visitez

Download (PDF, 724KB)

Nos membres Kregg Hetherington et Tricia Toso du Ethnography Lab de l’Université Concordia se sont aussi penchés sur la rivière dans un article publié récemment https://www.anthropocenes.net/articles/10.16997/ahip.6/

Bonne lecture!

 

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Beau printemps

Et avec lui le chant des oiseaux, qui piaillent à qui mieux mieux, et mieux mieux depuis que la COVID-19 garde les automobilistes à la maison.

L’organisme Nature Québec a lancé sa campagne Pas de printemps sans ailes afin d’aider les hirondelles qui vont arriver bientôt pour nicher au Québec.

L’heure est grave : les hirondelles ont vu leurs rangs chuter drastiquement depuis les années 1970, certaines espèces jusqu’à 80 %. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène : la disparition de leur habitat et la diminution des insectes étant parmi les principaux. L’hirondelle rustique, par exemple, affectionne les bâtiments agricoles en bois : la modernisation de ces bâtiments l’empêche de construire son nid. L’hirondelle de rivage niche en colonie dans les berges sablonneuses : l’enrochement et l’endiguement des berges et la disparition des berges naturelles limitent son territoire.

Aucune des espèces d’hirondelles que l’on retrouve au Québec n’y sont protégées par la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. On en retrouve six : l’hirondelle de rivage, l’hirondelle bicolore, l’hirondelle à front blanc, l’hirondelle rustique, l’hirondelle noire et l’hirondelle à ailes hérissées.

L’organisme a créé un jeu de fiches qui présente quatre de ces espèces et recommande certaines mesures pour aider les hirondelles pendant la période de nidification (protéger les nids, limiter l’utilisation d’herbicides et de pesticides et promener son chien en laisse afin de ne pas déranger les couvées). Le tout est accompagné de plans pour créer des nichoirs pour l’hirondelle bicolore, un projet tout indiqué par ces temps de confinement.

Pour plus d’information sur les oiseaux de Meadowbrook, cliquez ici.

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Repenser le chemin de la Côte-Saint-Luc

Les Amis avait cette section du chemin de la Côte-Saint-Luc dans sa mire depuis un moment déjà et y avait organisé des visites commentées par l’environnementaliste David Fletcher qui nous avait révélé les secrets de l’endroit.

De la rue Westluke à l’entrée de Meadowbrook, le chemin de la Côte Saint-Luc prenait autrefois des airs de campagne avec ses grands arbres qui formaient un arceau sur la rue. Les années ont passé cependant et l’endroit a été quelque peu négligé, ce qui a permis au nerprun de s’y installer. ( C’est joli le nerprun lorsque cela fleurit, mais il s’agit d’une espèce invasive qui ne laisse pas grand place aux autres espèces.) Ajoutez à cela l’intervention de l’agrile du frêne et il ne reste plus beaucoup de grands arbres sur cette section du chemin.

La ville de Côte-Saint-Luc y avait été de quelques interventions avec la création du sentier nature Joe Raie et du parc à chiens. Les Amis y avait mis du leur en réservant un espace pour un banc à la mémoire de l’un de ses fondateurs, Alex Davis, à proximité du parc Richard Schwartz.

Les choses se sont corsées l’automne dernier lorsqu’un arbre est tombé sur les lignes électriques et a pris feu lors d’une tempête. Hydro-Québec n’a fait ni une, ni deux et coupé les arbres qui empiètent sur ses lignes. Drastique comme solution me direz-vous, mais cela a l’avantage de faire table rase et maintenant tout est possible.

Les Amis a déjà rencontré Côte-Saint-Luc et s’est adjoint l’organisme Nature Québec qui aidera au réaménagement de cette section du chemin de la Côte-Saint-Luc. L’idée serait de renaturaliser l’endroit en plantant des arbres et des arbustes indigènes qui nourriront et abriteront les oiseaux. On se prête à rêver ….

On vous tient au courant!

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Le parc Toe Blake comme vous ne l’avez jamais vu

Ces jours-ci, le parc Toe Blake n’a plus tout à fait son allure habituelle. Disparus les grands frênes (l’agrile s’en est chargé) et le banc à la mémoire de Bernice Goldsmith.

À l’automne 2019, à la suite d’une décision de la Cour Supérieure qui la forçait à stopper la pollution du ruisseau qui traverse le terrain de golf, la Ville de Montréal a dû creuser jusqu’au collecteur Toe Blake qui passe sous le parc et se déverse sur Meadowbrook. Elle cherchait ainsi à dévier le flot du collecteur afin d’empêcher la pollution qui provient de raccords inversés dans Côte-Saint-Luc et Montréal-Ouest. Il s’agirait d’une mesure temporaire, pendant que l’on cherche les raccords inversés et qu’on les corrige.

Lorsque la poussière sera retombée, Les Amis fera un suivi auprès de Montréal-Ouest pour en savoir plus sur la nouvelle allure du parc.

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LA COALITION VERTE DEMANDE UNE ENQUÊTE PUBLIQUE

SCANDALE AU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT DU QUÉBEC

Montréal, le 14 février 2020

Rebondissement étonnant en Cour supérieure du Québec, le ministère de l’Environnement du Québec a admis qu’il n’avait jamais refusé une demande de certificat d’autorisation de la part d’un promoteur. Jamais !!

Le Ministère a fait cet aveu lors des procédures d’injonction de la Coalition Verte pour mettre un terme à la destruction des milieux humides du Technoparc. Ces milieux humides abritent la plus grande variété et la plus grande densité d’oiseaux sur l’ile de Montréal et comptent parmi les meilleurs sites d’observation de la province.

Le ministère de l’Environnement avait livré des certificats d’autorisation permettant la mise en valeur du Technoparc sur la base de décomptes d’oiseaux faits par le promoteur en plein hiver, lorsque le nombre d’oiseaux et les variétés sont à leur plus bas. Le Ministère n’a pas demandé d’autres études et a même essayé de cacher ces études.

L’aveu du Ministère met au jour un terrible scandale au cœur même de l’administration appelée à protéger notre environnement. Nous savons maintenant que cette administration travaille pour les promoteurs et non pour l’environnement ni pour le public.

La Coalition Verte demande une enquête publique immédiatement afin d’examiner la procédure de livraison des certificats d’autorisation du Ministère et de revoir la validité de tous les certificats déjà émis; elle demande aussi un moratoire immédiat de la livraison de nouveaux certificats jusqu’à ce que l’enquête soit terminée et la procédure de livraison corrigée.

Les audiences au sujet de l’injonction de la Coalition Verte se sont terminées aujourd’hui et nous attendons désormais la décision du juge. La Ville de Montréal et le ministère de l’Environnement peuvent encore changer le cours des choses. La Coalition Verte implore la Ville d’abandonner le projet du Technoparc et de réparer les dommages à ce jour et demande au Ministère d’annuler les certificats d’autorisation émis aux promoteurs.

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30 années, 30 raisons

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Nous l’avons échappé belle

Soupir de soulagement à l’annonce de la décision de la Cour d’appel dans le cas de Meadowbrook Groupe Pacific contre la Ville de Montréal. La Cour d’appel a confirmé la décision de septembre 2017 de la Cour Supérieure qui avait rejeté la poursuite de  Meadowbrook Groupe Pacific chiffrée à 44 millions $.

On se souviendra que Meadowbrook Groupe Pacific alléguait dans cette affaire que la Ville de Montréal avait agi de mauvaise foi et que le refus de lui accorder un permis de construction pour son projet de Petite Rivière était en fait une expropriation déguisée, d’où la forte somme exigée en guise de compensation.

Le nœud gordien qui enserre Meadowbrook tient toujours cependant : le promoteur maintient sa poursuite contre Côte Saint-Luc pour un changement de zonage opéré en 2001 sur sa partie du terrain et conteste la décision de 2015 qui a vu tout le terrain désigné  comme Grand espace vert ou récréatif dans le cadre du schéma d’aménagement et de développement de l’Agglomération de Montréal.

Nous suivons ces cas et vous tiendrons au courant de leur évolution.

https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/201911/26/01-5251319-terrain-de-golf-meadowbrook-la-ville-de-montreal-obtient-gain-de-cause.php

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les pollinisateurs

Qu’est-ce qu’un pollinisateur ? Que font les pollinisateurs ?

Les pollinisateurs sont une espèce essentielle à la production alimentaire sur Terre. Les pollinisateurs sont des animaux – abeilles, papillons, papillons nocturnes, coléoptères, oiseaux et chauvesouris – qui se nourrissent de nectar et transportent le pollen entre les parties mâles et femelles d’une plante afin que la fertilisation ait lieu. Les pollinisateurs sont à l’œuvre dans 75 % des plantes qui produisent des aliments. Les fruits et petits fruits (pommes, mures, bleuets, framboises), les noix et les graines (graines de tournesol et de citrouille, amandes, sarrasin) ainsi que les légumes comme le poivron, la courge, les tomates et les pommes de terre ne peuvent se reproduire sans l’apport des pollinisateurs.

Pourquoi faut-il protéger les pollinisateurs ?

À l’échelle mondiale, les pollinisateurs sont décimés par les pesticides, les espèces invasives de plantes et d’animaux, de même que par de nouveaux parasites et des maladies. Leur habitat est détruit lorsque la terre est dégagée à des fins de développement, lorsque les allées et les remblais sont asphaltés, lorsque les haies et les arbres morts sont retirés, lorsque le paillis est répandu. Lorsque les prairies sont fauchées dès la floraison et que les parterres sont manucurés en arrachant les pissenlits, les sources d’alimentation des pollinisateurs –le pollen et le nectar – disparaissent. Et lorsque les pollinisateurs sont affamés et en péril, c’est la production alimentaire humaine qui est à risque. Chacun de nous peut contribuer à la solution en plantant des fleurs, des arbustes et des arbres indigènes qui produisent le nectar et le pollen qui nourrissent les pollinisateurs.

Comment créer une réserve de pollinisateurs chez vous

Dans un minuscule coin de votre jardin, dans des boites à fleurs ou des pots sur un balcon dans les milieux les plus urbanisés, nous pouvons créer des réserves de pollinisateurs – des zones riches en ressources libres d’insecticide – en plantant une variété de plantes riches en nectar et en pollen. Ne rien faire – conserver les haies, ne pas ramasser les feuilles en automne, laisser des flaques et des espaces humides – est tout aussi important à la conservation des pollinisateurs, car cela procure des habitats pour butiner et pour la nidification.

Voici quelques composantes des réserves de pollinisateurs :

Arbustes : conservez une variété d’arbustes indigènes ou patrimoniaux comme l’amélanchier, le sureau et le sumac qui fleurissent à divers moments afin d’attirer les abeilles et autres pollinisateurs tout au long de la belle saison.

Arbres : plantez des arbres ! L’aulne et l’érable rouge produisent du nectar tôt dans la saison. Le tilleul fleurit en été. Le peuplier baumier produit de la résine que certaines espèces de pollinisateurs utilisent dans la construction de leur nid.

Fleurs : les abeilles et les pollinisateurs favorisent surtout les fleurs pourpres, jaunes, blanches et bleues. Plantez des asters, de la colombine, des cosmos, de l’onagre, des tournesols, de l’hysope, de la vergerette, du chèvrefeuille, du pommetier.

Fines herbes : plantez des fines herbes. Les pollinisateurs ADORENT les herbes aromatiques comme le thym, la ciboulette, la sauge, la grande consoude, l’origan et la bourrache, qui produisent beaucoup de nectar. Un jardin de fines herbes sur votre balcon peut être un petit paradis pour les pollinisateurs.

« Mauvaises » herbes : mélilot, verge d’or, pois crapaud et autres « mauvaises » herbes sont d’excellentes sources de nectar ou de pollen. Renaturalisez certains endroits pour ces plantes.

Pelouses : plantez des fleurs sauvages plutôt que du gazon. Remisez la tondeuse et les pesticides.

Au printemps, laissez les pissenlits pousser afin d’aider les pollinisateurs à commencer la saison du bon pied alors qu’il y a encore peu de sources de nourriture. Laissez les feuilles sur le sol par endroits à l’automne pour la nidification.

Zones de nidification : Créez des endroits ou des structures de nidification en laissant les arbres morts et les branches sur place.

Il nous faut aussi conserver l’incroyable diversité des pollinisateurs. On pense d’emblée à l’abeille mellifère (introduite d’Europe) lorsque l’on parle pollinisateurs, mais il existe en fait plus de 400 espèces d’abeilles indigènes au Québec, dont 300 sont d’importants pollinisateurs. La plupart sont solitaires, ne vivent pas en colonies et ne produisent pas de miel. Plus de 50 espèces d’oiseaux d’Amérique du Nord se nourrissent de nectar et de fleurs, l’oiseau-mouche et l’oriole en particulier. À l’échelle mondiale, on compte 400 000 espèces de coléoptères et 170 000 espèces de papillons pollinisateurs. De nombreux pollinisateurs ne recueillent le pollen que de certaines espèces de plantes. Au Québec, le sumac, la courge et la citrouille, le chardon, et l’onagre attirent chacun une différente espèce d’abeille. Afin de protéger la biodiversité, il nous faut donc maintenir des ilots d’espèces qui attirent ces spécialistes.

L’observation des pollinisateurs, tout comme l’observation des oiseaux, est une occasion unique d’entrer en relation avec la nature. Regardez bien et vous verrez des pollinisateurs à l’œuvre dans les « mauvaises herbes » des lots en friche, le long des trottoirs et des remblais. Ils transportent le pollen qui nourrit la planète. En plantant et en conservant les plantes, arbres, arbustes et haies qui produisent des fleurs (et donc du nectar), nous pouvons aider à nourrir les pollinisateurs qui nous nourrissent à notre tour.

Sur Meadowbrook, les grands arbres et les marécages, les arbustes et les « mauvaises herbes » le long des remblais de chemin de fer sont un véritable paradis qui nourrit et abrite une incroyable diversité d’oiseaux et d’insectes pollinisateurs sur l’ile de Montréal.

photo: agpollinators.org

par Sally Cole

 

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Rivières perdues – 2e partie

Nous nous sommes penchés il y a quelque temps sur la pratique de réouverture des rivières perdues à travers le monde (http://lesamisdemeadowbrook.org/uncategorized/daylighting-les-rivieres/?lang=fr). Pas besoin de courir aussi loin, Montréal affichant quelques projets de son crû.  On peut rêver en regardant les cartes anciennes de Montréal où l’on dénombre une trentaine de ruisseaux et de rivières, en bonne partie disparus. Quelques braves se sont inspirés cependant de ces anciennes cartes pour faire revivre leur petit bout de rivière…

Le projet Bleue Montréal du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) au Québec, a ciblé cinq arrondissements à Montréal où l’on pourrait libérer d’anciennes rivières, en créer de nouvelles ou aménager des ruelles bleues. Trois d’entre eux, à savoir le Sud-Ouest et la rivière Saint-Pierre, Ville-Marie et le ruisseau St-Martin,  et Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension et le ruisseau Provost, ont fait l’objet d’études de faisabilité. Sophie Paradis,  directrice pour le Québec du WWF-Canada, mène ce projet en collaboration avec de nombreux experts et groupes locaux dont Isabelle Thomas de l’Université de Montréal.

Un chapelet de parcs et d’espaces verts à relier dans l’est de Montréal

La Coalition Sauvons le ruisseau Molson a pour sa part mis de l’avant le projet de parc-nature Ruisseau-de-la-Grande-Prairie, un corridor vert et bleu de 8 km qui s’étendrait du port de Montréal jusqu’à la rivière des Prairies dans le bassin versant du ruisseau Molson qui courait autrefois dans Mercier- Hochelaga-Maisonneuve, Saint-Léonard et Anjou. Le projet relierait une quinzaine de parcs, de marais, d’étangs, de boisés et de friches qui se trouve dans le lit de la rivière canalisée dans les années 1950.

https://drive.google.com/file/d/1hN1qpbrnjfHc-ryP9AcHBZWYwi_uvcrN/view

https://ruisseaumolsonreferences.blogspot.com/2018/06/carte-interactive-du-bassin-versant-du.html

La station de pompage Craig sous le pont Jacques-Cartier

Et pour les réunir tous, il y a le projet du Comité pour la sauvegarde des pompes Craig qui verrait l’ancienne station de pompage Craig, ce curieux bâtiment de pierre avec une très haute cheminée que l’on aperçoit sous le pont Jacques-Cartier , coincé entre l’avenue Viger et l’autoroute Ville-Marie(il porte même les armoires de la ville de Montréal), transformer en centre d’interprétation des rivières perdues et des infrastructures souterraines.

Danielle Plamondon et Pierre-Luc Rivest sont deux « drainers » qui ont exploré  la station de pompage et le collecteur d’égout en briques de 8 pi de diamètre qui y est relié. (Dans ce cas-ci, c’est la rivière Saint-Martin qui a été canalisée dans le collecteur Craig.) Construite en 1887, la station de pompage se voulait une solution aux inondations printanières, la station acheminant le trop plein vers le fleuve Saint-Laurent. Elle contient pratiquement tout l’équipement d’origine. Le bâtiment est abandonné depuis 1987.

https://www.facebook.com/Les-AmiEs-de-la-Station-de-Pompage-Craig-390682241655465/

https://drive.google.com/file/d/1x1jVkeFZMGvo0Urt-zxQnbpMwSrlqmBl/view?fbclid=IwAR1gkvmYZfv1p9YHehyb2UAl6EraD0cq0n2m6GylejaGDD9yDcojK9Jno6M

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Le corridor vert d’Hydro Québec pourrait-il donner accès à Meadowbrook aux résidents de Saint-Pierre?

Depuis de nombreuses années, l’un des principaux obstacles à la création d’un parc sur Meadowbrook a été la présence des chemins de fer qui empêchent les résidents de Saint-Pierre d’avoir accès au terrain.

Hydro Québec a récemment annoncé un projet de corridor vert qui pourrait offrir une solution. Dans le cadre de la modernisation de ses lignes de distribution entre les stations Saraguay et Aqueduc, Hydro Québec entend créer un corridor de biodiversité et de transport actif (marche, vélo) de 18 km. Les travaux d’une valeur de 500 millions $ devraient être terminés en 2025. Pour plus d’information, vous pouvez visiter https://www.hydroquebec.com/aqueduc-saraguay/en/

Il s’agit de tout un processus puisque Hydro Québec doit obtenir l’approbation du ministère de l’Environnement, de la Régie de l’énergie et du BAPE. Hydro consulte aussi les intervenants tout au long du corridor afin de s’assurer de répondre aux  besoins locaux.

Nous parlons ici des lignes qui circulent dans l’emprise  à l’arrière du chemin Roxton à Montréal Ouest et qui intersectent l’extrémité sud de Meadowbrook, où l’on trouve déjà un sentier informel. Hydro Québec semble penser que si l’organisme gouvernemental et leur partenaire, la Ville de  Montréal, ainsi que les citoyens faisaient pression auprès du CP, l’entreprise serait plus ouverte à la réalisation de passerelles au-dessus de ses rails.

C’est à suivre….

 

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Des liens à créer

L’idée n’est pas nouvelle, mais elle vaut la peine d’être répétée…

Notre carte du sud-ouest de Montréal montre tout le potentiel du secteur qui, avec un peu d’effort, pourrait devenir un fabuleux terrain de jeux et permettre à la faune aussi de circuler sur le territoire.

Les cyclistes connaissent déjà la piste du canal de Lachine, celle du canal de l’Aqueduc et la magnifique piste cyclable des Berges qui traverse les arrondissements de LaSalle et de Verdun.

Les photographes se délectent de la faune du parc des Rapides et du parc Angrignon et les ornithologues amateurs profitent de la présence de nombreuses espèces d’oiseaux sur la falaise Saint-Jacques.

Dans les cartons, il y a la bande verte le long de la Falaise, le parc-nature Turcot et la dalle-parc entre les arrondissements de Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce et Le Sud Ouest.

Comment relier tous ces morceaux en une trame verte pour le sud-ouest de Montréal qui puisse à la fois profiter aux résidents de Lachine, Saint-Pierre, Côte Saint-Luc, Montréal-Ouest, Notre-Dame-de-Grâce, LaSalle, Le Sud-ouest et Verdun?

Nous attendons vos suggestions!

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Sur les traces de la rivière Saint-Pierre d’antan

Ce qu’il a été convenu d’appeler la mare Vincent Eggen, une résurgence d’un ancien marais

Dans le cadre des Promenades de Jane 2019, Les amis du parc Meadowbrook et Revitalisation Saint-Pierre ont organisé deux promenades sur le thème de l’historique rivière Saint-Pierre.

Notre guide, l’historienne de l’environnement Laetitia Deudon (Université de Montréal/Université de Valenciennes), a fait de la rivière une partie de son sujet de thèse de doctorat et mené des recherches à Montréal, Ottawa, New York et Aix-en-Provence pour retracer l’évolution de la rivière à travers les siècles.

L’histoire environnementale s’intéresse aux relations entre la société et son environnement et comment l’un influence l’autre. Ses principaux outils sont les cartes anciennes, les archives écrites, les données archéologiques, mais aussi la toponymie (le nom des endroits, les rues notamment) et les morphogènes, c’est-à-dire des éléments du paysage actuel qui conservent la mémoire d’environnements anciens.

Parlant de nom, nous avons appris que l’appellation Saint-Pierre, que l’on a attribuée à la rivière, au lac, à l’ancienne ville et aussi à une rue, rappelle Pierre Chevrier baron de Fancamp, un noble picard qui comptait parmi les fondateurs de la Société de Notre-Dame, à l’origine de la colonisation de Montréal. Autre toponyme intéressant à Saint-Pierre, la rue du Moulin. Les rues appelées de la sorte réfèrent le plus souvent à des moulins à vent, mais ceux-ci se trouvaient plus loin à l’entrée de Lachine et à la sortie du lac Saint-Pierre. Dans ce cas-ci, il s’agirait plutôt d’un moulin à eau qui se trouvait dans les parages. On retrouve par ailleurs un morphogène de la rivière dans la forme du boulevard Saint-Joseph à Lachine, la rue décrivant un coude qui correspond à celui de la rivière d’autrefois.

La rivière Saint-Pierre est particulièrement difficile à retracer : certaines cartes comportent des erreurs, d’autres ne l’indiquent pas et elle réapparait sur d’autres cartes à un nouvel endroit. Les premières cartes et écrits remontent au milieu du 17e siècle et parlent de prairies fertiles, de chasse et de pêche abondantes le long de ses rives. On parlait par endroit d’une rivière de 10 à 12 pieds de largeur, une rivière à régime pluvial qui méandrait en terrain plat. La main de l’homme se fait déjà sentir lorsque le défrichement et la mise en culture sous le régime seigneurial français transformèrent le paysage et que les aménagements hydrauliques, de plus en plus nombreux, accentuèrent les débordements de la rivière, notamment à la fin du 18e et au début du 19e siècles.

Les autorités coloniales essayèrent dès la fin du 17e siècle de mettre cette rivière sinueuse à leurs mains en la redressant pour la rendre navigable afin d’assurer le transbordement des marchandises et d’alimenter les moulins des seigneurs sulpiciens. Un premier effort de canalisation dans les années 1680-1700 achoppa, le roc du sous-sol montréalais s’avérant un formidable obstacle aux constructeurs d’alors.

Par la suite, l’histoire de la rivière Saint-Pierre est intimement liée à la réalisation du canal Lachine. De ressource, la rivière devient au 19e siècle nuisance par ses débordements fréquents et son insalubrité grandissante. On y jetait en effet les déchets domestiques, agricoles et industriels. Les travaux du canal Lachine reprennent alors de plus belle. Un premier collecteur, le collecteur William dont une section est visible au musée Pointe-à-Callière, est réalisé en 1832. Un « bijou d’ingénierie victorienne », cette conduite en maçonnerie enfouit la rivière à son extrémité est. De nouvelles vagues de travaux se succèdent en 1897,  en 1914-1915 puis en 1932 avec la réalisation du grand collecteur Saint-Pierre, un ouvrage en béton cette fois qui finit d’enterrer la rivière et finalement dans les années 1960. La rivière disparait à toute fin pratique du paysage.

Le développement économique et la pensée hygiéniste, qui ciblait les eaux dormantes et asséchait les marais, ont finalement eu raison du cours d’eau (comme de plusieurs autres à Montréal) dont il ne reste que 200 mètres encore visibles à Meadowbrook aujourd’hui.

Pour plus d’information sur le système d’égouts de Montréal, visitez https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gouts_de_Montr%C3%A9al

Et une carte à l’appui pour les mordus de cartographie  http://undermontreal.com/map/

 

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Les Amis demandent l’aide du ministre de l’Environnement

Les Amis du parc Meadowbrook a écrit au ministre de l’Environnement Benoit Charrette, lui demandant d’intervenir dans un projet qui mettrait à mal l’une des dernières sections encore visibles de l’historique rivière Saint-Pierre qui traverse le terrain de Meadowbrook.

Le cours d’eau est contaminé par des eaux usées provenant du collecteur Toe Blake. Des tests ont démontré que la pollution provient de raccordements inversés dans les villes de Côte-Saint-Luc et de Montréal-Ouest. La Ville de Montréal est au courant du problème depuis 2002 et a fait une étude exhaustive du collecteur en 2014, mais le problème persiste.

Un juge de la Cour Supérieure a ordonné à la Ville de Montréal de cesser de polluer la rivière d’ici la fin de 2019. Pour aller au plus vite, la Ville a décidé de détourner le collecteur par temps sec jusqu’à ce que les raccordements croisés soient corrigés.

Les Amis se dit préoccupé de la solution envisagée. Certes, cela réduirait la pollution, mais cela assécherait la rivière et se ferait au détriment de l’écosystème sur les berges de la rivière. Cela affecterait aussi le système hydrographique puisque la rivière draine le terrain qui inonde au printemps avec la fonte des neiges et les fortes pluies formant des étangs temporaires adoptés par les oiseaux migrateurs comme lieu de ravitaillement.

Les Amis a demandé au ministre s’il n’y avait pas lieu de demander une étude d’impact de la déviation et de forcer les trois municipalités à collaborer pour trouver une solution moins dommageable.

Cinq autres organismes environnementaux ont aussi signé la lettre, le CRE-Montréal y allant de sa propre lettre.

La lettre se trouve ci-bas.

 

Le 6 mars 2019.

M. Benoit Charette

Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

Objet : Demande de certificat d’autorisation pour la déviation du collecteur Toe Blake à Montréal

 

M. le ministre,

Je suis directrice du groupe environnemental Les Amis du parc Meadowbrook.

Depuis trente ans, notre groupe défend du développement immobilier un terrain de golf de 57 hectares qui se trouve à cheval sur l’arrondissement de Lachine et la ville de Côte-Saint-Luc dans le sud-ouest de Montréal. Le terrain n’est pas propice au développement, étant entouré – et traversé – par des rails de chemin de fer. Notre objectif est d’en faire un parc nature accessible à tous. Nous avons d’ailleurs obtenu la désignation Grand espace vert ou récréatif pour le terrain en 2015 dans le Plan métropolitain d’aménagement durable (PMAD).

Nous sommes préoccupés du sort de la rivière qui traverse ce terrain, un des rares endroits à Montréal où l’on peut encore voir l’historique rivière Saint-Pierre qui coulait autrefois du flanc de la Montagne jusqu’à Verdun et qui a été ensuite raccordée à la petite rivière Saint-Pierre qui, elle, se jette dans le Saint-Laurent à la Pointe-à-Callières, le berceau de la ville de Montréal.

Nous ne voulons en aucun cas que cette rivière soit enfouie ou canalisée : nous aimerions plutôt la voir réhabiliter. Nous avions d’ailleurs applaudi la décision de la Cour supérieure de juin 2018 (dossier 500-17-079150-135, ci-joint) qui forçait la ville de Montréal à cesser de polluer la rivière, mais les choses ne sont jamais si simples.

La Ville de Montréal sait depuis au moins 2002 que le ruisseau est contaminé grâce aux études du Réseau de suivi des milieux aquatiques (RSMA). La pollution provient en fait du collecteur Toe Blake qui va de la Ville de Mont-Royal, traverse les villes de Côte-Saint-Luc, Montréal et Montréal-Ouest pour se déverser sur le golf Meadowbrook à la hauteur du parc Toe Blake dans Montréal-Ouest. Le collecteur est contaminé par des raccordements croisés situés dans les villes de Côte-Saint-Luc et Montréal-Ouest. La Ville de Montréal avait d’ailleurs entrepris en 2014 une analyse très rigoureuse du collecteur, regard par regard (160 prélèvements en tout) et avait repéré 167 raccordements fautifs à Côte-Saint-Luc et 51 à Montréal-Ouest (copie du rapport est ci-joint).

Nous avons travaillé avec la Société pour vaincre la pollution (SVP) qui, à partir de ce rapport, a repéré les secteurs où se trouveraient les raccordements inversés de même que les adresses des propriétés touchées. Nous avons remis ces adresses aux trois municipalités concernées.

Nous avons plaidé auprès des villes de Montréal, Côte-Saint-Luc et Montréal -Ouest, de même qu’à l’Agglomération, mais n’avons obtenu que des réponses partielles. Après des tests de fumée, la ville de Côte-Saint-Luc n’aurait rien trouvé (!) tandis qu’après des tests de rhodamine, la ville de Montréal-Ouest aurait réglé neuf cas de raccordement croisé et réorienterait ses efforts de réfection des rues à l’avenir vers les rues où se trouverait le plus grand nombre de raccordements problématiques. Ne pourrait-on pas à tout le moins reprendre l’échantillonnage de l’étude du collecteur Toe Blake dans les secteurs les plus polluants afin de savoir une fois pour toutes ce qu’il en retourne ?

Pour faire vite –la Cour supérieure a donné à la Ville de Montréal jusqu’à  la fin de 2019 pour stopper la pollution –Montréal a décidé de détourner le collecteur Toe Blake en amont de la rivière, de manière temporaire à ce que l’on nous dit, jusqu’à ce que les raccordements croisés soient corrigés.

Le fait de détourner ainsi le collecteur par temps sec nous préoccupe à plusieurs titres. Il réduit à n’en pas douter la pollution du cours d’eau, mais entrainerait cependant l’assèchement de la rivière pendant ces périodes, privée qu’elle serait de son alimentation.   Une telle mesure causerait des dommages importants à la flore riveraine qui s’est implantée depuis que le propriétaire a cessé de tondre la pelouse jusqu’au bord de l’eau. Il y a plus cependant : c’est tout le système hydrographique qui serait affecté, puisque la rivière draine le terrain qui inonde au printemps, à la grande joie des oiseaux migrateurs qui en ont fait un arrêt dans leur périple annuel. Avouez qu’un tel spectacle n’est pas banal en pleine ville de Montréal. En vertu de l’article 31.34 de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), ne pourrait-on pas demander des études sur l’impact d’une telle déviation? Le ministère ne pourrait-il pas aussi en vertu de l’article 31.33 de cette même loi forcer les trois municipalités concernées à se concerter pour trouver une solution moins dommageable?

De nombreux autres groupes environnementaux et communautaires appuient notre démarche comme vous pouvez le constater aux signatures qui accompagnent cette lettre. Nous voulons tous sauver la rivière, la tendance voulant que les villes rouvrent les cours d’eau enfouis par le passé afin d’alléger les problèmes de surverse et la facture de traitement des eaux (voir notre article http://lesamisdemeadowbrook.org/uncategorized-fr/daylighting-les-rivieres/?lang=fr)

Nous vous remercions de prendre en considération nos inquiétudes et nous en remettons à votre bon jugement pour empêcher la perte de l’un des derniers tronçons encore visibles de la rivière Saint-Pierre.

Veuillez agréer, monsieur le ministre, nos sentiments les plus distingués

 

Louise Legault, directrice, Les Amis du parc Meadowbrook

 

Daniel Green, président, Société pour vaincre la pollution

Georges Hébert, STOP

Lisa Mintz, présidente, Les amis du parc Angrignon  et Sauvons la Falaise

Gareth Richardson, président, Coalition Verte

Jonathan Théorêt, directeur, Groupe de recherche appliquée en macroécologie (GRAME)

 

cc Madame Valérie Plante, maire de Montréal

M. Luc Ferrandez, responsable des Grands parcs, des Espaces verts et des Grands projets, Ville de Montréal

Maire Mitchell Brownstein, Côte-Saint-Luc

Maire Benny Masella, Montréal-Ouest

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L’accès au parc Meadowbrook

https://www.openstreetmap.org/about

Pour que Meadowbrook devienne un parc nature accessible à tous, encore faut-il que la population y ait justement accès.

La carte montre tout plein de possibilités qui pourraient être réalisées avec un peu de bonne volonté.

Pour le moment, le seul accès existant se trouve au bout du chemin de la Côte-Saint-Luc dans la municipalité du même nom. Or, il se trouve que les rues Guelph et Mackle, toujours à Côte Saint-Luc, pourraient aussi donner accès au futur parc, moyennant le prolongement de Mackle jusqu’à l’endroit et l’ouverture des grilles à la fin de Guelph.

Afin de réduire le trafic sur la rue Saint-Jacques dans le quartier Saint-Pierre, certains suggèrent le prolongement de la 1re Avenue jusqu’à Norman et éventuellement Meadowbrook, notamment dans le cadre de la réfection de l’échangeur Saint-Pierre. Pas une mince tâche, car cela nécessiterait de traverser des voies ferrées à deux endroits. Un tel projet donnerait cependant accès à Meadowbrook à la population de Saint-Pierre (il existe déjà un tunnel sous la voie ferrée dans l’axe Broughton/Norman).

Une autre avenue intéressante (pour les piétons, cette fois) se trouve tout à fait à la pointe sud du golf, où il intercepte l’emprise d’Hydro-Québec (le pointillé en bleu). Un chemin piétonnier est déjà aménagé le long de la voie ferrée, un sentier qui traverse les cours arrière et les potagers des résidents. Il ne maque qu’un petit bout à la fin pour se rendre à Meadowbrook.

En autobus, l’usager emprunterait la ligne 162 sur Westminster puis la 103 sur Côte-Saint-Luc. Il pourrait choisir de suivre à pied l’emprise d’Hydro-Québec pour découvrir ce joli coin peu connu.

Pour les cyclistes, il y a encore du travail à faire cependant. La piste sur de Maisonneuve se poursuit jusqu’à Westminster avant de filer sur Broughton pour rallier celle du canal Lachine à bonne distance de Meadowbrook. Autre problématique : le lien entre la future bande verte au pied de la falaise Saint-Jacques et la piste de Maisonneuve, qui n’est pas assuré malgré les représentations de Les Amis du parc Meadowbrook à cet effet.

Un dossier à suivre donc…

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Bénévoles recherchés!

Les Amis du Parc Meadowbrook est un groupe dynamique dont la mission est de transformer Meadowbrook, un espace vert d’une superficie 57 hectares qui chevauche la ville de Côte Saint-Luc et l’arrondissement de Lachine, en un parc nature urbain patrimonial accessible à tous. Le groupe est aussi impliqué dans la lutte pour la préservation d’espaces verts sur l’Île de Montréal.

Si vous aimeriez contribuer à sa mission et partager vos compétences, voici quelques suggestions:

Comité des communications

Si vous êtes un génie informatique qui spécialise en WordPress ou en Wiki, nous aimerions recevoir votre aide pour notre site web (www.lesamsidemeadowbrook.org) et pour notre projet écomap (www.montrealecomap.com). Nous aurions aussi besoin d’aide avec nos pagesFacebook (www.facebook.com/sosmeadowbrook) et Twitter (@ParcMeadowbrook).

Les Amis célèbre son 30e anniversaire en 2019! Nous avons tout plein d’idées et besoin de plein de monde pour les réaliser!  Il ne faut pas non plus oublier les sous : l’argent est le nerf de la guerre et si vous vous connaissez en collecte de fonds, nous avons besoin de vous!

Les Gardiens de Meadowbrook

Ceci est une initiative spéciale pour protéger Meadowbrook jusqu’à ce qu’il devienne un parc naturel. Plusieurs projets sont présentement en considération : des maisonnettes et des mangeoires d’oiseaux, des activités de ski de fond et de raquette en hiver, des routes d’accès à la Falaise Saint-Jacques et à Meadowbrook, etc.

La recherche compréhensive d’information, la collaboration et la négociation sont des compétences recherchées dans ces cas.

Sauvons la Falaise

Les Amis et Sauvons la Falaise (www.sauvonslafalaise.ca) sont des organisations partenaires. La mission de Sauvons la Falaise est de protéger l’écoterritoire de la Falaise Saint-Jacques, une région qui s’étend sur 4 kilomètres (de Montréal-Ouest jusqu’à Westmount) et longe le boulevard Saint- Jacques.

Voici une tâche spéciale pour ceux qui sont doués en géographie : nous avons besoin de créer une carte de la Falaise avec des coordonnées GPS.

Pour ceux qui s’intéressent à la chose politique, vous seriez sûrement intéressés à devenir bénévoles pour les conférences de Bon Voisinage Turcot qui se dérouleront à Notre-Dame-de-Grâce et au Sud-Ouest, ainsi que pour assister aux séances du conseil municipal.

 

Veuillez nous contacter par adresse courriel (lesamisdemeadowbrook@gmail.com) afin d’en apprendre plus sur Les Amis du Parc Meadowbrook et pour nous aider à rendre Meadowbrook plus accessible à tous.

Merci de votre intérêt!

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Les Amis appuie la création du parc-nature de la Falaise Saint-Jacques

Les Amis du Parc Meadowbrook (Les Amis) appuie entièrement la création du parc-nature de la Falaise Saint-Jacques dans un mémoire présenté à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) le 20 novembre dernier.

Les audiences de l’OCPM portaient sur un projet de la Ville de Montréal de créer un parc-nature de 30 hectares à côté du nouvel échangeur Turcot, parc qui comprendrait un lac, des boisés et un lien nord-sud au-dessus de l’autoroute pour les piétons et les cyclistes.

« Les Amis du Parc Meadowbrook et d’autres groupes environnementaux de même que des milliers de résidents des arrondissements CDN/NDG et Le Sud-ouest ainsi que des résidents de toute l’Ile qui veulent voir la Ville protéger les espaces verts et les anciennes terres agricoles du développement applaudissent la volonté de la Ville de Montréal de créer un parc-nature de la Falaise Saint-Jacques qui réunit le boisé de la Falaise Saint-Jacques — actuellement un écoterritoire – et l’ancienne cour Turcot », note le mémoire.

Un parc sur la Falaise, un long escarpement qui borde la zone Turcot, enlèverait de la pression sur le parc du Mont Royal, poursuit Les Amis, en ajoutant qu’un autre parc semblable à Meadowbrook ferait de même. Ensemble, ils réduiraient le trafic automobile dans CDN/NDG et les émissions de GES et amélioreraient la fluidité du trafic.

Les Amis a été créé par des citoyens il y a 29 ans afin de protéger le terrain de golf Meadowbrook du développement résidentiel et le transformer en un parc-nature de 57 hectares. Le mémoire rappelait que même si la Falaise Saint-Jacques et Meadowbrook ne sont pas contigus, ils sont inter reliés, car la faune utilise ces deux espaces. Le corridor ferroviaire permet aux animaux de passer d’un site à l’autre. Un corridor piétonnier et cycliste pourrait aussi être créé entre ces deux espaces.

Le mémoire soulignait que la Falaise Saint-Jacques sert de dépotoir depuis de trop nombreuses années. En tant que parc, elle serait nettoyée, des arbres indigènes pourraient y être plantés et les animaux qui y vivent seraient mieux protégés.

Le parc nature de la Falaise Saint-Jacques serait une bonne occasion de rappeler la présence du Lac à la Loutre, aussi connu sous le nom de Lac Saint-Pierre. Ce lac disparu était alimenté par la rivière Saint- Pierre qui a été enfouie depuis des décennies. On retrouve d’ailleurs sur Meadowbrook l’une des dernières sections encore visibles de la rivière.

Les Amis a noté que le projet de parc sur Turcot comprenait la création d’un lac et que ce lac pourrait faire partie d’un projet de réouverture de la rivière Saint-Pierre. Les eaux pluviales recueillies par des collecteurs pourraient être remontées à la surface et ainsi créer un plus grand lac qui aurait tous les avantages d’un lac, soit la biodiversité, l’atténuation des inondations et la biorémédiation.

Les Amis a finalement exprimé le souhait que la ville crée une ceinture de parcs autour du centre de Montréal avec Meadowbrook, le mont Royal, la Falaise, le nouveau parc Turcot et le parc Angrignon comme pièces maitresses.

Vous pouvez lire notre mémoire à

http://ocpm.qc.ca/sites/ocpm.qc.ca/files/pdf/P98/7.11_les_amis_du_parc_meadowbrooks.pdf

Toute la documentation sur la consultation et les présentations d’autres groupes et individus se trouvent à l’adresse suivante

http://ocpm.qc.ca/fr/parc-nature/documentation

 

 

 

 

 

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“Daylighting” les rivières

par Sally Cole

Le « Daylighting »:  une tendance mondiale qui transforme les villes au 21e siècle

Les cours d’eau étaient autrefois les poumons et les artères de l’urbanisation. La plupart des villes du monde ont cependant enfoui leurs cours d’eau fondateurs sous le béton ou les ont intégrés à leur réseau d’égout sous les routes, les autoroutes, les maisons et les usines. L’enfouissement des rivières a dégradé les habitats et augmenté la pollution ainsi que les couts du traitement de l’eau et de la gestion des déchets. Il a aussi augmenté les inondations et les dommages causés par ces évènements qui se multiplient avec le réchauffement de la planète.

Qu’est-ce que le « Daylighting » ?

Le Daylighting (la réouverture en français) est un processus d’enlèvement du béton et des canaux qui recouvrent et obstruent les rivières et les ruisseaux d’origine et de revitalisation des zones humides et du flot d’origine. La réouverture fait partie d’une stratégie plus large de gestion des inondations et de traitement des eaux et essaie de corriger la négligence des villes qui continuent de polluer leurs rivières.

L’ancien cours de la rivière Saint-Pierre croise la piste cyclable du canal Lachine.

Pourquoi rouvrir un cours d’eau ?

Le retour des rivières urbaines perdues en retirant les canaux et en réintégrant le cours des rivières dans les villes fait partie d’un mouvement mondial de redécouverte des rivières urbaines. Au 21e siècle, les villes et les citoyens avant-gardistes – à Londres, New York, Séoul, Zurich, Berkeley – rouvrent leurs rivières historiques afin de stopper la pollution, de mettre fin à la dégradation environnementale et d’augmenter l’habitabilité et la viabilité future de leur ville.

Ces villes ont noté les effets suivants :

– réduction des couts de traitement de l’eau

– aide à la gestion des inondations

– augmentation de la valeur foncière

– revitalisation des habitats naturels avec le retour de plantes, d’arbres, de poissons et d’oiseaux indigènes et d’autres animaux sauvages

– ajout de corridors verts, de pistes cyclables et de sentiers piétonniers qui assurent une meilleure connectivité à l’intérieur des quartiers et entre eux

– augmentation de la santé sociale et de l’engagement bénévole citoyen

– création d’occasions en tourisme et dans des secteurs d’affaires connexes.

Montréal a le pouvoir de se joindre à cette tendance urbaine et d’investir dans l’avenir de notre ville en mettant à jour l’historique rivière Saint-Pierre, la rivière sur laquelle elle a été fondé.

Modèles de succès à travers le monde

Depuis 2009, Londres a ouvert plus de 17 km de cours d’eau. À travers le Royaume-Uni, les gouvernements municipaux ont intégré la réouverture dans la règlementation sur la gestion de l’eau et des inondations.

Zurich, qui a entrepris plus de ces projets que toute autre ville au monde, a surveillé, documenté et analysé les avantages sociaux, environnementaux et économiques. Elle a constaté la réduction des couts de traitement des eaux usées au chapitre économique. Retirer l’eau propre des égouts et la rediriger vers les rivières et les ruisseaux d’origine réduit le montant d’eau qui va aux installations de traitement des eaux usées. Zurich observe aussi une hausse de l’appétit et de l’engagement public pour retrouver ces espaces perdus et améliorer la qualité de vie dans la ville. https://www.weforum.org/agenda/2017/09/daylighting-is-a-new-trend-that-s-transforming-cities/

La réouverture du Cheonggyecheon à Séoul, en Corée du Sud, a transformé un secteur pollué et à criminalité élevée en canal de dérivation majeur lors d’inondation et en parc public de 10,9 km en plein centre de la ville qui a réhabilité le secteur et attire plus de 60 000 visiteurs chaque jour. La restauration de deux ponts historiques sur la rivière et les modifications apportées à la circulation au centre de la ville a réduit de 2,3 % le volume d’automobiles qui entrent au cœur de la ville chaque jour et augmenté l’utilisation de l’autobus et du métro. En plus de réduire la pollution de l’air, la réouverture du Cheonggyecheon a créé un environnement sain et naturel qui aide à rafraichir la température de 3,6 °C comparativement à d’autres secteurs de Séoul.   https://en.wikipedia.org/wiki/Cheonggyecheon

La réouverture de la rivière Sawmill à Yonkers, dans l’état de New York, a créé un corridor vert dynamique et revitalisé le centre de la ville.

http://www.sawmillrivercoalition.org/whats-happening/daylighting-the-saw-mill-river-in-yonkers/.

Afin de réduire le risque d’inondations, à la suite de l’inondation de centaines de sous-sols en 1999, la ville de Dubuque, Iowa, a lancé une étude d’ingénierie. La principale recommandation de l’étude était de restaurer une section d’un mile de long du ruisseau Bee qui coule au centre de la ville. https://www.americanrivers.org/conservation-resource/daylighting-streams-breathing-life-urban-streams-communities/

Afin de gérer les inondations fréquentes au centre de Kalamazoo, Michigan, les ingénieurs de la ville ont trouvé que la réouverture du ruisseau Arcadia serait moins dispendieuse que la reconstruction et l’expansion du système de canalisation centenaire.

Les Amis du Parc Meadowbrook veulent rouvrir la rivière Saint-Pierre !

La première étape d’un projet de réouverture est la cartographie d’une rivière enfouie sous la ville. Le cours de la rivière Saint-Pierre est bien connu – depuis sa source au Mont Royal à travers ses divers tributaires et jusqu’à son embouchure sur le fleuve Saint-Laurent à Pointe-à- Callière.

La Rivière Saint-Pierre, 1834 par A. Jobin, du BAnQ http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2243990?docsearchtext=ile%20de%20Montreal%201834

L’étape suivante est la restauration culturelle de la rivière. Cette étape reconnait la présence d’une rivière enfouie à l’aide d’indicateurs, d’art public et d’activités pour informer le public de son histoire et de son rôle écologique afin de sensibiliser la population aux enjeux environnementaux et aux couts économiques engendrés par l’enfouissement des rivières.

Dans le cas de Montréal, la ville a enfoui la rivière Saint-Pierre et l’a canalisée dans son système d’égout au point où il ne reste plus que 200 mètres de la rivière encore visibles en surface – dans le terrain de golf Meadowbrook. Et ces 200 mètres sont très pollués par des raccordements illégaux au système pluvial qui alimente le ruisseau. Des membres de Les Amis du Parc Meadowbrook ont commencé le travail de restauration culturelle de la rivière Saint-Pierre en organisant une balade à vélo annuelle le long de la rivière, de Meadowbrook à Pointe-à- Callière. https://www.facebook.com/search/top/?q=ballade%20de%20la%20rivi%C3%A8re%20saint-pierre%20river%20ride

Le but ultime de la réouverture est bien entendu la restauration naturelle : la revitalisation de toute une rivière ou de sections afin de recréer l’écologie et les habitats d’origine comme cela se doit, comme les poumons et les artères d’une communauté.

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La rivière Saint-Pierre, rivière perdue de Montréal

par Sally Cole

Cet article a été initialement publié en 2018.  Il a été largement révisé, et republié le 12/03/2021.

L’histoire de la rivière Saint-Pierre est profondément liée à celle de Montréal. L’histoire de la rivière raconte le développement de la ville elle-même. Pourtant, la plupart des Montréalais ignorent son existence.

Depuis longtemps détournée et enfouie dans les égouts et les canaux de la ville, la rivière Saint-Pierre est aujourd’hui largement invisible. C’est une rivière perdue.

La rivière Saint-Pierre en des jours meilleurs

Aujourd’hui, de nombreuses villes dans le monde récupèrent et renaturalisent leurs rivières perdues pour en faire des sites historiques, des attractions touristiques, des parcs récréatifs et des habitats diversifiés pour les plantes et les animaux. Le tronçon le plus visible du réseau de la rivière Saint-Pierre qui reste aujourd’hui en surface mesure 200 mètres de long et traverse l’espace vert de 57 hectares du club de golf Meadowbrook dans l’ouest de Montréal. Pourtant, même ce vestige de la rivière pourrait succomber à l’assèchement et disparaitre.

Pendant des millénaires, le riche habitat fluvial et les milieux humides de l’ile de Montréal ont soutenu les activités de chasse, de pêche, de cueillette et d’agriculture des peuples autochtones. Lorsque Samuel de Champlain a vu l’ile pour la première fois en 1611, il a rapporté que les rivières et les ruisseaux regorgeaient de poissons. Le gibier à plumes y foisonnait. Les fraises, les arbres fruitiers et les noix prospéraient. Le réseau de rivières et de ruisseaux de l’ile de Montréal permettait de traverser l’ile en évitant les eaux puissantes du Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. Les prés avoisinants offraient un sol fertile pour cultiver et fournir de la nourriture à la colonie que de Maisonneuve fonda 30 ans plus tard sous le nom de Ville-Marie. La colonie s’est développée en devenant une plaque tournante du commerce des fourrures en Amérique du Nord puis un port pour l’exportation du bois vers l’Europe.

La rivière Saint-Pierre compte parmi plus de 30 rivières et ruisseaux qui traversaient autrefois l’ile de Montréal. Prenant sa source dans les ruisseaux du mont Royal, la rivière Saint-Pierre s’écoulait par plusieurs affluents à travers Côte Saint-Luc, Ville Saint-Pierre, Saint-Henri et Verdun. Elle s’écoulait par l’escarpement de Notre-Dame-de-Grâce (aujourd’hui la Falaise Saint-Jacques), drainant les terres hautes et s’élargissant dans un lac en contrebas qui était appelé lac Saint-Pierre ou lac à la Loutre, aujourd’hui le site de l’échangeur Turcot. La rivière se jetait finalement dans le fleuve Saint-Laurent en face de l’ile des Sœurs.

Première déviation

À la fin du XVIIe siècle (vers 1697), les Sulpiciens, qui avaient obtenu en 1657 la seigneurie de Ville-Marie, construisirent le canal Saint-Gabriel pour amener l’eau de la rivière Saint-Pierre plus près de la ville afin d’augmenter le débit d’eau alimentant leurs moulins. Les eaux du lac à la Loutre se sont progressivement asséchées. Dans les années 1820, on creuse un tunnel sous le nouveau canal de Lachine pour contrôler l’érosion de la rivière Saint-Pierre.

Éventuellement, la rivière Saint-Pierre canalisée rejoignit d’autres cours d’eau, dont le ruisseau Prud’homme qui drainait NDG et le ruisseau Saint-Martin qui drainait le Plateau, pour former la Petite Rivière qui coulait en bordure de Griffintown, traversait la Place d’Youville et se jetait dans le Saint-Laurent à la Pointe à Callière. En 1832-1838, le système Saint-Pierre-Petite Rivière a été incorporé au premier égout en pierre de la ville, le collecteur William, que l’on peut visiter aujourd’hui au musée Pointe-à-Callière .

Tout au long du 19e siècle, la ville en voie d’industrialisation a redressé, dragué et détourné le réseau de la rivière Saint-Pierre-Petite Rivière, tout en construisant le réseau d’aqueduc de la ville, en fournissant de la vapeur pour faire tourner les moteurs de l’industrie et en développant le réseau d’égouts urbains. Au milieu du XIXe siècle, lorsque les premières gares de triage ont été construites, le lac à la Loutre n’était guère plus qu’un marais (qui a néanmoins réussi à avaler deux locomotives). Au début du XXe siècle, plus d’un tiers de la rivière avait disparu dans les égouts.

Dans les années 1950, la construction de nouveaux logements dans la banlieue de Côte-Saint-Luc a recouvert des sections ouvertes de l’affluent du Petit-Saint-Pierre ; le centre commercial Côte-Saint-Luc a été construit sur une zone humide du bassin de drainage de la rivière Saint-Pierre. Les 200 mètres de l’ancien réseau de la rivière Saint-Pierre qui subsistent aujourd’hui sont dus au fait que cet affluent, le Petit Saint-Pierre, était un élément clé de l’aire récréative de 57 hectares que le Canadien Pacifique a créée pour ses travailleurs après la Première Guerre mondiale et qui est devenue, au milieu du XXe siècle, le terrain de golf Meadowbrook.

En 2006, le promoteur immobilier Groupe Pacific a acheté le terrain de golf pour y construire un ensemble résidentiel appelé « Petite Rivière ». La société a soumis une proposition à la Ville de Montréal pour développer le côté Lachine du site. Le plan prévoyait la construction de plus de 1600 unités résidentielles, tout en conservant les 31 hectares situés à Côte-Saint-Luc comme terrain de golf à neuf trous. La proposition comprenait cinq mesures clés pour créer ce nouveau quartier, la première étant à ramener la Petite Rivière à la vie en tant que rivière saine et restaurée. La Ville a finalement rejeté la proposition du promoteur.

Problèmes de pollution

La rivière est polluée en raison des raccordements croisés entre les tuyaux d’eaux usées domestiques et les égouts pluviaux de Côte-Saint-Luc et de Montréal-Ouest. Dans sa proposition originale, le promoteur avançait que le Groupe Pacific lui-même purifierait la rivière grâce à un système de roselières et d’étangs peu profonds pour gérer l’eau de pluie et la fonte des neiges et ramener la biodiversité de l’habitat de la rivière pour les amphibiens, les oiseaux et les petits mammifères. La rivière et les zones humides régénérées devaient devenir la pièce maitresse d’un parc pour la nouvelle communauté résidentielle. En hommage au patrimoine agricole dynamique des rives de l’affluent du Petit Saint-Pierre, le promoteur avait également proposé de préserver l’une des haies agricoles d’origine qui subsistent encore à Meadowbrook.

La rivière Saint-Pierre en 2020

Cependant, au fil du temps, Groupe Pacific a commencé à qualifier le Petit Saint-Pierre  de fossé malodorant et a poursuivi la Ville de Montréal, exigeant que cet égout à ciel ouvert soit enterré. En juin 2018, un juge de la Cour supérieure du Québec a ordonné à la Ville de cesser de polluer la rivière et d’en nettoyer les berges. Un mois plus tard, la Ville de Montréal et Groupe Pacific ont tous deux appelé de cette décision. La Ville a demandé du temps pour corriger les raccordements d’égouts croisés à Montréal-Ouest et Côte-Saint-Luc, citant la Loi sur la qualité de l’environnement du Québec qui appelle à une gestion intégrée de l’eau pour prévenir la perte de zones humides et de plans d’eau. La Ville a fait valoir que la réhabilitation de la rivière faisait partie d’un plan plus vaste de gestion des eaux pluviales et d’entretien de ses corridors verts.

Pendant ce temps, Groupe Pacific a également fait appel du jugement de la Cour supérieure, demandant que le jugement soit modifié pour ordonner à la Ville de cesser tout écoulement d’eau vers la propriété – qu’elle soit contaminée ou non – et qu’il ne soit pas soumis à la règlementation environnementale provinciale. En janvier 2021, la Cour d’appel du Québec a finalement ordonné à la Ville de Montréal de cesser tout rejet sur le terrain de golf.

Nous sommes maintenant très loin de la proposition du Groupe Pacific de faire de le Petit Saint-Pierre la pièce maitresse de son projet immobilier !

Débat public

Seules quelques petites sections de ce réseau fluvial historique sont encore visibles sur Meadowbrook, dans le parc Angrignon et près du canal de Lachine. Mais il est clair que la rivière Saint-Pierre continue de jouer un rôle déterminant dans le débat public sur l’avenir de Montréal et le genre de ville dans laquelle nous voulons vivre.

Au-delà de son importance pour le patrimoine historique de Montréal, la rivière Saint-Pierre et ses milieux humides jouent également un rôle environnemental important en maintenant la biodiversité, en préservant les arbres centenaires, en offrant un sanctuaire aux oiseaux migrateurs et en contribuant à la gestion des précipitations, de la fonte des neiges et du contrôle des inondations. Pour beaucoup d’entre nous, les sous-sols inondés après les pluies d’été sont un phénomène courant – un rappel puissant que nos quartiers ont été construits sur des zones humides et sur des lits de cours d’eau enfouis.

De nombreuses grandes villes du monde, dont Séoul, Paris, New York, Londres et Toronto, s’efforcent de ramener à la lumière du jour leurs rivières, ruisseaux et zones humides d’origine. Le réchauffement climatique augmentant la fréquence et l’ampleur des inondations, ces villes reconnaissent qu’il est crucial d’utiliser les rivières et leurs zones humides comme un moyen économique, propre et naturel de gérer les problèmes de drainage croissants. Ces villes savent également que des ruisseaux, des rivières et des zones humides propres au sein de leurs villes ajoutent une valeur mesurable à l’immobilier, un plaisir esthétique incommensurable et des possibilités d’éducation, tout en contribuant à la santé et au bien-être des résidents.

Nettoyons et mettons en lumière la rivière Saint-Pierre

Ne la laissons PAS s’assécher ou être enterrée

Un ruisseau, pas un tuyau !

 

Pour en savoir plus

Le film Lost Rivers de la Montréalaise Caroline Bacle explore le phénomène de la mise à jour des rivières urbaines http://undermontreal.com/lost-rivers-documentary

La journaliste Marion Scott de la Montreal Gazette a écrit un article approfondi sur la rivière en 2009 https://montrealgazette.com/news/local-news/from-the-archives-our-islands-lost-rivers

photos par Nigel Dove et Andy Dodge

 

 

 

 

 

 

 

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Meadowbrook perdra-t-il sa rivière ?

Montréal, le 29 juin 2018 – À la suite d’une décision de la juge Chantal Corriveau de la Cour supérieure du Québec (dossier 500-17-079150-135) du 7 juin, la cour « ORDONNE à la Ville de Montréal de déposer auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement, et de la Lutte contre les changements climatiques, une demande de certificat d’autorisation pour réaliser des travaux visant à mettre fin à toute contamination du ruisseau Meadowbrook dans un délai maximal de quatre mois à compter du présent jugement et d’avoir complété les travaux dans un délai maximal de 18 mois» ainsi que « de nettoyer les abords du ruisseau Meadowbrook sur le terrain de la demanderesse… dans un délai maximal de 24 mois du présent jugement. »

Bonne nouvelle, à première vue, que la réhabilitation de ce « ruisseau ». Le « ruisseau Meadowbrook », c’est en fait l’une des rares sections encore visibles de l’historique rivière Saint-Pierre.

Prenant vraisemblablement sa source sur le flanc ouest du Mont-Royal, la rivière Saint-Pierre coulait dans l’ancien lac Saint-Pierre (asséché lors de la création du canal de Lachine) pour ensuite se jeter dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Verdun. Elle fut détournée vers la petite rivière Saint-Pierre (le lieu de fondation de Montréal à Pointe-à-Callières) au 18e siècle pour alimenter des moulins à eau et fut finalement canalisée dans les égouts de Montréal au 19e siècle, car elle était trop polluée.

Voici que deux siècles plus tard, l’histoire se répète. Alors que plusieurs villes du monde mettent à jour les rivières enfouies sous des canalisations, il se pourrait fort que Montréal ait à recouvrir ce qu’il reste de la rivière Saint-Pierre sur Meadowbrook, car le cours d’eau est pollué et le temps presse.

D’où provient cette pollution ? Vraisemblablement d’un égout pluvial montréalais où se déversent des raccordements inversés de quelque 200 immeubles situés en grande partie dans les villes voisines de Montréal-Ouest et Côte Saint-Luc selon la Ville de Montréal.

L a cause occupe les tribunaux depuis 2013 alors que le propriétaire du terrain, Meadowbrook Groupe Pacific, poursuivait la Ville de Montréal pour la « forcer à cesser la contamination soit en canalisant le ruisseau ou par toute autre mesure assurant un résultat comparable ».  Montréal a tâché de mettre en cause les villes de Montréal-Ouest et Côte Saint-Luc, mais la cour a refusé. La décision de la Cour supérieure signe pratiquement l’arrêt de mort de la rivière.

Groupe Pacific s’est porté acquéreur des 57 hectares de Meadowbrook en 2006 pour la somme de 3 millions $. Le prix reflétait les efforts inutiles du promoteur précédent, le Canadien Pacifique et ses filiales, à construire sur le terrain.  Par cette plus récente décision, Groupe Pacific fait décontaminer son terrain aux frais des contribuables, en augmente la valeur ainsi que la superficie, s’étant débarrassé de la rivière qui le traversait.

Le MDDELCC ne devrait en aucun cas permettre l’enfouissement de la rivière. En fait, c’est tout le terrain qui est inondé au printemps, une gestion naturelle des eaux de fonte et de pluie, alors qu’il accueille les oiseaux migrateurs. Après les marais du Technoparc à Saint-Laurent et les travaux de l’échangeur Turcot le long de la falaise Saint-Jacques, voici un autre terrain sur le plan de vol des oiseaux migrateurs appelé à disparaitre.

Pour plus d’information :

Louise Legault, directrice, Les Amis du Parc Meadowbrook

lesamisdemeadowbrook@gmail.com

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Des étudiants de l’UQAM proposent une nouvelle vision pour Meadowbrook

Le professeur Börkur Bergmann du Centre de design de l’UQAM en collaboration avec l’École de technologie supérieure a mené un atelier sur Meadowbrook avec 16 élèves qui ont présenté cinq projets qui s’attaquaient aux problématiques particulières au site, notamment la protection des milieux naturels, le bruit et la densification de l’habitation.

Le professseur Börkur Bergmann, les étudiants Anick Juneau et Julien Thibodeau et la conseillère Dida Berku de Cote-Saint-Luc

Les étudiants ont concentré leurs efforts sur le stationnement de 4,5 hectares du Canadien Pacifique, tout à fait à l’extrémité ouest du terrain. Les projets essayaient de diverses façons de créer un écran protecteur et de préserver en grande partie le terrain de Meadowbrook. Un projet baptisé Medina proposait des unités résidentielles en gradins qui rappelaient Habitat 67.

Les étudiants Anick Juneau et Julien Thibodeau sont sortis des sentiers battus avec leur projet Haut Saint-Pierre en s’adressant au problème de connectivité de toute la zone et en dirigeant leur regard sur la zone industrielle de Lachine au sud de l’empreinte ferroviaire. Ils ont tâché de reconnecter Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest et Saint-Pierre en redéveloppant cette zone en trois phases, la première portant sur une section immédiatement au sud d’une nouvelle gare de train de l’AMT. Aussi au programme du Haut Saint-Pierre : un boulevard qui passe sous le chemin de fer et contourne Meadowbrook pour aller rejoindre Côte-Saint-Luc. La première phase comporte aussi un marché et les phases subséquentes de petits commerces.

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Les Amis à la Commission sur la culture, le patrimoine et les sports

Le 9 mai, Les Amis a présenté un mémoire à la Commission sur la culture, le patrimoine et les sports dans le cadre des consultations sur le Plan directeur du sport et du plein air urbains.

Le mémoire soulignait les caractéristiques environnementales et historiques de Meadowbrook et rappelait notre souhait de voir le terrain rouvrir à la population pendant les mois d’hiver pour la pratique du ski de fond, de la raquette et de la marche hivernale. « Si l’on considère que l’arrondissement de Lachine affiche le plus faible niveau d’activité physique sur l’Ile et que NDG et Lachine ont le plus faible pourcentage de superficie dévolue aux parcs et aux espaces verts, Meadowbrook peut jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la sédentarisation et l’accès à la nature », a dit la directrice Louise Legault.

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Les arbres de Meadowbrook

Sally Cole

Des érables argentés centenaires, des ormes d’Amérique et des tilleuls comptent parmi les attraits de Meadowbrook, un site magnifique et un espace de tranquillité à Montréal. Ces magnifiques arbres indigènes peuvent atteindre 30 m de hauteur et vivre de 130 à 200 ans. Ils sont naturellement adaptés aux milieux humides et aux sols alluvionnaires de Meadowbrook et offrent aux canards branchus et autres oiseaux des endroits pour nicher, des aires de repos aux oiseaux migrateurs et des abris pour les écureuils, les ratons et les mammifères.

Ces cinq érables argentés, situés à l’extrémité sud du terrain de golf Meadowbrook, ont été photographiés en septembre 2015. Hydro Québec les a coupés depuis lors. Photo Louise Chenevert.

L’un des objectifs de Les Amis, en plus de conserver ces témoins de notre passé, est de renaturaliser les 57 hectares de ce bijou afin que tous les citoyens de Montréal puissent en apprécier la beauté et s’y prélasser.

Meadowbrook se trouve dans la zone du haut Saint-Laurent et de la vallée inférieure de l’Outaouais de la forêt des Grands Lacs et du Saint-Laurent du Canada. Les eaux des Grands Lacs se drainent dans ces basses terres. Les espèces indigènes sont surtout à feuilles caduques : érable à sucre et hêtre avec érable rouge, bouleau jaune, orme, frêne blanc, grand tremble et chêne rouge et à gros fruits avec quelques touches locales de chêne blanc, de frêne rouge, de bouleau gris, d’orme liège, de bois de fer et de caryer cordiforme. L’orme d’Amérique dominait à une époque, mais est presque disparu avec la maladie hollandaise de l’orme. Le noyer cendré, le peuplier et l’orme rouge se retrouvent aussi dans les vallées et des peuplements d’érables noir et argenté dans les endroits où le sol est particulièrement fertile. Dans les sols moins bien drainés, le frêne noir domine. Les conifères occupent pour leur part les pentes et les plateaux au sol acide et érodé, surtout la pruche, le pin blanc, l’épinette et le baume du Canada. On peut aussi y retrouver le pin rouge et dans les endroits humides ou rocailleux, l’épinette noire et le cèdre.

En plus des érables argentés, des ormes et des tilleuls, Meadowbrook comptent aussi des espèces non indigènes qui se sont acclimatées au Canada comme l’érable de Norvège, l’orme de Sibérie et le saule. Le long des voies ferrées qui entourent Meadowbrook, il faut aussi noter d’autres espèces indigènes comme le chêne à gros fruits, le cerisier tardif, l’ostryer de Virginie, le caryer cordiforme et le caryer ovale, une espèce menacée.

Arbres indigènes sur Meadowbrook

 Sur la prairie

 Érable argenté (Acer saccharinum): de taille moyenne à élevée, jusqu’à 35 m de haut et 100 cm de diamètre. Il vit130 ans.

Orme d’Amérique (Ulmus americana): l’un des plus grands arbres de l’est du Canada, atteignant jusqu’à 35 m de hauteur et 175 cm de diamètre. Il vit 200 ans. On le reconnait facilement à son profil en parasol. La maladie hollandaise de l’orme a détruit bon nombre de ces arbres magnifiques.

Tilleul d’Amérique (Tilia americana): grands arbres au tronc droit qui atteignent jusqu’à 35 m de hauteur, 100 cm de diamètre et vivent 200 ans. On les trouve souvent en groupes, plusieurs drageons poussant autour de la souche d’origine. Le bois mou et léger, mais durable et finement texturé, servait à la fabrication de canots.

Le long de la voie ferrée

Caryer cordiforme (Carya cordiformis): le plus commun des caryers. Arbre de taille moyenne, jusqu’à 25 m de haut, 50 cm de diamètre et qui vit150 ans. Pousse dans les terres basses humides et en sol riche avec d’autres arbres à feuilles caduques. Le bois donne leur saveur fumée au jambon et au bacon.

Caryer ovale (Carya ovate): arbre de taille moyenne, jusqu’à 25 m de haut, 60 cm de diamètre et qui vit 200 ans. Pousse en sol riche et humide avec d’autres arbres à feuilles caduques. Noix comestible, surtout prisée par les écureuils.

Cerisier tardif (Prunus serotina): arbre de taille moyenne, jusqu’à 22 m de haut, 60 cm de diamètre et qui vit150 ans. À croissance rapide, pousse bien en présence d’autres arbres à feuilles caduques. Racines peu profondes avec pivot la première année. Le bois est utilisé en ébénisterie.

Chêne à gros fruits (Quercus macrocarpa): le plus commun des chênes blancs indigènes. Petits arbres de jusqu’à 15 m de hauteur, 60 cm de diamètre et qui vivent 200 ans.

Ostryer de Virginie (Ostrya virginiana): petits arbres de jusqu’à 12 m de hauteur et 25 cm de diamètre. Tolèrent bien l’ombre ; se trouvent sous la canopée des arbres à feuilles caduques. Ce bois dur sert à la fabrication de manches d’outils.

Voici d’autres espèces qui pourraient servir à la renaturalisation et que les Amis du parc Meadowbrook avaient recensé lors d’un inventaire en 2005-06 :

Cornouiller à feuilles alternes (Cornus alternifolia)

Peuplier deltoïde (Populus deltoids)

Micocoulier occidental (Celtis occidentalis)

Viorne (Caprifoliaceae)

Aubépine (Crataegus)

Frêne vert (Fraxinus pennsylvanica)

Frêne noir (Fraxinus nigra)

Sumac vinaigrier (Rhus typhina)

Sureau blanc (Sambucus Canadensis)

Saule noir (Salix nigra)

Peuplier hybride de Jack (Populus xjackii)

Sorbier (Sorbus)

Orme rouge (Ulmus rubra)

Bouleau (Betula)

Amélanchier (Amelanchier)

Le cornouiller, la viorne, l’aubépine, le sumac, le sureau, le sorbier et l’amélanchier sont particulièrement intéressants, car ils produisent des fruits pour nourrir la faune.

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La pratique du ski de fond sur les terrains de golf privés

Avec la neige qui s’accumule, il est regrettable de constater que Meadowbrook ne reste accessible qu’aux seuls golfeurs de mai à octobre. C’est pourtant un terrain idéal pour la pratique du ski de fond; ouvert, avec de grands arbres et doucement vallonné.

Une petite recherche nous a permis de constater que plusieurs municipalités sont parvenues à des ententes avec les clubs de golf à l’intérieur de leurs limites afin d’offrir à leurs résidents des activités de plein air hivernales. Pour en savoir plus, nous avons rédigé un questionnaire sur le sujet et l’avons fait parvenir à trois municipalités de la région montréalaise qui offrent des activités de ski de fond sur des terrains de golf privés. Voici les résultats de notre petit enquête.

La pratique du ski de fond sur les terrains de golf privés

Les Amis du Parc Meadowbrook a fait parvenir à trois municipalités  de la région montréalaise un questionnaire sur les activités de ski de fond qu’elles offrent à leurs résidents sur des terrains de golf privés. (Le questionnaire est joint en annexe). Dans un cas, ce sont 23,6 km de sentiers de ski de fond et de raquette qui sont balisés. Nous avions aussi recensé d’autres cas, mais il s’agissait de propriétaires de terrains de golf qui offraient des activités de ski de fond pour rentabiliser leur terrain en hiver. Nous avons obtenu les réponses de deux municipalités, l’une qui offre ces activités depuis plusieurs années, l’autre depuis quelques années (projet pilote en 2015).

Résultats de l’enquête

Dans les deux cas, ces activités sont offertes gratuitement. Aucun employé n’est affecté à ces activités, si ce n’est pour tracer les pistes, et les municipalités ne travaillent pas avec des bénévoles. Dans un cas, le budget de l’activité est fixé à 20 000 $.

Dans un cas, l’accès était réservé aux seuls skieurs, tandis que dans l’autre, les raquetteurs pouvaient aussi se prévaloir des installations (sentier parallèle pour la raquette et le pas de patin). Une municipalité offrait même des cliniques de ski de fond sur place à quelques reprises pendant la saison.

Meadowbrook

La municipalité qui offre cette activité depuis plusieurs années aimerait offrir un « concept plus global, style base de plein air » mais « les risques reliés à la météo sont énormes et freinent les ardeurs à ce niveau. » La variabilité des précipitations (pluie, suivie de grêle¸ faible enneigement) ces dernières années rend plus difficile la pratique des sports d’hiver, que ce soit le ski ou le patin.

La collaboration des clubs de golf est essentielle pour le balisage des pistes. Une municipalité souligne compenser les clubs de golf pour l’accès à leur terrain, ce qui est sans doute bienvenu, étant donné la situation financière précaire de plusieurs clubs de golf.

Il n’y a pas de patrouille de sécurité : ce sont les usagers qui assurent leur propre sécurité. Dans les deux cas, les pistes sont damées. Dans un cas, les skieurs ont accès à un endroit pour se reposer qu’ils partagent avec les usagers de la patinoire extérieure. Dans les deux cas, il y a du stationnement gratuit à proximité.

Le cas de Meadowbrook

Le terrain de Meadowbrook présente de nombreux avantages pour la pratique du ski de fond : grands espaces, terrain légèrement vallonné, présence d’arbres pour briser le vent. Il y a même du stationnement sur le terrain (sans doute faudrait-il déneiger pendant les mois d’hiver). L’état de délabrement du club house empêcherait cependant son utilisation par les skieurs.

Le terrain est cependant scindé par une voie de chemin de fer qui pose un problème de sécurité particulier. En tant que fondeur, j’ai déjà traversé des routes et des chemins de fer en ski de fond. On pourrait donc prévoir un panneau qui indiquerait aux usagers les pratiques sécuritaires et le fait qu’ils pourraient rester coincés si un train décidait de se garer là. L’horaire des trains pourrait aussi être affiché. Un autre panneau à l’entrée pourrait d’ailleurs rappeler les règles de sécurité et de bienséance sur les pistes. Si la sécurité est vraiment trop problématique, la pratique du ski de fond pourrait être réservée à la section au sud de la voie ferrée, plus accessible.

On peut donc en conclure que Meadowbrook se prêterait bien à la pratique du ski de fond, moyennant quelques aménagements de base qui pourraient même être partagés entre les diverses municipalités limitrophes.

Des sous pour les programmes de plein air

À noter que le  Programme de soutien aux installations sportives et récréatives du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur annonçait un investissement de 100 millions $ pour la construction, l’aménagement, la mise aux normes ou la rénovation d’installations sportives et récréatives ainsi que de sentiers et de sites de pratique d’activités de plein air. Le programme s’adresse aux organismes municipaux, aux organismes sans but lucratif, aux villes et aux coopératives  La date limite est le 23 février (http://www.education.gouv.qc.ca/organismes-a-but-non-lucratif/aide-financiere/fonds-pour-le-developpement-du-sport-et-de-lactivite-physique/installations-sportives-et-recreatives/).

 

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Les oiseaux de Meadowbrook

Les Amis du Parc Meadowbrook protège Meadowbrook de la mise en valeur depuis plus de 25 ans. Vous avez sans doute remarqué au printemps les oies et les canards qui y font halte, mais saviez-vous que de nombreuses espèces d’oiseaux occupent Meadowbrook à longueur d’année ?

mésange, photo par: USTWS/John Carr

Il est facile d’aider les oiseaux à traverser les mois d’hiver : offrez-leur couvert et nourriture et ils seront là ! Des cèdres et des conifères leur procureront des abris pour l’hiver tandis qu’une variété d’aliments et de mangeoires attireront diverses espèces.

Voici quelques-unes des espèces d’oiseaux observées lors de décomptes : moineau domestique, geai bleu, cardinal, pic chevelu et mineur, mésange, sittelle, tourterelle triste et pigeons, rouge-gorge, junco et roselins dont sizerin flammé, tarin des pins et roselin familier, épervier de Cooper et hibou. (Vous retrouverez des photos de ces oiseaux sous notre site web au leasamisdemeadowbrook.org).

Nourriture et mangeoires

  • Les graines de tournesol noires offertes sur une mangeoire en plateforme attireront la plupart des oiseaux
  • Les arachides dans une mangeoire tubulaire en métal noir intéresseront les geais bleus, les pics, les sittelles et les mésanges.
  • Les pics, les sittelles et les mésanges raffolent des pâtés de suif dans une cage.
  • Les graines de niger dans une mangeoire tubulaire à petits trous attirent les roselins. En prime, les écureuils n’aiment pas ça !
  • Les mélanges de graines (tournesol, mais, millet) dans une mangeoire en plateforme attireront les cardinaux, les geais bleus et les moineaux. Les tourterelles tristes et les juncos se chargeront du millet tombé au sol.

 À FAIRE

– Placez les mangeoires près de la maison : elles seront plus faciles à remplir et vous pourrez voir les oiseaux de votre fenêtre.

– Tenez compte de la météo et remplissez les mangeoires avant une tempête ou une vague de froid. Vous n’aurez pas ainsi à sortir en pleine tempête et trouverez peut-être de nouvelles espèces à votre mangeoire après la tempête.

– Remplissez les mangeoires au printemps pour les oiseaux nicheurs.

– Munissez-vous de jumelles (7×35) pour mieux profiter du spectacle.

– Vous pouvez tenir un registre des oiseaux observés en téléchargeant la liste des oiseaux de à www.birdprotectionquebec.org.

 

À NE PAS FAIRE

– Ne pas remplir les mangeoires à ras bord : cela permet de mieux contrôler les écureuils.

– Ne pas donner de pain aux oiseaux – cela ne leur procure pas les aliments à haute valeur énergétique dont ils ont besoin.

– Ne laisser pas les mangeoires se vider.

– Ne pas utiliser pas de mangeoires en plastique ou en bois : les écureuils les rognent et les endommagent.

 

Ressources :

Deux livres qui vous aideront à identifier les oiseaux dans votre cour arrière :

Field Guide to Birds of Eastern North America par David Sibley

Peterson Field Guide to Birds of Eastern and Central North America

Protection des oiseaux Québec (BPQ)

Visitez www.birdprotectionquebec.org pour de l’information sur des visites guidées à longueur d’année (sauf en déc.). Des réunions mensuelles à NDG permettent aux membres de partager leurs observations et d’apprendre de conférenciers spécialisés.

Nature Expert, 5120, rue de Bellechasse, Montréal

Vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin : jumelles, graines, mangeoires, livres, bains d’oiseaux. www.nature-expert.ca

Merci à Sheldon Harvey de BPQ pour ses bons conseils.

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Tous les intervenants doivent participer à la décision sur l’Anse-à-l’Orme

Le rapport de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sur l’avenir du secteur Pierrefonds-Ouest constitue « une réprimande claire pour la Ville et l’arrondissement pour leurs dix années de relations confortables avec les promoteurs, » selon le porte-parole de Les Amis du parc Meadowbrook, Campbell Stuart.

Le printemps dernier, l’OCPM a reçu 272 mémoires écrits et entendu 73 intervenants. Environ 87 % des répondants étaient opposés à l’idée de construire des logements à l’Anse-à-l’Orme.

Les promoteurs souhaitent ériger 5000 unités résidentielles sur 185 hectares de milieux humides, de boisés, de prairies et de champs en friche le long du Lac des Deux Montagnes. Sauvons l’Anse-à-l’Orme et plusieurs autres groupes environnementaux se sont fermement opposés à ces projets immobiliers.

Le rapport du 29 septembre constate le manque de consensus sur l’avenir de l’Anse-à-l’Orme. L’OCPM a suggéré qu’il faut d’abord faire des études sur la protection de la biodiversité, les avantages collectifs, la viabilité économique d’un nouveau projet, l’étalement urbain, la mobilité et le respect des engagements internationaux sur le plan de l’environnement.

Il est aussi recommandé que l’exercice de l’aménagement du territoire se poursuive, mais qu’il « devrait inclure, cette fois, toutes les parties prenantes, dont les citoyens et les organismes environnementaux, et proposer divers scénarios allant de la protection intégrale du territoire à un ratio différent de protection et de développement immobilier ».

Campbell Stuart a présenté un mémoire au nom de Les Amis du parc Meadowbrook et plusieurs membres de ce même groupe ont fait des exposés individuels. Le rapport présenté par Les Amis indique que l’Anse-à-l’Orme doit être conservé et transformé en parc nature, ouvert et accessible à tous.

Les Amis propose de protéger cette zone pour sa valeur écologique intrinsèque aux générations futures. Le mémoire présenté par Les Amis fait observer que le projet immobilier ne répond même pas aux critères de développement durable de Montréal puisqu’il ne protège pas les zones naturelles, entraine l’augmentation de l’utilisation de l’automobile et ne revitalise pas les quartiers existants. En outre, le mémoire suggère que le projet devrait aussi être rejeté pour des raisons fiscales, puisque l’on demande aux contribuables de subventionner un projet privé.

Bien que les recommandations de l’OCPM ne soient pas contraignantes, Campbell Stuart souligne que ce rapport est une étape importante dans la lutte pour sauver le Corridor de l’Anse-à-l’Orme de la destruction.

Un ralliement public aura lieu le lundi 2 octobre à 18 h devant la mairie d’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro (13665, boulevard Pierrefonds, Pierrefonds, QC H9A 2Z4). On y discutera le contenu du rapport et ses implications pour le futur de l’Anse-à-l’Orme.

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La Ville de Montréal a gagné

La juge Pepita G. Capriolo de la Cour supérieure a rendu Mercredi sa décision dans un litige opposant Groupe Pacific, le propriétaire de Meadowbrook, et la Ville de Montréal.

La Ville de Montréal a gagné sur toute la ligne !

Dans cette affaire, Groupe Pacific soutenait que la Ville de Montréal avait pratiquement exproprié le terrain en agissant avec mauvaise foi. La demanderesse poursuivait la Ville de Montréal à hauteur de 43 945 000 $, soit 28 500 000 $ pour l’expropriation déguisée, 10 400 000 $ pour la perte de profits sur la vente des terrains et 5 045 000 $ sur la vente des terrains. Or Groupe Pacific avait acheté le terrain du Canadien Pacifique en 2006 pour 3 millions $.

Dans sa décision, la juge conclut que Groupe Pacific « n’a pas réussi à faire la preuve que la Ville aurait manqué à son obligation de diligence ou d’équité procédurale dans ses agissements ». Elle n’accorde aucune indemnisation pour perte de profits.

Les Amis du Parc Meadowbrook se réjouit de cette décision et poursuivra sa campagne pour faire de Meadowbrook un parc nature urbain accessible à tous les Montréalais.

Consultez https://youtu.be/oalZdXOHwxc, Rapport Pimento #124, “Meadowbrook — A Park for All”. À 7 minutes, 35 secondes, Campbell Stuart fait une presentation sur l’histoire de la lutte pour conserver Meadowbrook. On y trouve aussi une entrevue de Campbell sur l’importance du dernier jugement. (En anglais seulement.)

Voir aussi:  http://montrealgazette.com/news/local-news/judge-rejects-developers-lawsuit-against-montreal-over-meadowbrook

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Mémoire de Les Amis pour la conservation de l’Anse-à-l’Orme

Lors d’une récente audience publique, Les Amis du parc Meadowbrook se sont exprimés en faveur de la protection des espaces verts de l’Anse-à-l’Orme à Pierrefonds-Ouest et contre leur mise en valeur résidentielle. Le mémoire, présenté par Campbell Stuart de la part de Les Amis, a souligné à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) que l’Anse-à-l’Orme doit être conservé et transformé en parc nature, ouvert et accessible à tous.

Les audiences de l’OCPM portaient sur un projet qui permettrait aux promoteurs de construire 5 500 unités résidentielles sur 185 hectares de milieux humides, de boisés, de prairies et de champs en friche. L’Anse-à-l’Orme comporte surtout des prairies humides, situées sur des terrains inondables qui ne sont pas propices à la construction.

Le mémoire présentait trois principales raisons pour rejeter le projet. Tout d’abord, la zone devrait être protégée pour les générations futures pour sa valeur écologique intrinsèque. Elle abrite des espèces menacées comme le petit blongios, la tortue géographique et la couleuvre brune, de même que de nombreux oiseaux, reptiles et mammifères.

Les zones humides et les ruisseaux de l’endroit forment un écosystème sain et durable au cœur de l’Ouest-de-l’Ile. Des chercheurs à l’Université du Québec en Outaouais ont d’ailleurs fait une étude exhaustive de la biodiversité de l’endroit (« Évaluation écologique de l’Ouest du territoire de Pierrefonds-Roxboro » ).

Les Amis avancent que le projet ne devrait pas être réalisé pour des raisons d’urbanisme. Le projet ne répond même pas aux critères de développement durable de Montréal puisqu’il ne protège pas les zones naturelles, entraine l’augmentation de l’utilisation de l’automobile et ne revitalise pas les quartiers existants.

Le projet devrait aussi être rejeté pour des questions fiscales, puisque l’on demande aux contribuables de subventionner un projet privé. Une étude des couts aux contribuables faite par un chercheur de l’Université du Québec à Montréal (« Analyse des contraintes, coûts et impacts d’un éventuel projet immobilier dans le secteur Pierrefonds-Ouest/L’Anse à l’Orme » http://www.greencoalitionverte.ca/documents/Rapport%20Rajaonson.pdf) démontre que la construction d’un nouveau projet d’habitation à cet endroit exige des infrastructures massives financées par les contribuables qui auront peu de possibilités de rentabiliser cet investissement.

Le mémoire laisse aussi entendre que le mandat confié à l’OCPM menace son indépendance et son objectivité. Le dépliant des audiences invite le public à « à valider et à bonifier la vision proposée », stipulant que « L’OCPM a été créé tout spécialement pour que certaines consultations publiques soient menées par une entité neutre et indépendante. »

En proposant que d’autres secteurs de la ville sont plus propices a un développement durable, le mémoire de Les Amis recommande à la Ville de Montréal et à l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro de changer le zonage de ce secteur à récréatif.

« Nous leur demandons de travailler avec d’autres niveaux de gouvernement afin de créer un parc nature, ouvert et accessible à tous qui comprendrait tout le territoire du corridor de L’Anse-à-l’Orme. Cet espace naturel est trop précieux pour nous et nos descendants pour permettre qu’il soit détruit pour le gain privé. »

Plusieurs membres de Les Amis de Meadowbrook ont aussi présenté des mémoires à titre individuel.

Parc urbain national de la Rouge

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Les Amis informent les Montréalais

Les Amis du Parc Meadowbrook ont récemment tenu la première d’une série de réunions d’information pour discuter du statut de Meadowbrook. La réunion a eu lieu à Côte Saint-Luc et des évènements semblables sont prévus à Montréal-Ouest, NDG, Lachine et Westmount.

Les participants à la réunion ont été appelés à signer une pétition qui demande au maire Denis Coderre de créer un parc nature accessible à tous à Meadowbrook. Voici le lien à la pétition sous Change.org que nous vous invitons aussi à signer .

Les conférenciers ont fait état d’une proposition envoyée à Montréal-Ouest, Lachine et NDG pour créer l’infrastructure nécessaire pour donner accès à la population à la piste multifonctionnelle prévue au bas de la Falaise Saint-Jacques dans le cadre du projet Turcot. Idéalement, cette piste se relierait à ses communautés et à Meadowbrook. De nombreux groupes essaient de persuader le ministère du Transport de construire, tel que promis, la dalle-parc (pont piétonnier et cycliste), qui apparait sur le projet d’origine, au-dessus de l’échangeur Turcot qui relierait NDG et l’arrondissement du Sud-ouest.

La discussion a aussi porté sur un évènement récent qui soulignait l’adoption il y a un an de la Charte pour la protection des espaces verts et milieux naturels de Montréal. Une soixantaine de personnes y ont participé et ont entendu des panélistes sur des sujets reliés à la Charte verte, dont l’étalement urbain, la biodiversité, le transport public et l’accès aux espaces verts. La Charte a été adoptée lors du Forum Nature, la première conférence citoyenne de Montréal sur la protection des espaces naturels, tenue en avril 2016.

Les participants à cet évènement ont d’ailleurs recalé la Ville de Montréal en matière environnementale, que ce soit la lutte à l’étalement urbain, la protection des espaces verts et de la biodiversité, la réduction de la dépendance à l’automobile, l’amélioration des transports publics et l’accès aux espaces verts.

Afin de rester informé des activités de Les Amis de Meadowbrook et vous renseigner sur les enjeux environnementaux dans la région de Montréal, consultez notre page Facebook ou abonnez-vous à notre infolettre. Pour vous joindre à nos réunions mensuelles ou devenir bénévole au sein de Les Amis, écrivez-nous à lesamisdemeadowbrook@gmail.com.

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Rencontre d’information, 11 mai, Côte st. Luc

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Les Amis seront là pour Le Bulletin Vert, le 20 avril

Le bulletin vert de Montréal et panel de discussion 20 avril 2017 
Un an après l’adoption de la Charte pour la protection des espaces verts et milieux naturels de Montréal (la Charte Verte), une carte d’action environnementale, il est maintenant temps d’émettre un bulletin à la Ville de Montréal. C’est ce que nous ferons le 20 avril 2017.

Vous pourrez obtenir les résultats et en savoir plus sur les divers sujets (trouvé dans la charte verte) grâce à des professeurs, des scientifiques et des experts.

« Il y a beaucoup de recherche environnementale qui se fait à Montréal et il est essentiel que le public en soit informé », a dit Louise Hénault-Ethier, directrice des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki et modératrice de l’évènement.

Inscription : bulletin-vert.eventbrite.ca

Panélistes :

Étalement urbain - Jochen Jaeger, Géographie, Aménagement du Territoire et Environnement, Université Concordia www.concordia.ca/artsci/geography-planning-environment/faculty.html?fpid=jochen-a-g-jaeger

Biodiversité, écosystèmes et habitats– Marie-Ève Roy, Institut des sciences de la forêt tempérée, UQO, https://isfort.uqo.ca/notre_personnel/marie-eve-roy

Moratoire du développement urbain - Bradford Dean , Sierra Club Québec

Espaces verts – Gareth Richardson, président, Coalition verte, http://www.greencoalitionverte.ca/

Réduire la dépendance à l’automobile – Jean-François Lefebvre,  Département d’études urbaines et touristiques, UQAM, http://deut.esg.uqam.ca/

Accès aux espaces verts locaux – Serge Quenneville, coordonnateur,  Éco-quartier Sud-Ouest www.ecoquartiersudouest.com

Animatrice: Louise Hénault-Ethier, Fondation David Suzuki

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Charte POUR LA PROTECTION DES ESPACES VERTS ET MILIEUX NATURELS DE MONTRÉAL UNE PREMIÈRE ENVIRONNEMENTALE À MONTRÉAL

 

La première conférence citoyenne montréalaise sur la protection des espaces naturels, Forum Nature, a eu lieu à la Maison du Développement Durable le 16 avril 2016. Plus d’une centaine de professeurs, de scientifiques et d’experts en environnement provenant de plus de 40 organismes ont partagé des résultats de recherches et des idées afin de protéger les derniers espaces verts de Montréal. La Charte pour la protection des espaces verts et milieux naturels de Montréal (la Charte écologique) a été mise au point et approuvée lors de cette réunion historique.

La Charte écologique a d’ailleurs été présentée au conseil municipal de Montréal lors de sa réunion du 16 mai 2016 et des copies remises au maire et aux conseillers.

POURQUOI UNE CHARTE ÉCOLOGIQUE ?

Au début de 2015, l’Agglomération de Montréal, sous l’administration Coderre, a promis de protéger 10 % de l’Ile de Montréal pour des espaces naturels. Depuis lors, la ville n’a affecté aucun budget, établi aucun échéancier, ni donné plus d’indications quant à l’emplacement de ces 10 %. Seulement 5,34 % de l’ile sont actuellement protégés et seulement 2,21 % de cette minuscule superficie ont été ajoutés au cours des 24 dernières années!

Simultanément, de grands projets menacent certains des quelques espaces verts non protégés restants, dont le corridor de L’Anse-à-L’Orme dans Pierrefonds Ouest et Sainte-Anne-de-Bellevue, le Golf Anjou, le Technoparc et le golf municipal de Dorval.

Montréal doit formuler une politique cohérente et agir pour atteindre le but qu’elle s’est fixé de protéger 10 % de l’Ile. Sinon, ces espaces verts seront perdus à jamais.

Répondant à l’urgence d’agir, des urbanistes, des biologistes, des sociologues, des économistes et des spécialistes de la santé publique et du logement social se sont penchés sur cette importante question lors du Forum. La Charte écologique, un appel urgent à l’action, est le fruit de cette première à Montréal.

Charte Verte Montreal Green Charter

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la Parade de la St. Patrick

Les Amis du Parc Meadowbrook (le renard, le lièvre, quelques oiseaux et des arbres) se sont réunis pour la Parade de la St.Patrick. Don Hobus photo.

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La Nature en Ville

Transition NDG nous a invité à collaborer à la première série la Nature en Ville. Les Amis du Parc Meadowbrook peut maintenant compter sur de nouveaux amis dans le voisinage et nous avons pu travailler de près avec d’autres groupes environnementaux : Sauvons La Falaise, Sauvons L’Anse-a-l’Orme et TechnoparcOiseaux. Nous avons foulé les sentiers enneigés de L’Anse-a-l’Orme, attaché nos tuques par temps venteux à la Falaise Saint-Jacques et navigué les abords glacés de Meadowbrook. Un gros merci aux présentateurs et aux guides Sue Stacho, Louise Legault, Lisa Mintz, Louise Chenevert et Joël Coutu.

Nous remercions aussi Kathryn Aitken et Hélène Montpetit pour tout leur travail et leur engagement à dévoiler les liens entre les espaces verts et les gens. Pour en savoir plus sur Transition NDG, visitez leur page Facebook.

Nous terminons la série avec un film le 21 mars, Rivières Perdues. Nous explorerons la rivière Saint- Pierre, toujours visible sur Meadowbrook et qui coulait à travers la falaise Saint-Jacques jusqu’à l’échangeur Turcot, où se trouvait l’ancien Lac-à-la-Loutre. Plus d’information ici.

Un groupe de participants a fait le tour de Meadowbrook dans le cadre de la série de conférences et de promenades en nature La Nature en Ville organisée par Transition NDG, Les Amis du Parc Meadowbrook et quelques autres organismes environnementaux. Meadowbrook demeure un terrain de golf de propriété privée, mais Les Amis aimerait en faire à long terme un parc nature urbain accessible à tous.

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Bénévoles demandés!

Les Amis du Parc Meadowbrook est un groupe dynamique dont la mission est de transformer Meadowbrook, un espace vert d’une superficie 57 hectares qui chevauche la ville de Côte Saint-Luc et l’arrondissement de Lachine, en un parc nature urbain patrimonial accessible à tous. Le groupe est aussi impliqué dans la lutte pour la préservation d’espaces verts sur l’Île de Montréal.

Si vous aimeriez contribuer à sa mission et partager vos compétences, voici quelques suggestions :

 

Faire la fête !

Aimez-vous organiser des fêtes et des activités ? Notre dernier bal a connu un succès fulgurant ! Notre comité de financement s’est lancé le défi d’en organiser un autre, cette fois-ci avec un thème disco/années 1980. La date et le lieu n’ont pas encore été déterminés, mais nous allons vous tenir au courant, car il y aura plein d’occasions pour participer à l’organisation de l’évènement !

Toute autre idée d’activité de collecte de fonds serait aussi appréciée !

 

Comité des Communications

Si vous êtes un génie informatique qui spécialise en WordPress ou en Wiki, nous aimerions recevoir votre aide pour notre site web (www.lesamsidemeadowbrook.org) et pour notre projet écomap (www.montrealecomap.com). Nous aurions aussi besoin d’aide avec notre page Facebook (www.facebook.com/sosmeadowbrook).

Nous planifions d’ailleurs le lancement officiel de l’écomap en collaboration avec Sierra Club Québec dès que notre site web sera complété. L’écomap est un outil interactif qui cartographie les espaces verts dans la région de Montréal (www.montrealecomap.com).

Les Amis prévoit une tournée à Lachine, Côte St-Luc, Montréal-Ouest, NDG et Westmount pendant les prochains mois afin d’informer les résidents de l’ouest de Montréal des enjeux environnementaux de notre ville avant les élections municipales. Si vous avez des suggestions de lieux ou de salle de conférence, veuillez s’il-vous-plaît nous en faire part à lesamisdemeadowbrook@gmail.com.

 

Le bulletin écologique de Montréal

Pour le Jour de la Terre 2017, nous organisons un évènement pour examiner les réalisations de Montréal à la lumière de la charte écologique adoptée par plusieurs groupes environnementaux au Forum Nature l’année dernière (www.facebook.com/Charte-Verte-Montreal-Green-Charter).

Il s’agit d’une nouvelle initiative, donc plusieurs positions sont offertes ! En voici quelques-unes :

  1. Une personne qui s’occupe de la nourriture (diner, boissons) ;
    2. Quelques personnes qui s’occupent des inscriptions ;
    3. Une personne qui s’occupe des guichets de renseignements pour les groupes voulant faire connaitre leurs activités ;
    4. Quelques bénévoles qui seront présents lors de la présentation et qui récolteront les questions de l’auditoire ;
    5. Une personne qui se connaît en informatique qui gérera les diapositives, les microphones, etc.

 

Gardiens de Meadowbrook

Ceci est une initiative spéciale pour protéger Meadowbrook jusqu’à ce qu’il devienne un parc naturel. Plusieurs projets sont présentement en considération : des maisonnettes et des mangeoires d’oiseaux, des activités de ski de fond et de raquette en hiver, des routes d’accès à la Falaise Saint-Jacques et à Meadowbrook, etc.

La recherche compréhensive d’information, la collaboration et la négociation sont des compétences recherchées dans ces cas.

 

Sauvons la Falaise

Les Amis et Sauvons la Falaise (www.sauvonslafalaise.ca) sont des organisations partenaires. La mission de Sauvons la Falaise est de protéger l’écoterritoire de la Falaise Saint-Jacques, une région qui s’étend sur 4 kilomètres (de Montréal-Ouest jusqu’à Westmount) et longe le boulevard Saint- Jacques.

Voici une tâche spéciale pour ceux qui sont doués en géographie : nous avons besoin de créer une carte de la Falaise avec des coordonnées GPS.

Pour ceux qui s’intéressent à la chose politique, vous seriez sûrement intéressés à devenir bénévoles pour les conférences de Bon Voisinage Turcot qui se dérouleront à Notre-Dame-de-Grâce et au Sud-Ouest, ainsi que pour assister aux séances du conseil municipal.

Merci de votre intérêt !

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Fête des neiges, Lachine

Fête des neiges, Lachine, 2017: Don Hobus (Sierra Club Québec), Campbell Stuart, Maja Vodanovic (conseillère de Lachine, district du Canal), Deanne Delaney.

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La Nature en Ville

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Le gouvernement doit respecter son engagement pour la dalle-parc Turcot

Les Amis du parc Meadowbrook ainsi que plus de 60 organisations de la société civile ont publié une lettre ouverte au premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, et lui demandent de réintégrer la dalle-parc dans le projet de réaménagement de l’échangeur Turcot.

Non seulement, elle est un élément clé qui faciliterait les déplacements actifs, mais la dalle-parc est aussi essentiel au projet afin de rétablir les liens entre les quartiers, et entre ces derniers et les espaces verts afin de participer à la Trame verte et bleue de Montréal.

Montréal, le 30 novembre 2016

Lettre ouverte au premier ministre du Québec

Objet: Le gouvernement doit respecter son engagement pour la dalle-parc Turcot

Monsieur le Premier Ministre,

Nous sommes des citoyens, des chercheurs ainsi que des représentants économiques, sociaux, du milieu de l’environnement ou encore de la santé, et nous vous demandons de respecter l’engagement que votre gouvernement a pris lors du réaménagement de l’échangeur Turcot.

Dans le projet de réaménagement de Turcot, il y avait à l’origine l’aménagement d’une dalle-parc visant à permettre les déplacements à pied et à vélo, mais voilà que cette dalle-parc a disparu des plans!

Pourtant, le projet Turcot a été «vendu» à la population avec une dalle-parc qui contribuerait à rétablir les liens entre les quartiers, mais aussi entre ces derniers et les espaces verts afin de favoriser les déplacements actifs. Dans ce sens, la dalle-parc nous apparaît indispensable afin de connecter la falaise Saint-Jacques, la cour Turcot et le Canal-de Lachine. Ce lien trouve également tout son sens dans l’optique de la création d’un grand espace vert au cœur de la cour Turcot, espace immense à aménager situé à quelques minutes à peine du centre-ville.

Les infrastructures autoroutières ont créé au fil des décennies des frontières urbaines majeures entre le centre-ville et les quartiers résidentiels. Nous avons l’occasion, en redessinant les autoroutes, de réparer les failles du passé en permettant une meilleure circulation interquartier à pied et à vélo. Comment expliquer que la dalle-parc présentée au départ ait été retirée des plans? Cet aménagement ne représente qu’environ 1% du budget de réalisation du projet de reconstruction de l’échangeur Turcot. À l’ère où nous aménageons les villes du futur en misant sur les transports actifs et collectifs, il est difficilement acceptable que cet aménagement piéton-cycliste soit sacrifié.

Pour la santé des populations, pour l’équité des usagers et, surtout, pour honorer vos engagements, nous vous demandons de réintégrer la dalle-parc au projet de réaménagement de l’échangeur Turcot comme prévu initialement.

Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Premier Ministre, nos plus sincères salutations.

Signée par:

Action-Gardien – Table de concertation des organismes communautaires de Pointe-Saint-Charles, Karine Triollet

Alternatives, Gaëlle Janvier

Ambassadrice des saines habitudes, Sylvie Bernier

Association canadienne des médecins pour l’environnement, Université de Montréal (Faculté de médecine), Éric Notebaert

Association des architectes paysagistes du Québec, Bernard Bigras

Association des piétons et cyclistes de NDG (VeloNDG), Deanne Delaney, Jason Savard

Association des piétons et cyclistes d’Outremont, Assumpta Cerda, Alexis Hudon, Jill Lance, Eric St-Pierre, Dwight Smith

Centre d’écologie urbaine de Montréal, Véronique Fournier

Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable (CIRODD), Laure Waridel

Cérémonies de vélos fantômes, Gabrielle Anctil, Laurent Deslauriers et Hélène Lefranc

Chaire de recherche du Canada en Évaluation et amélioration du système de santé, Astrid Brousselle

Club de ski de fond et raquettes Naturafond, Benoît Meilleur

Coalition Poids, Corinne Voyer

Coalition montréalaise des Tables de quartier, Yves Bellavance

Coalition Vélo Montréal, Daniel Lambert

Coalition Verte, Gareth Richardson

Communauto, Marco Viviani

Concertation Ville-Émard / Côte Saint-Paul (Opération Galt et Saint-Paul/Émard : des allées et des parcs (Quartiers 21), Assia Kada

Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), Coralie Deny

CRAPAUD, Aurélie Dessain

ENvironnement JEUnesse, Catherine Gauthier

Équiterre, Sidney Ribaux

Foire ÉCOSPHÈRE, Éric Ferland

Fondation David Suzuki, Karel Mayrand

Gestion immobilière Quo Vadis, Natalie Voland

Groupe de recherche appliquée en macroécologie (GRAME – Éco-quartier Lachine), Jonathan Théorêt

Héritage Montréal, Dinu Bumbaru

Héritage Laurentien, Simon Octeau

Imagine Lachine Est, Kate Luthi

Jeunes médecins pour la santé publique (JMPSP), Marie-Ève Beauregard, Sidonie Pénicaud, David-Martin Milot et Catherine Dea

Les Amis du Parc Meadowbrook, Louise Legault

Montréal physiquement active, Vincianne Falkner

Mouvement Ceinture verte, Sylvain Perron

Nature-Québec,Christian Simard

Ordre des architectes du Québec, Nathalie Dion

Piétons Québec, Félix Gravel et Jeanne Robin

Prévention CDN-NDG, Nicole Schiebel

Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM), Sébastien Rivard

Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec, Philippe Bourke

Regroupement des tables de concertation de la Petite-Patrie, Eric Besner

Renaissance, Pierre Legault

Réseau québécois des Villes et Villages en santé, Julie Lévesque

Réseau québécois de Villes et Villages en santé (président), Denis Marion, maire de Massueville

Réseau québécois de Villes et Villages en santé (vice-président), Denis Lapointe, maire de Massueville

Revitalisation Airlie-Bayne, Benoît Gibeau

Revitalisation Saint-Pierre et Réseau québécois de revitalisation intégrée, David Marshall

Rose architecture, Owen Rose

Rue Publique, Manon Pawlas

Sauvons la falaise!, Lisa Mintz

SH Initiatives urbaines, Mauricio Garzon Beltran

Société environnementale de Côte-des-Neiges (SOCENV), Charles Mercier

Solidarité Saint-Henri -Table de concertation des organismes communautaires de Saint-Henri, Shannon Franssen

Synergie Santé Environnement, Jérôme Ribesse

Table de concertation des aînés de l’île de Montréal, Raphael Massé

Université McGill, Kevin Manaugh

Université de Montréal (département d’Administration de la santé IRSPUM), André-Pierre Contandriopoulos

Université de Montréal, Pierre De Coninck

Université de Montréal, Paul Lewis

Université du Québec à Montréal (Chaire inSitu), Florence Paulhiac Scherrer

Université de Sherbrooke (département des Sciences de la santé communautaire), Camille Butzbach

Urbaniste émérite et professeur titulaire à l’Université de Montréal, Gérard Beaudet

Vélo Québec, Suzanne Lareau

Ville en vert, Élyse Rémy

Vivre en ville, Christian Savard

Vrac Environnement, Nils Henner

 

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Faisons de Meadowbrook notre parc Mont-Royal !

Communiqué de presse

Pour diffusion immédiate

Montréal, le 14 novembre 2016Les Amis du Parc Meadowbrook, un groupe environnemental créé il y plus de 25 ans pour protéger les 57 hectares du terrain de golf Meadowbrook de la mise en valeur résidentielle, vient de lancer sous Change.org une pétition demandant aux autorités municipales de transformer ce qui est actuellement un terrain de golf réservé aux seuls golfeurs en un parc nature urbain patrimonial accessible à tous.

« Quoique Meadowbrook soit maintenant protégé de la mise en valeur résidentielle, explique Louise Legault, porte-parole du groupe, il demeure inaccessible aux personnes qui vivent à proximité. En créant un nouveau parc nature, nous pourrions donner un peu de répit au parc du Mont Royal et procurer de nouvelles occasions de loisirs et de contact avec la nature qui font grandement défaut dans cette zone entourée d’autoroutes et de chemins de fer. »

« Nous aimerions que Meadowbrook soit relié à la Falaise Saint-Jacques », poursuit Lisa Mintz, cofondatrice de Sauvons la falaise, un groupe qui défend l’écoterritoire de 4 kilomètres qui s’étire entre Montréal-Ouest et Westmount. « Montréal a si peu d’espaces verts restants qu’il est essentiel de les relier entre eux. La Falaise devrait être reliée au canal Lachine par un pont piétonnier au-dessus de l’échangeur Turcot ; de là, les cyclistes pourraient se rendre au parc Angrignon et sur la piste cyclable le long du fleuve Saint-Laurent. »

Les deux organismes ont collaboré à la production d’un calendrier pour 2017 qui met en vedette des photos de ces deux espaces verts. Le calendrier sera en vente à la coopérative LA maison verte au 5785, rue Sherbrooke Ouest à NDG. On peut aussi se le procurer en communiquant avec les deux organismes.

-30 –

Pour plus d’information, veuillez visiter

lesamisdemeadowbrook.org

sauvonslafalaise.ca

Veuillez signer la pétition à

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Les Amis critique le projet de Réseau électrique métropolitain

Les Amis du Parc Meadowbrook a récemment présenté un mémoire qui critique le projet de Réseau électrique métropolitain (REM). Les quatre antennes du réseau de 67 kilomètres relieraient Brossard, l’aéroport Trudeau, Sainte-Anne-de-Bellevue et Deux-Montagnes au centre de Montréal. La Caisse de dépôt et placement du Québec, par le biais de sa filiale CDPQ Infra, se chargerait de la construction de ce projet de 5,5 milliards $.

Un membre du comité directeur de Les Amis, Daniel Boulerice, a présenté le mémoire le 27 septembre 2016 lors des audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Il prévoit que le projet contribuera à l’étalement urbain et qu’il détériora des espaces naturels ; il s’agirait d’un investissement inapproprié des fonds publics en matière de couts, d’impact et d’utilité.

Le mémoire, présenté en anglais, se trouve ci-dessous. Voici une version française des principaux points abordés lors de la présentation:

 

Les terres verdoyantes de Meadowbrook dans le sud-ouest de Montréal ne sont pas directement touchées par le projet REM, mais nous voulons, en tant que citoyens soucieux, exprimer notre inquiétude face à l’impact que ce projet de REM aura sur les espaces protégés et non protégés.

Meadowbrook est délimité par le chemin de fer tel que l’avait conçu le CPR et est situé à côté d’une cour ferroviaire.   Le projet initial du Train de l’Ouest devait passer par Meadowbrook et ce plan offre toujours le chemin le plus efficace en temps et en cout. L’ajout d’un système ferroviaire allant en direction de Dorval et de la banlieue ouest, comme la voie de CPR qui existe déjà, causerait beaucoup moins de perturbations.

L’empreinte écologique serait également moins importante comparée à celle du train métropolitain proposé. Un système léger sur rail du style REM (une ligne aérienne électrique) comprend une structure à base de béton souvent surélevée, et parfois entubée, qui n’est compatible avec aucun type de voies ferrées existantes à Montréal.

Alors que nous sommes en train de démolir l’échangeur Turcot, nous aurions à construire d’autres lourdes structures en béton pour une voie ferrée.   Est-ce qu’il nous faudra endurer à nouveau des filets d’acier et des échafaudages permanents quand les structures proposées prendront de l’âge comme les voies de l’échangeur Turcot ?

Il y a aussi la question des couts : les couts d’exploitation du LRT de Calgary (construit en 2006) sont de 27 cents par passager comparés à un montant de 3,92 $ par passager pour le SkyTrain de Vancouver, semblable au REM. La décision de la Caisse signifie que les Québécois paieront 10 fois plus pour un système beaucoup moins efficace.

Le LRT de Calgary a couté 15 millions $ par kilomètre à construire comparativement aux 86 millions $ par kilomètre pour le projet de Vancouver.    Construire le REM serait donc au moins 5 fois plus cher.

Cette ligne menace aussi les terres agricoles et les espaces verts comme le Boisé Saraguay et le Bois-de-Liesse, ainsi que les prés et les bois de l’Anse-à-l’Orme.

Avec le REM, le temps de déplacement du centre de Montréal jusqu’à l’aéroport sera bien plus long alors que la connexion de l’aéroport jusqu’à la ligne plus courte de Vaudreuil-Hudson serait plus rapide de 15 minutes.    NDG et Lachine seraient exclus.   Il n’y a pas non plus de stations prévues pour l’Hôpital Lakeshore ni pour les collèges John Abbott et McDonald. La banlieue ouest n’aura pas accès plus facilement au Centre Hospitalier McGill ni aux écoles de NDG, de Westmount et de Montréal-Ouest. En fait, la ligne Vaudreuil-Hudson actuelle va s’atrophier du fait qu’elle rivalisera avec la nouvelle ligne REM. Finalement, le REM n’offrira pas de bonnes connexions avec le métro.

Ce projet semble improvisé et présente un grand risque pour les contribuables. Nous ne devrions pas permettre à la Caisse de dépôt de décider de l’avenir des transports urbains alors que le Québec évite de faire face à ses responsabilités et d’imposer son autorité. Le public averti doit véritablement avoir son mot à dire.

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La Falaise Saint-Jacques

La falaise Saint-Jacques est une zone abrupte et boisée qui s’étire sur quatre kilomètres de l’échangeur de Montréal-Ouest à l’autoroute Décarie. Ses érables, ses frênes et ses peupliers abritent de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs et nicheurs et le boisé accueille une population de couleuvres brunes, une espèce menacée. La mission de Les Amis du Parc Meadowbrook est de relier le parc Meadowbook par un corridor vert à un réseau de parcs, dont la falaise Saint-Jacques.

Depuis 2015, l’échangeur Turcot voisin de la falaise est devenu un vaste chantier de construction, les travaux devant se poursuivre pendant de nombreuses années encore. Ceci a entrainé le remblai des zones humides au pied de la falaise, plus de 150 arbres ont été coupés et les entrepreneurs se servent des boisés pour entreposer leur équipement.

Voici une lettre que les représentants de Les Amis du Parc Meadowbrook et Sauvons la Falaise ! ont adressé au ministre du Transport, M. Laurent Lessard, lui demandant de protéger la falaise de dommages additionnels, de replanter les arbres et de restaurer les milieux humides.

 

Monsieur. Laurent Lessard

Ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports
Édifice de la Haute-Ville
700, boulevard René-Lévesque Est
29e étage
Québec (Québec)  G1R 5H1

Objet : protection de la falaise Saint-Jacques dans le cadre des travaux de l’échangeur Turcot

Monsieur le ministre,

Avec les travaux à l’échangeur Turcot, des dommages importants ont été causés depuis 2015 à la falaise Saint Jacques, l’un de dix écoterritoires montréalais.

Ces travaux ont vu la coupe de grandes sections boisées, le remblai de marais et de zones humides au pied de la falaise, le dépôt de matériaux de construction et de déchets sur les zones boisées au pied de la falaise par divers entrepreneurs travaillant sous la juridiction du ministère, et l’utilisation de zones déboisées pour stationner des véhicules, entreposer des matériaux et réaliser diverses activités reliées à la construction.

Vous trouverez en annexe des détails sur ces dommages et les zones utilisées par les entrepreneurs.

La falaise est un écosystème sensible et important à Montréal et abrite de nombreuses espèces d’oiseaux, de petits mammifères et de reptiles, dont une espèce menacée, la couleuvre brune. Les dommages causés à la falaise sont importants et nous craignons fort que d’autres dommages soient à prévoir avec la poursuite des travaux. À long terme, cela nuira à n’en pas douter à la viabilité de cet écosystème.

Nous demandons donc au ministère de :

  • réparer immédiatement les dommages aux marais au pied de la falaise et d’installer une zone tampon protectrice digne de ce nom afin de prévenir d’autres incidents de remblai des marais ;
  • établir immédiatement une zone tampon au pied de la falaise avec une clôture ou un mur afin d’empêcher l’accès à la falaise par les entrepreneurs travaillant pour le ministère ;
  • replanter les zones déboisées et empêcher les entrepreneurs d’utiliser ces zones à des fins de stationnement, d’entreposage, de bureau de chantier ou autres activités de construction ;
  • protéger la falaise d’autres atteintes ou intrusions de la part des entrepreneurs à l’aide d’une règlementation stricte et de peines sévères advenant d’autres dommages au territoire ou à sa faune.

Ce genre de protection est monnaie courante sur les projets de construction aux États-Unis et ailleurs au Canada.

Afin de prévenir d’autres dommages à la falaise, nous demandons au ministère de :

  • utiliser ses pleins pouvoirs pour s’assurer que la falaise soit protégée et publier un rapport sur une base hebdomadaire sur ces mesures de protection et sur toute atteinte à la falaise par les entrepreneurs travaillant pour le compte du ministère, accompagné de rapports des entrepreneurs et des représentants du ministère ;
  • permettre aux groupes environnementaux comme Sauvons la Falaise d’avoir accès à la falaise pour des inspections hebdomadaires des endroits où les travaux de construction s’approchent de la falaise et fournir à ces groupes environnementaux les ressources requises pour ces inspections.

Le ministère possède l’autorité pour ce faire et peut certes s’appuyer sur les expériences et la règlementation de ses homologues canadiens et américains.

Il y a lieu de procéder à la réfection de l’échangeur Turcot tout en protégeant la falaise Saint-Jacques. Nous cherchons votre appui en ce sens afin que ce projet devienne un exemple à suivre pour d’autres projets à venir, petits et grands.

En vous remerciant de votre attention, veuillez agréer, monsieur le ministre, l’expression de nos sentiments distingués.

 

Louise Legault, codirectrice

Les Amis du Parc Meadowbrook

http://lesamisdemeadowbrook.org/uncategorized/proteger-la-falaise-st-jacques/?lang=fr

et

Lisa Mintz, codirectrice, Les Amis du Parc Meadowbrook

et présidente, Sauvons la Falaise

http://sauvonslafalaise.ca/la-falaise-saint-jacques

 

Annexe

Voici quelques liens sur le sujet:

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7377,94757641&_dad=portal&_schema=PORTAL

http://montrealgazette.com/news/local-news/opinion-lets-protect-the-st-jacques-escarpment

www.cremtl.qc.ca/publication/entrevues/2015/lavenir-falaise-saint-jacques-joue-maintenant

http://lesactualites.ca/index.php/2016/08/08/le-mtq-continue-dempieter-sur-la-falaise-saint-jacques/

 

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Le Banc de Bernice

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Sur le banc de Bernice, de gauche à droite: le petit-fils de Bernice Goldsmith, Matthew, sa belle-fille Marla Rapoport et son fils Philip; debout, de gauche à droite: Nigel Dove, Julie Tasker-Brown, Deanne Delaney, Andy Dodge, Jo Ann Goldwater, Campbell Stuart, Jack Wolofsky, Kay Wolofsky, David Fletcher, Erica Brown, Beny Masella, inconnu, Wendy Dodge, Elizabeth Ulin, Barbara Tekker; accroupis de gauche à droite: Alice Assay, Louise Chenevert.

Le dimanche 25 septembre 2016, des membres de la famille, des amis et des collègues environnementalistes ont partagé des anecdotes et de doux souvenirs lors d’un hommage à Bernice Goldsmith. Sous l’ombre des arbres, nous lui avons dédié un banc au parc Toe Blake. Son fils Philip, sa belle-fille Maria et son petit-fils Matthew étaient de la partie, de même que sa famille adoptive d’environnementalistes locaux. Le maire de Montréal-Ouest, Benny Masella et les conseillères Elizabeth Ulin et Julie Tasker-Brown se sont joints à nous et son fils a levé un verre en son honneur. Merci à Wendy Dodge et Nigel Dove qui ont organisé cette agréable rencontre pour officiellement dédier ce banc à Bernice.

Bernice était un membre aimé et respecté de Les Amis du Parc Meadowbrook, qui nous inspirait tous par son enthousiasme, son attitude positive et son profond dévouement à la protection de la nature. C’était une pionnière qui a créé le programme d’ingénierie sociale à l’université Concordia (http://www.concordia.ca/cunews/main/stories/2014/03/28/tribute-to-bernicegoldsmith.html). Elle a toujours été active au sein de sa communauté et ils sont nombreux à se souvenir de sa chaleur et de son amitié en plus de son activisme. Nous serons éternellement reconnaissants de son engagement pour les espaces verts et naturels et continuerons de chérir et d’honorer sa mémoire dans notre travail.

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PROMENADE COMMENTÉE

Merci à David Fletcher et à tous ceux qui se sont joints à nous pour la promenade commentée de Brown’s Land le dimanche 11 septembre. David nous a fait toute une leçon sur la biodiversité, les espèces indigènes et leur utilité et les habitats de Brown’s Land. Il a aussi souligné l’importance des espaces naturels afin de donner aux enfants la possibilité d’explorer et de jouer dans des endroits librement. S’ils peuvent le faire à un jeune âge, cela influencera le restant de leur vie. La visite a eu lieu malgré les possibilités de pluie et des vents de 30 KMH (18 MPH). Notre groupe comprenait le maire de Côte-Saint-Luc, Mitchell Brownstein, la conseillère Dida Berku et le conseiller Colleen Feeney de Montréal-Ouest.

group-nature-walkDavid a indiqué des espèces envahissantes, comme le nerprun, qui remplacent les espèces indigènes et que l’on retrouve en grand nombre à cet endroit. Elles pourraient être remplacées par des espèces indigènes comme le cornouiller stolonifère, le peuplier deltoïde et l’aubépine dorée. Des plantes utiles, car l’on peut faire un jus délicieux de l’aubépine et se servir des feuilles de vigne sauvage. Nous avons même gouté à quelques raisins. L’endroit comprend quelques souches et des zones basses qui deviennent des étangs au printemps et accueillent des insectes et des oiseaux migrateurs.

Cette langue de terre mène à l’entrée de Meadowbrook et est bien fréquentée par les voisins. Avec quelques interventions, elle pourrait devenir un bon exemple de renaturalisation à Montréal.

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Fête de la Paix

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Louise Chenevert

Les Amis du Parc Meadowbrook étaient présents cette année à la Fête de la Paix de Ville St. Pierre le 17 septembre. Muffy Brown, l’écureuil, et Campbell Stuart, qui arborait cette fois le costume du lapin plutôt que son traditionnel renard, ont accueilli les visiteurs à la table pendant la première moitié de la journée tandis que Jo Ann Goldwater et John Symon ont pris la relève en après-midi, remettant des dépliants et invitant les participants à signer des pétitions.

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Campbell Stuart et Muffy Brown

Une pétition demande que Meadowbrook, qui est maintenant protégé du développement résidentiel, mais demeure un golf public, soit transformé en parc nature. La seconde demande que le ministère du Transport du Québec protège l’écoterritoire de la falaise Saint-Jacques pendant la construction du nouvel échangeur Turcot et du chemin de fer à la base de la falaise.

À la table suivante, Louise Chenevert présentait des échantillons de feuilles, de pommes de conifères et des photos et a parlé avec les visiteurs du rôle important des arbres qui gardent nos voisinages sains, ombragés et magnifiques.

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Jo Ann Goldwater et Janice Hamilton

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Important: Nouvelle date!

À LA MÉMOIRE D’UNE AMIE CHÈRE screen-shot-2016-09-17-at-4-25-40-pm

À cause de prévisions méteo notez la nouvelle date:

Bernice Goldsmith, qui a longtemps appuyé notre cause, est décédée en 2014. Les Amis n’ont pas oublié son dévouement pour Meadowbrook et nous allons dédier un banc en son honneur au parc Toe Blake ledimanche 25 septembre à 16 h.

Veuillez vous joindre à nous pour célébrer la vie de Bernice et sa contribution essentielle à l’avenir de Meadowbrook.

 

 

 

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Nouvelles

meadbowbrook_newsletter_bannerCela fait un moment que nous vous avons donné de nos nouvelles ! Nous travaillons cependant sans relâche aux nombreux dossiers environnementaux à Montréal. Et il y en a plusieurs : Sauvons L’Anse-à-l’Orme, Sauvons la Falaise, le Technoparc, Golf Dorval et le Réseau électrique métropolitain.

Évènements à venir

Le 17 septembre, les Amis seront à la Fête de la Paix de Ville Saint-Pierre, une fête familiale où nos animaux font toujours fureur !
Pour nous donner un coup de main, vous pouvez communiquer avec Joann Egar à mitchjoa@yahoo.ca

À la mémoire d’une amie chère 

Bernice Goldsmith, qui a longtemps appuyé notre cause, est décédée en 2014. Les Amis n’ont pas oublié son dévouement pour Meadowbrook et nous allons dédier un banc en son honneur au parc Toe Blake le dimanche 18 septembre à 16 h.Veuillez vous joindre à nous pour célébrer la vie de Bernice et sa contribution essentielle à l’avenir de Meadowbrook.

Nous avons besoin de vous !

Les Amis cherchent à pourvoir divers postes pour faire avancer les choses plus rondement.
– Nous avons besoin d’un directeur de site pour notre futur eco map, un wiki sur les espaces verts à Montréal que nous travaillons avec Sierra Club Québec.
– Vous connaissez MailChimp ? Nous aurions besoin de votre talent de temps à autre.
– Nous avons aussi besoin d’aide avec la traduction de documents (vers le français) de temps à autre.
– Nous aimerions compiler un calendrier des évènements reliés à l’environnement à Montréal. Un peu de recherche fera l’affaire.
– Et voici une affectation amusante. Vous souvenez-vous du 25e anniversaire et de la danse Rock vs. Disco ? Notre comité de collecte de fonds prépare de nouveaux évènements pour remplir nos coffres.
Si l’un de ces postes vous intéresse, veuillez communiquer avec nous à  lesamisdemeadowbrook@gmail.com

Nouvelle initiative pour Les Amis 

Lorsqu’Hydro Québec a commencé à couper des arbres sur Meadowbrook en mai dernier, nous nous sommes demandé s’ils avaient le droit de le faire. Puis un tas de questions se sont mises à débouler.
– Qu’arrive-t-il s’il y a un déraillement ?
– Que pouvons-nous faire si d’autres arbres sont abattus ?
– Pourrait-on nettoyer la Petite Rivière St-Pierre?
– Ce pourrait être chouette que de pouvoir pratiquer le ski de fond à Meadowbrook en hiver, comme cela se fait sur plusieurs terrains de golf de la province…
Nous avons donc créé la Garde Meadowbrook, une nouvelle initiative qui se penchera sur les menaces qui pèsent sur Meadowbrook et ses caractéristiques.
Si vous avez de l’expertise dans l’un ou l’autre de ces domaines, communiquez avec nous: Rebecca Million à rebeccamillion@hotmail.com.

Le Technoparc : un autre endroit menacé

Nous avons été récemment avisés de l’imminente destruction des zones humides du Technoparc dans Saint-Laurent, menacées à la fois par l’expansion de l’Eco-campus Hubert-Reeves et le projet de train de la Caisse de dépôt et placement qui passerait entre deux marais.
La zone comporte trois grands marais et une vaste prairie à proximité de l’aéroport Montréal-Trudeau et de Golf Dorval. L’ornithologue Joël Coutu y a observé plus de 70 espèces d’oiseaux, des oiseaux nicheurs et migrateurs et même des espèces menacées comme le petit blongios, notre plus petit héron.
Pour plus d’information, visitez la page Facebook de Joël Coutu  ou celle de les Amis/Friends du Technoparc.
Le groupe cherche à obtenir une injonction pour stopper les travaux et protéger cette importante zone humide. Si vous désirez appuyer cette cause, vous pouvez faire parvenir un chèque au nom de Colby Monet, avec la mention « Technoparc Opinion » sur la ligne au bas du chèque. Envoyez le tout à

Campbell Stuart
COLBY MONET
Tour McGill Collège
1501, avenue McGill Collège, bureau 2900
Montréal (Québec)  H3A 3M8

On peut aussi faire parvenir des dons par courriel à Campbell Stuart en mentionnant que vous « désirez contribuer xxx $ à l’opinion du Technoparc. »
CStuart@colby-monet.com

Période d’Information sur le REM

La période d’information du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur le Réseau électrique métropolitain (REM) se poursuit jusqu’au 12 septembre. Le public est invité à consulter la documentation sur le projet à l’une des stations de consultation ou en ligne à : http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/Reseau_electrique_m%C3%A9tropolitain/index.htm
Vous pouvez aussi visiter Trainsparence sous Facebook pour une franche discussion des enjeux. Toute personne qui veut présenter un mémoire au BAPE doit signaler son intention avant le 12 septembre.

Notre mission: Empêcher le développement de Meadowbrook et le transformer en Parc Meadowbrook, un nouveau parc-nature urbain et patrimonial de 57 hectares, ouvert et accessible à tous et relié par une trame verte à un réseau de parcs dont, notamment, la falaise Saint-Jacques.

Réunions mensuelles. Rejoignez-nous! Les nouveaux membres sont toujours les bienvenus : envoyez-nous un courriel à lesamisdemeadowbrook@gmail.compour obtenir tous les détails.
Devenez un membre actif. Rencontrez des gens intéressants, renseignez-vous sur notre vision, nos buts et notre démarche : chaque geste compte!

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Private: Nouvelles


Meadowbrook  Aout  2016

Cela fait un moment que nous vous avons donné de nos nouvelles ! Nous travaillons cependant sans relâche aux nombreux dossiers environnementaux à Montréal. Et il y en a plusieurs : Sauvons L’Anse-à-l’Orme, Sauvons la Falaise, le Technoparc, Golf Dorval et le Réseau électrique métropolitain.

It’s been a while since you’ve heard from us. We’ve been hard at work helping out with many environmental issues in Montreal. There are quite a few: Sauvons L’Anse-à-l’Orme, Sauvons la Falaise, the Technoparc, the Dorval golf course and the Réseau électrique métropolitain.

 évènements à venir
Le 17 septembre, les Amis seront aussi à la Fête de la Paix de Ville Saint-Pierre, une fête familiale où nos animaux font toujours fureur !
Pour nous donner un coup de main, vous pouvez communiquer avec Joann Egar à mitchjoa@yahoo.ca
À la mémoire d’une amie chère
Bernice Goldsmith, qui a longtemps appuyé notre cause, est décédée en 2014. Les Amis n’ont pas oublié son dévouement pour Meadowbrook et nous allons dédier un banc en son honneur au parc Toe Blake le dimanche 11 septembre à 16 h
Veuillez vous joindre à nous pour célébrer la vie de Bernice et sa contribution essentielle à l’avenir de Meadowbrook.

Nous avons besoin de vous !
Les Amis cherchent à pourvoir divers postes pour faire avancer les choses plus rondement.
– Nous avons besoin d’un directeur de site pour notre futur eco map, un wiki sur les espaces verts à Montréal que nous travaillons avec Sierra Club Québec.
– Vous connaissez MailChimp ? Nous aurions besoin de votre talent de temps à autre.
– Nous avons aussi besoin d’aide avec la traduction de documents (vers le français) de temps à autre.
– Nous aimerions compiler un calendrier des évènements reliés à l’environnement à Montréal. Un peu de recherche fera l’affaire.
– Et voici une affectation amusante. Vous souvenez-vous du 35e anniversaire et de la danse Rock vs. Disco ? Notre comité de collecte de fonds prépare de nouveaux évènements pour remplir nos coffres.
Si l’un de ces postes vous intéresse, veuillez communiquer avec nous àlesamisdemeadowbrook@gmail.com

Nouvelle initiative pour Les Amis
Lorsqu’Hydro Québec a commencé à couper des arbres sur Meadowbrook en mai dernier, nous nous sommes demandé s’ils avaient le droit de le faire. Puis un tas de questions se sont mises à débouler.
– Qu’arrive-t-il s’il y a un déraillement ?
– Que pouvons-nous faire si d’autres arbres sont abattus ?
– Pourrait-on nettoyer la Petite Rivière St-Pierre?
– Ce pourrait être chouette que de pouvoir pratiquer le ski de fond à Meadowbrook en hiver, comme cela se fait sur plusieurs terrains de golf de la province…
Nous avons donc créé la Garde Meadowbrook, une nouvelle initiative qui se penchera sur les menaces qui pèsent sur Meadowbrook et ses caractéristiques.
Si vous avez de l’expertise dans l’un ou l’autre de ces domaines, communiquez avec Rebecca Million à rebeccamillion@hotmail.com

Manifestez votre appui !
Venez à l’exposition l’Anse à l’Orme lance l’Alarme !
Du 10 au 24 aout 2016
Vernissage 5 à 7 le 18 aout.
Sauvons l’Anse-à-l’Orme vous invite à une exposition réunissant des artistes qui s’opposent à la destruction des derniers milieux naturels sur l’ile de Montréal !
Galerie MCM Création 511, rue Duluth est.
Les derniers espaces naturels de l’ile de Montréal sont en danger et la vigilance citoyenne est plus que jamais essentielle !

Le Technoparc : un autre endroit menacé
Nous avons été récemment avisés de l’imminente destruction des zones humides du Technoparc dans Saint-Laurent, menacées à la fois par l’expansion de l’Eco-campus Hubert-Reeves et le projet de train de la Caisse de dépôt et placement qui passerait entre deux marais.
La zone comporte trois grands marais et une vaste prairie à proximité de l’aéroport Montréal-Trudeau et de Golf Dorval. L’ornithologue Joël Coutu y a observé plus de 70 espèces d’oiseaux, des oiseaux nicheurs et migrateurs et même des espèces menacées comme le petit blongios, notre plus petit héron.
Pour plus d’information, visitez la page Facebook de Joël Coutu àwww.facebook.com/falcoornitho/ ou celle de Les Amis du Technoparc.
Le groupe cherche à obtenir une injonction pour stopper les travaux et protéger cette importante zone humide. Si vous désirez appuyer cette cause, vous pouvez faire parvenir un chèque au nom de Colby Monet, avec la mention « Technoparc Opinion » sur la ligne au bas du chèque. Envoyez le tout à

Campbell Stuart
COLBY MONET
Tour McGill Collège
1501, avenue McGill Collège, bureau 2900
Montréal (Québec)  H3A 3M8

On peut aussi faire parvenir des dons par courriel à Campbell Stuart en mentionnant que vous « désirez contribuer xxx $ à l’opinion du Technoparc. »
CStuart@colby-monet.com

DERNIÈRE HEURE ! L’ornithologue Joël Coutu organise un évènement d’observation d’oiseaux au Technoparc le dimanche 28 aout de 7 h 30 à 11 h. Pour plus d’information, communiquez avec Joël au fauconbleu65@hotmail.com

Période d’Information sur le REM
La période d’information du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur le Réseau électrique métropolitain (REM) se poursuit jusqu’au 12 septembre. Le public est invité à consulter la documentation sur le projet à l’une des stations de consultation ou en ligne à :http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/Reseau_electrique_m%C3%A9tropolitain/index.htm
Vous pouvez aussi visiter Trainsparence sous Facebook pour une franche discussion des enjeux.
Pour qu’il y ait consultation, les citoyens doivent en faire la demande expresse.
Pour faire une demande d’audience publique, faites parvenir votre lettre à :

Bureau du Ministre
Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Édifice Marie-Guyart
675, boul. René-Lévesque Est, 30e étage
Québec (Québec)  G1R 5V7

Vous devez spécifier les raisons de votre demande et votre lien à la communauté touchée.

Si vous avez des questions, veuillez composer le 1-800-463-4732 poste 530.

Enterrons le projet avec nos demandes !

Notre mission: Empêcher le développement de Meadowbrook et le transformer en Parc Meadowbrook, un nouveau parc-nature urbain et patrimonial de 57 hectares, ouvert et accessible à tous et relié par une trame verte à un réseau de parcs dont, notamment, la falaise Saint-Jacques.

LesAmisdeMeadowbrook.org
https://www.facebook.com/sosmeadowbrook
lesamisdemeadowbrook@gmail.com
@ParcMeadowbrook

Réunions mensuelles. Rejoignez-nous! Les nouveaux membres sont toujours les bienvenus : envoyez-nous un courriel à lesamisdemeadowbrook@gmail.compour obtenir tous les détails.
Devenez un membre actif. Rencontrez des gens intéressants, renseignez-vous sur notre vision, nos buts et notre démarche : chaque geste compte!

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Resolution: Protegeons les zones humides du Technoparc

Nous avons été récemment avisés de l’imminente destruction des zones humides du Technoparc dans Saint-Laurent, menacées à la fois par l’expansion de l’Eco-campus Hubert-Reeves et le projet de train de la Caisse de dépôt et placement qui passerait entre deux marais.

La zone comporte trois grands marais et une vaste prairie à proximité de l’aéroport Montréal-Trudeau et de Golf Dorval. L’ornithologue Joël Coutu y a observé plus de 70 espèces d’oiseaux, des oiseaux nicheurs et migrateurs et même des espèces menacées comme le petit blongios, notre plus petit héron. 

Pour plus d’information, visitez la page Facebook de Joël Coutu à www.facebook.com/falcoornitho/ ou celle de Amis/Friends du Technoparc.

                                      

Il est résolu que :

Les Amis du Parc Meadowbrook fait appel aux gouvernements fédéral et provincial, ainsi qu’à l’arrondissement de Saint-Laurent et à la Ville de Montréal, afin d’imposer immédiatement un moratoire sur la mise en valeur des zones humides du Technoparc Montréal dans Saint-Laurent, de même que de la partie adjacente de la zone humide sous l’autorité d’Aéroports de Montréal (AdM) ;

 Cet endroit possède un nombre exceptionnel d’espèces palustres comparativement au reste de l’ile de Montréal, dont notamment le petit blongios, une espèce protégée et menacée, ainsi que l’une des concentrations d’oiseaux les plus denses de l’ile ;

 Les Amis fait aussi appel aux divers paliers de gouvernement afin de déclarer que toutes les zones non bâties du Technoparc Montréal et du site d’AdM adjacent soient transformées immédiatement en refuge faunique protégé et d’abandonner le projet de construire une station de train urbain à proximité de ces zones humides dans le cadre du projet de Réseau électrique métropolitain ; et

 Les Amis demande aussi un moratoire complet sur la mise en valeur des espaces verts, des espaces sauvages et des terres agricoles sur l’ile de Montréal, et que le développement soit concentré uniquement sur les friches industrielles, les stationnements et les sites commerciaux et industriels à faible densité, comme énoncé par la Charte pour la protection des espaces verts et milieux naturels de Montréal du Forum Nature Montréal du 16 avril 2016. 

                                      

La résolution a été envoyée aux ministres McKenna, Dion, Heurtel et Fournier, ainsi qu’aux maires DeSousa, Coderre et Ménard. Elle a été envoyée aux groupes environnementaux suivants: APAW, Sauvons L’Anse-à-l’Orme, Sierra Club, Fondation David Suzuki Foundation, CRE-Montréal et a été entérinée par la Coalition verte et Sauvons la Falaise.

Least Bittern at Green Heron Pond, Technoparc

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Les organisations environnementales soumettent une charte à l’Agglomération de Montréal

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Média:

Local environmental groups – Montreal Gazette, April 21 2016

Moratoire sur le développement d’espace verts – Métro, 25 avril 2016

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Avez-vous succombé au Poisson d’avril?

Le 1er avril, l’Informer de Montréal-Ouest annonçait en première que Meadowbrook serait transformé en terrain de golf de luxe. L’article relatait que le nouveau propriétaire, un certain Donald Trump, n’avait pu être rejoint. Nous avons bien ri. Félicitations aux farceurs de l’Informer pour avoir choisi un sujet aussi cher à nos yeux et nous avoir entourloupés d’aussi belle façon. Constatez un peu par vous-même.

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Vieux arbres seraient coupés

Ancient Trees Early Spriing Evening - May 10 2014 ReducedQuatre vieux arbres sur Meadowbrook seraient coupés par Hydro Québec, supposément à la demande du club de golf et de Groupe Pacific. Puisque l’endroit est maintenant désigné comme espace vert ou récréatif, nous devons nous assurer qu’il est protégé et conservé adéquatement. Nous devons aussi conserver le caractère et l’histoire de la propriété dont témoignent ces vieux arbres. Hydro Québec dit que ces arbres sont en voie de décomposition, mais nous ignorons si cela a été vérifié par un arboriste certifié

Nous suivons la situation de près et invitons nos membres à faire de même. Veuillez visiter le site de nouveau pour obtenir les dernières nouvelles dans cette affaire:

Mise à jour: Les arbres ont tous été coupés le 5 avril 2016.

 

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Protéger la falaise St-Jacques

La mission de Les Amis du Parc Meadowbrook entend relier le parc Meadowbook par un corridor vert à un réseau de parcs, dont la falaise St-Jacques. Jusqu’à récemment, bien des gens ne connaissaient même pas l’existence de la falaise St-Jacques. Maintenant que la construction de l’échangeur Turcot au bas de la falaise est entamée, cet espace boisé fait régulièrement les manchettes et des groupes environnementaux en réclament la conservation dans le cadre de la création d’un corridor vert dans le sud-ouest de l’île de Montréal.

photo: Andy Riga

photo: Andy Riga

Falaise décrit bien cet escarpement qui s’étire sur quatre kilomètres de l’échangeur de Montréal-Ouest à l’autoroute Décarie. Ces érabIes, frênes et peupliers accueillent de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs et nichants et le bois abrite une rare population de couleuvres brunes.

La falaise bordait autrefois les bords du lac Saint-Pierre, un lac qui couvrait ce qu’est devenu la cour Turcot. On la retrouve sur des cartes dès 1702. Dans les années 1800, elle surplombait le village des Tanneries. Au 20e siècle, on l’a perdue de vue derrière les concessionaires automobiles et les supermarchés de la rue St. Jacques (autrefois le chemin Upper Lachine) et l’escarpement est devenu un dépotoir pour les commerces avoisinants.

Au début des années 1980, le maire Jean Drapeau voulait en faire un parc, mais l’on n’y a pas donné suite. L’endroit a été nettoyé à plusieurs reprises, on y a planté de jeunes arbres et stabilisé le sol, mais à chaque fois, la falaise retombait dans l’oubli.

En 2004, la ville considérait la falaise et le mont Royal comme des caractéristiques de base du paysage montréalais. Tout comme neuf autres espaces verts, elle était désignée éco-territoire, un espace naturel à protéger et à réhabiliter. Douze ans plus tard, il n’y a toujours pas de plan concret pour ce faire.P6180040-300x300

L’automne dernier, plus de 165 arbres étaient coupés à l’extrémité ouest pour faciliter le projet Turcot. La disparition de ces arbres a fait réagir Lisa Mintz, une ornithologue amateur et elle a formé le groupe Sauvons la falaise! De nouveaux arbres devraient être plantés lorsque les travaux d’autoroute et de chemin de fer seront terminés, mais cela a tourné les projecteurs sur la falaise, les journaux et la télévision se préoccupant de son sort et les demandes de conservation de cet espace vert allant s’intensifiant.

La ville a reconnu la valeur historique de l’escarpement étant l’un des rares traits naturels de l’île à avoir survécu dans son état original , visible sur plusieurs kilomètres de surcroit.

La falaise est un élément important d’un corridor vert. Un corridor, qu’il soit naturel ou de main d’homme, relie des espaces verts isolés et les rend accessibles aux oiseaux et à la faune. Il y a des espaces verts à Meadowbrook, à la falaise, aux bord du canal Lachine, dans le parc Angrignon, autour de l’Institut Douglas et le long des rives du Saint-Laurent. Sans les arbres de la falaise, la distance entre Meadowbrook et ces autres espaces verts serait trop grande.

photo: Andy Riga

photo: Andy Riga

Récemment, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), Les Amis du Parc Meadowbrook, Sierra Club Québec, la Coalition verte, Sauvons la falaise! et d’autres groupes communautaires et environnementaux ont formé un nouveau comité pour faire pression sur Transport Québec afin de rendre Turcot accessible aux Montréalais qui veulent marcher ou faire du vélo par dessus le chemin de fer et l’autoroute et ainsi relier NDG au canal Lachine, à Ville-Émard et à LaSalle. Des cartes de 2010 et 2012 montrent une dalle-parc entre le canal Lachine et NDG. Ce pont n’apparait plus sur les plans actuels.

Ce comité a aussi noté qu’un sentier de marche et de vélo prévu pour le bas de la falaise n’aura que deux points d’accès, à chacune des extrémités de l’escarpement, ce qui pourrait nuire à la sécurité des utisateurs.

Les Amis du Parc Meadowbrook et d’autres groupes suivent le projet Turcot de près afin de s’assurer que les promesses de protection de la falaise sont tenues.

Liens:

Sous notre site Web http://lesamisdemeadowbrook.org/uncategorized/save-la-falaise-st-jacques/

Lesarticles d’Andy Riga, dont une histoire de la falaise et son blogue sur la randonnée dans le boisé https://andyriga.wordpress.com/2016/02/05/falaise-st-jacques-what-you-should-know-about-montreals-forested-oasis/

Communiqué de presse du CRE-Montréal http://www.cremtl.qc.ca/actualites/2016/projet-turcot-creation-comite-turcot-vert-actif-pour-que-les-promesses-soient-tenues

Article de The Gazette sur cette nouvelle http://montrealgazette.com/news/local-news/groups-call-for-bikepedestrian-bridge-over-highway-20-and-train-tracks

Éditorial de The Gazette sur la falaisehttp://montrealgazette.com/opinion/editorials/editorial-protecting-and-enhancing-the-falaise-st-jacques

Article d’Andy Riga sur la falaise:

http://montrealgazette.com/news/local-news/falaise-st-jacques-a-pocket-of-wilderness-in-montreals-concrete-jungle

On peut aussi retrouver tout le materiel d’Andy et des photos ici: https://andyriga.wordpress.com/

écrit par Janice Hamilton

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The Informer – février 2016 (en anglais)

www.montreal-ouest.ca:uploaddir:files:informer:2016:2016-02-02-Informer.pdf

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The Informer – 2 février 2016 (article en anglais)

www.montreal-ouest.ca:uploaddir:files:informer:2016:2016-02-02-Informer.pdf

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Il est temps de protéger les espaces verts de Montréal

Le but de Montréal : 10 % d’espace vert604879-1449761070-wide_thumb

La réalité : 5,8 % d’espace vert protégé

Nous insistons auprès de la Ville pour qu’elle instaure un moratoire de 10 ans sur la mise en valeur des espaces verts de Montréal.

Signez la pétition ici

Montréal pourrait bien ne pas atteindre sa cible de conservation de 10 % du territoire en espaces verts. Cela fait près d’un an que Montréal s’est engagé à atteindre cet objectif dans le cadre du Schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Montréal.

En ce moment, environ 5,8 % du territoire montréalais est protégé, ce qui signifie que la Ville pourrait ne pas atteindre l’objectif du Schéma (p. 78 La majorité des territoires d’intérêt écologique sont concentrés à l’intérieur d’aires protégées, lesquelles représentent, en 2014, 5,8 % de la surface terrestre de l’agglomération.)

Des groupes environnementaux s’activent pour aider la Ville à respecter ses promesses.

Pour plus d’information :

 

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Moratoire sur construction dans milieux naturels à Montréal

Nous réclamons aux municipalités sur l’ile de Montréal et au gouvernement du Québec un Moratoire Vert. Ce moratoire gèlerait toute développement résidentiel au sein des milieux naturels au cours des prochaines dix ans, le temps nécessaire pour assurer la mise en œuvre d’une politique de protection des milieux naturels.

À moins d’intervention immédiate, il ne restera plus rien pour les générations futures pour composer ce 10% et que dire des espèces menacées ou vulnérables d’oiseaux, de reptiles et de plantes qui habitent ces derniers refuges naturels de l’île. Les études en cours démontrent que ces espaces naturels sont peuplés d’espèces rares dont certaines qu’on croyait disparues de notre région.

http://www.thepetitionsite.com/604/879/019/moratoire-vert-green-moratorium-moratoire-sur-construction-dans-milieux-naturels-%C3%A0-montr%C3%A9al/

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Demande de Meadowbrook rejetée

La Cour d’appel du Québec a pris trois minutes pour rejeter la demande de Groupe Pacific de modifier sa poursuite contre la Ville de Côte Saint-Luc. Le promoteur essayait d’augmenter sa poursuite de 20 millions $. Voir l’article dans The Suburban, en anglais.

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Protégez la falaise St. Jacques en signant la pétition en ligne

Sauvons la falaise! est un groupesauvons la falaise de citoyens montréalais qui veulent protéger la falaise de l’impact de la construction de l’échangeur Turcot. Vous pouvez signer la pétition ici.

La falaise St. Jacques est située au sud de la rue St. Jacques s’étalant sur 4 kilomètres entre l’échangeur Montréal-Ouest et Décarie. Elle fait partie d’une des dix écotérritoires supposément protégés sur l’île de Montréal. Elle est essentielle pour trois raisons :

  1. Elle est une importante voie migratoire pour les oiseaux.
  2. Elle est centrale à une ceinture verte qui serait créée sur l’île.
  3. Elle sert à contrer l’érosion et garde la rue st. Jacques au-dessus de l’escarpement plutôt qu’à la base.

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Meadowbrook en cour

Meadowbrook – CSL case goes to court of appeal – The Suburban

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Sauvons la Falaise St-Jacques

 

La Falaise St-Jacques est un éco-territoire désigné par Montréal.

Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a récemment coupé de nombreux arbres, ,malgré l’importance écologique officiellement reconnue de ce secteur.

Pour plus d’ information :

Suivez Sauvons la Falaise sous Facebook.

Lisa leads the falaise tour

 

 

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Meadowbrook en quelques dates

2015
En janvier, l’Agglomération de Montréal adopte un nouveau schéma urbain qui désigne la portion de Meadowbrook à Lachine comme “Espace vert ou récréation”, ce qui signifie que Meadowbrook sera maintenant conservé comme espace vert. Meadowbrook était l’espace le plus fréquemment mentionné par les citoyens et les groupes lors des consultations publiques.

2014
À la suite de consultations publiques, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) adopte la recommandation de la commission Labrecque de conserver Meadowbrook et d’en faire un parc nature relié par un corridor vert à la falaise Saint-Jacques.

2013  Avril

          Septembre

  • Groupe Pacific poursuit la Ville de Montréal pour 44 millions $ et 800 000 $ en dommages. Excédé du refus de la Ville d’octroyer un permis de bâtir, le promoteur poursuit en espérant l’expropriation de la section de Lachine de Meadowbrook. En attente d’une décision.
  • Le conseil de l’agglomération de Montréal et le conseil municipal de Montréal adoptent les limites de construction de 300 mètres de la FCM et la RAC et demandent l’inclusion de ces limites dans les nouveaux plans urbains. Les objections de l’AMT et de CP Rail au développement résidentiel à Meadowbrook sont aussi présentées à ces conseils.

2011
L’AMT annonce le projet de centre d’entretien de Lachine dans la gare de triage Sortin de CP avec le financement du gouvernement du Québec et du Canada au coût de 120 millions $.

2010
Le 25 octobre, la Ville de Montréal rejette le projet résidentiel proposé par Groupe Pacific.

2009
En juin, la Commission Labrecque (La Commission permanente du Conseil d’agglomération sur les grands équipements et activités d’intérêt d’agglomération) recommande la conservation de Meadowbrook et sa transformation en parc-nature, dans la perspective d’une trame verte le reliant à la Falaise Saint-Jacques.

2008
Groupe Pacific propose le projet domiciliaire « vert » Petite sur la partie de Lachine.

2007
La Fédération canadienne des municipalités et L’Association des chemins de fer du Canada (FCM-RAC) adoptent des lignes directrices et meilleures pratiques en matière de limites de construction (300 mètres) entre les nouveaux projets résidentiels et les gares de triage.

2006
Groupe Pacific se porte acquéreur du terrain pour 3 millions $. Suzanne Deschamps, anciennement directrice générale de la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), est embauchée par Groupe Pacific pour faire du lobbying auprès de ses anciens collègues à la Ville de Montréal.

2004
L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) recommande que Meadowbrook et la petite rivière Saint- Pierre soient ajoutés à la liste des écoterritoires de Montréal à la suite des consultations sur la Politique des milieux naturels.

2000
La ville de Côte Saint-Luc modifie le zonage de la partie nord de Meadowbrook (31 hectares) de résidentiel à récréo-commercial (golf).

1989
Formation de Les Amis de Meadowbrook pour lutter contre un projet résidentiel de Canadien Pacifique et Marathon Realty dans un terrain de golf qui agit comme zone tampon entre les gares de triage et les quartiers résidentiels.

1949
Le terrain est transformé en golf public, toujours en activité presque 65 ans plus tard.

1917
Acquisition du terrain par Canadien Pacifique qui en fait des installations récréatives pour ses employés.

 

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Prix de l’Environnement de la Coalition Verte

Green Coalition Award 2015Lors de son assemblée générale annuelle le 14 mai, la Coalition verte a présenté à Les Amis du Parc Meadowbrook un prix pour sa contribution exceptionnelle à l’environnement. C’est avec plaisir que Campbell Stuart et Deanne Delaney ont accepté le prix de la part de tous les bénévoles et partisans depuis plus de 25 ans.  Plusieurs des membres de notre comité directeur étaient présents à cet événement qui réunit de nombreux groupes montréalais dédiés à la protection des espaces naturels.

L’Association pour la protection du Bois Angell (APBA) a aussi été honorée lors de l’événement. Video disponible ici.

« Cette année, c’est un honneur et un privilège pour moi de présenter le Prix de l’Environnement de la Coalition verte à deux groupes environnementaux qui nous montrent la voie », a annoncé le maitre de cérémonie, David Fletcher. Il a ajouté que l’APBA « a donné à tous les Montréalais un trésor naturel à célébrer» et que « l’engagement indéfectible à sauver Meadowbrook tient de l’épopée. »

The Green Coalition presented an award to Les Amis du Parc Meadowbrook. « Ces deux résultats encouragent d’autres groupes qui tâchent de préserver d’autres espaces. Parmi les dossiers urgents, on retrouve Pierrefonds ouest et plus loin . . . Ile Bizard, l’est de Montréal, le centre de la ville et la couronne de Montréal. . . .

« Espérons qu’il ne faudra pas encore 25 ans d’acharnement pour atteindre le pourcentage de conservation de 10 % fixé par l’administration Coderre »,  a-t-il conclu.

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Couverture médiatique

Creating Green Space – Montreal Gazette April 2015 meadowbrook spring 2015 103

Meadowbrook saved. Now onto  park! The Informer March 2015

 

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Défile de la Saint-Patrick

IMG_20150322_140113371St. Patrick's Day Parade 2015St. Patrick's Day 2015

St. Patrick's Day Parade 2015St. Patrick's Day Parade 2015

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Une victoire pour Meadowbrook!

La désignation de la section de Lachine de Meadowbrook a été changée de « résidentiel » à « grand espace vert ou récréatif » (un peu comme Côte-St.-Luc l’a fait en 2000). Meadowbrook peut donc être rezoné et sera protégé de la mise en valeur immobilière. 

Le Schéma d’aménagement et de développement de Montréal pour les 10 prochaines années a été dévoilé le 22 janvier lors d’une conférence de presse tenue par les maires Coderre et Copeman.

Le Schéma doit maintenant être adopté par le conseil municipal et le conseil d’agglomération au courant de la semaine.

Nos plus sincères remerciements à tous ceux qui ont appuyé nos efforts au cours des 25 dernières années! Un merci tout spécial aux membres du comité directeur d’hier et d’aujourd’hui pour leur travail et leur dévouement à la cause.

Couverture médiatique:

  1. Entire Meadowbrook now protected  – NDG Free Press
  2. Is overdevelopment just par for the course? – The Link
  3. Radio CKUT – February 2015 (starts at 39:00)
  4. Vidéo – La Presse
  5. Nouveau plan pour Montréal – TVA
  6. 10409064_10152875488620432_218694702190582901_nMeadowbrook sera protégé – Le devoir
  7. Un nouveau plan – 24
  8. Le plan de Montréal – Métro
  9. CSL files motion to dismiss developer’s lawsuit – The Suburban Jan. 28 2015
  10. Montreal-gives-meadowbrook-green-designation – Montreal Gazette
  11. Meadowbrook supporters pleased – Montreal Gazette
  12. City a step closer – CTV
  13. Land will be preserved – CBC

CRE-Montreal: Un incontournable pour la trame verte et bleue

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Nouvelles

Nouvelles l’hiver 2015

janvier 2015

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Écrivez une lettre au maire coderre, le 28 décembre 2014 – le 7 janvier 2015

Veuillez écrire une lettre au maire pour démontrer votre appui à la conservation de Meadowbrook en tant qu’espace vert. Voici une lettre type  pour vous inspirer. 

Pour plus d’information veuillez lire la lettre ouverte à nos partisans: 

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Écrivez une lettre

Veuillez écrire une lettre au maire pour démontrer votre appui à la conservation de Meadowbrook en tant qu’espace vert. Voici une lettre type pour vous inspirer.

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Communiqué de presse: Un nouveau parc pour le sud-ouest de Montréal?

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Suggestion-cadeau: les calendriers 2015 de Meadowbrook

15$ auprès lesamisdemeadowbrook@gmail.com2015 calendar tree

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Les Amis du Parc Meadowbrook célèbre son 25e anniversaire en fête!

25 ans de protection de Meadowbrook : une bonne raison de faire la fête!Meadowbrook creatures ready to party at 25th anniversary gala

Le 17 octobre, Les Amis ont fait la fête à l’Académie Royal West, qui avait généreusement contribué la salle et des étudiants bénévoles (qui ont tôt fait d’endosser les costumes d’animaux de Meadowbrook). Plus de 200 partisans et amis de toute l’île de Montréal sont venus à une danse Rock vs Disco afin de célébrer les réalisations du groupe et se renseigner sur ce qu’il reste toujours à faire. Les étudiants ont servi de la nourriture, aidé les juges et guidé les gagnants aux prix de participation donnés par les marchands et les partisans tandis que les serveurs remplissaient joyeusement les verres pour les danseurs assoiffés.

Le disco l’a emporté (4:3) auprès des trois juges et le trophée a été présenté au DJ, qui se chargeait de la sono et de l’éclairage. Les organisateurs ont du demander aux fêtards de quitter à 12 h 45, une indication du succès de la soirée. Le gala a permis d’amasser plus de 6 500 $, sans compter le soutien dont Les Amis aura besoin pour contrer les plans de la Ville qui négocie actuellement avec le promoteur.

Grand merci à Daniel Boulerice, Barbara Tekker, Muffy Brown, Campbell Stuart, Wendy Dodge et Liz Cooper pour leur enthousiasme à organiser un tel événement. Merci aussi aux bénévoles qui ont vendu des billets et aidé de diverses façons à faire de cette soirée une réussite: Joann Egar, Sondra Sherman, Louise Legault, Andy Dodge, Patrick Asch, Rebecca Million, Una Million-Lovett,  Zoe Fargnoli Brown, Simone Faregh-Zgierski, JD Mogil, Jacob Mogil, DJ Chris Iannotti et le comité de l’environnement de l’Académie Royal West.

Espérons que Meadowbrook reste vert à tout jamais!

Meadowbrook table at 25th anniversary partyMeadowbrook 25 anniversary gala

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Private: calendriers Meadowbrook 2015 en vente chez Art Etc.

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Présentations sur Meadowbrook lors des consultations publiques à Montréal

Merci à tous ceux qui ont pris le temps de préparer un mémoire et de le présenter à l’Hôtel de ville.  Les consultations publiques sur le Schéma d’aménagement et de développement de Montréal tirent à leur fin. Ce plan servira de référence au service d’urbanisme et à la prise de décision des conseillers et maires. Plusieurs mémoires ont mentionné Meadowbrook, ce qui démontre l’intérêt suscité par ce terrain et son importance pour les Montréalais.

Si vous avez manqué les présentations, vous trouverez ci-dessous les mémoires des divers participants :

  1. Elizabeth Cooper
  2. Clayton SymonFall Tree Meadowbrook Sept 2014.Nigel Dove
  3. Jochen Jaeger and Megan Deslauriers
  4. Anna Symon 
  5. Deborah Hayek
  6. Patricia Rachofsky
  7. Les Amis du Parc Meadowbrook
  8. Deanne Delaney
  9. Malcolm Lewis-Richmond 
  10. Lisa Mintz 
  11. Nigel Dove (présentation)
  12. Ville  de Côte Saint-Luc
  13. Cymry Gomery
  14. Daniel Boulerice

D’autres participants ont aussi abordé Meadowbrook dans le cadre de la protection des espaces verts  sur l’île de Montréal :

  1. Héritage Laurentien
  2. Al Hayek 
  3. Patrick Asch
  4. Linda Besner (présentation)
  5. Sue Stacho
  6. David Fletcher
  7. Save the Park – Patrick Barnard
  8. Pierre Marcoux
  9. Tom Schwalb
  10. Green Coalition
  11. Protection des oiseaux du Québec
  12. Le regroupement des citoyens de Saraguay
  13. Sierra Club Québec
  14. Projet Montréal
  15. Conseil régional de l’environnement de Montréal
  16. Nina Gould
  17. Donald Hobus
  18. Irwin Rapoport

Autres présentations d’intérêt:

  1. Coalition Montréalaise des Tables de Quartier 
  2. Comité de sauvegarde du patrimoine bâti et naturel Desmarchais-Crawford de Verdun
  3. Naghmeh Nazarnia
  4. Regroupement des éco-quartiers
  5. Solidarité Saint-Henri
  6. Catherine Chabot
  7. Sonja Susnjar, Tracy Arial
  8. Vélo-Québec
  9. Les amis du parc Angrignon
  10. Centre d’écologie urbain de Montréal
  11. Éco-quartier du Sud-Ouest
  12. Espaces verts et milieux naturalisés Golf Meadowbrook
  13. Les amis de la montagne
  14. Rayside Labossière et Tous pour l’aménagement du Centre-Sud
  15. Tous pour l’aménagement du Centre-Sud (présentation)
  16. Association pour la Protection du Bois Angell (APBA)
  17. Mouvement Ceinture Verte

On peut aussi trouver tous les mémoires présentés à la Commission sous le portail de la Ville de Montréal.

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Couverture médiatique de notre conférence de presse

en anglais

Montreal Times: Ménard responds to Les Amis

Montreal Gazette lettres – 17 novembre, 2014

montrealgazette.com/opinion

press conference November 12, 2014

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Les Amis du Parc Meadowbrook se rend à l’Hôtel de Ville pour défendre la conservation des espaces verts

Le porte-parole de Les Amis du Parc Meadowbrook, Campbell Stuart, présente un mémoire à la Commission sur le Projet de schema d’aménagement et de développement de l’agglomération de Montréal, le mercredi 12 novembre à 19 h dans le cadre d’une consultation publique .Voici le mémoire qui a été déposé:  Mémoire de Les Amis du Parc MeadowbrookAnnexe 1Annexe 2 – Plan directeur

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Conférence de presse: Réal Ménard en guerre contre l’environnement

Les Amis du Parc Meadowbrook a tenu une conférence de presse à 10h le mercredi 12 novembre

Les révélations sur des plans secrets pour construire sur Meadowbrook et les négociations privées de Réal Ménard avec le promoteur Groupe Pacific sonnent l’alarme pour l’environnement et le processus démocratique à Montréal. M. Ménard est Membre du comité exécutif et Responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts sur l’ile de Montréal. À ce titre, il est chargé de la protection des espaces verts et il ne devrait pas aider à leur destruction.

Download (PDF, 147KB)

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parc nature Bois-de-Liesse

Les membres de la Coalition verte ont accompagné le maire Denis Coderre lors d’une randonnée au parc nature Bois-de-Liesse, une zone boisée que le groupe a luttée pour conserver. Le maire a promis qu’il protégerait huit pour cent des espaces naturels de Montréal du développement.

Plus d’information Montreal Gazette

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Ville Saint-Pierre Fête de la Paix, le 20 septembre

10676407_10152729259575432_866583312539613253_nVille Saint-Pierre Fête de la Paix, (photo: Joann Egar)

Ville Saint-Pierre Fête de la Paix, (photo: Joann Egar)

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À VOTRE AGENDA: GRANDE FÊTE!!

Danse À GO-GO
25e anniversaire de Les Amis du Parc Meadowbrook

LE VENDREDI 17 OCTOBRE 2014

19 h 30

Royal West Academy, 189 Easton, Montréal-Ouest

Billet: 25 $

Achetez à courriel: Erica Brown at brownerica.sara@gmail.com

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hommage de la Coalition verte à Avrom Shtern

La Coalition verte a souligné l’apport d’Avrom Shtern lors de son AGA le 8 mai dernier. Partisan de longue date de Les Amis du Parc Meadowbrook, il agit en qualité de porte-parole de la Coalition en matière de transport avec une expertise particulière en transport ferroviaire. Avrom était d’ailleurs le premier récipiendaire du prix environnemental du groupe il y a quelques années.

Sylvia Oljemark a remis à Avrom l’hommage de la Coalition verte en le félicitant de l’aplomb avec lequel il a joué son rôle de porte-parole à la suite du déraillement de Lac-Mégantic en 2013. Des journalistes locaux et internationaux l’ont approché pour obtenir ses commentaires, son interprétation et ses recommandations sur les effets humains et environnementaux de la catastrophe.

Avrom a répondu avec aplomb aux journalistes et a écrit des billets bien informés et convaincants dans la Montreal Gazette. Il a aussi insisté sur l’application de directives existantes sur les marges de recul des chemins de fer afin que des endroits comme Meadowbrook ne puissent être mis en valeur.

Nous remercions Sylvia qui nous a remis ses notes de présentation qui ont servi à la rédaction de ce texte.

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Campbell Stuart reconnu pour son engagement

Félicitations à Campbell Stuart qui a mérité le prix 2014 de la Coalition verte pour sa contribution exceptionnelle à l’environnement. Ce prix vient reconnaitre son engagement et son travail acharné à la conservation des espaces verts dans la région montréalaise. OEC award 2014

Campbell est membre de Les Amis du Parc Meadowbrook depuis 2010 alors qu’il a travaillé à revitaliser le travail de longue date du groupe. Grâce à son leadership dynamique, son approche participative et son acharnement à la protection de Meadowbrook en tant qu’espace vert naturel, il a mené la charge sur plusieurs fronts. Il a aussi participé à de nombreuses représentations auprès des administrations de Montréal et de Québec.

Campbell a aussi partagé ses compétences et son expertise en prenant sous son aile des étudiants et des bénévoles. Il donne généreusement de son temps pour aider et conseiller et sa patience et ses encouragements sont grandement valorisés.

Nous sommes très fier en tant qu’association de voir ce prix être remis à Campbell Stuart. C’est un prix bien mérité pour toute l’énergie qu’il a consacré à la cause environnementale et plus particulièrement à Les Amis du Parc Meadowbrook.

Vous trouverez les points saillants de la réunion générale annuelle de la Coalition verte dans ce  Le Piment.

La présentation de Campbell commence à 10:10 http://youtu.be/GKUcH2yer2U

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Promenades de Jane 2014

Les Amis du Parc Meadowbrook ont tenu deux visites de Meadowbrook dans le cadre des Promenades de Jane 2014.

Dida Berku relate les 25 ans de Les Amis du Parc Meadowbrook.

Dida Berku relate les 25 ans de Les Amis du Parc Meadowbrook.

David Fletcher montre un échantillon d'eau contenant des mollusques. On voit à l'arrière plusieurs marécages éphémères importants à la faune locale.
David Fletcher montre un échantillon d’eau contenant des mollusques. On voit à l’arrière plusieurs marécages éphémères importants à la faune locale.

 

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Les coupes du budget de la Ville de Montréal réduisent l’argent voué à la protection des espaces naturels

Plus d’information dans ces articles du Journal de Montréal, du Journal Métro et de la Montreal Gazette:

Journal de Montréal: CRE-Montréal demande au maire de ne pas couper dans le budget

Métro: Coderre coupe dans la verdure

Montreal Gazette: Groups unhappy with Montreal decision

Montreal Gazette: Montreal fails once again in habitat protection

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Lien au RAPPORT de l’OCPM sur l’avenir de Montréal et de Meadowbrook

L’Office de consultation publique de Montréal a dévoilé le 24 février 2014 un rapport sur le futur de Montréal. Il s’agit des principales recommandations de la Ville pour assurer le développement et la qualité de vie des Montréalais au cours des prochaines décennies. La recommandation no. 22, à la page 143, recommande que Meadowbrook soit protégé et transformé en parc nature, en grand parc urbain ou en écoterritoire.

Vous pouvez consulter le rapport en ligne ici

Ce rapport tient compte des consultations publiques tenues l’automne dernier qui ont attiré quelque 1400 participants. Quatre-vingt-quinze mémoires écrits ou verbaux ont été présentés et 1200 personnes ont répondu à un questionnaire en ligne. Les médias ne semblent pas s’être intéressés beaucoup à ce rapport.

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Bulletin – Hiver 2014

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Cliquez ci-dessous: Bulletin

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Le groupe citoyen Les Amis de Meadowbrook tient une conférence de presse aujourd’hui au sujet d’une scandaleuse poursuite contre la Ville de Montréal par le promoteur Groupe Pacific

Les Amis de Meadowbrook, représenté par Campbell Stuart, a tenu une conférence de presse aujourd’hui, en face de l’hôtel de ville de Montréal sur la poursuite de 44 millions de dollars plainte déposeée par le promoteur Groupe Pacific contre la Ville de Montréal.

Le développeur a acquis Meadowbrook pour 3 millions $ en 2006, en sachant parfaitment que le terrain ne pourrait jamais être mis en valeur. Pour plus de détails sur la poursuite, cliquez ici.

Download (PDF, 536KB)

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Un grand parc à la porte de NDG?

Venez écouter les grandes lignes du plan d’ensemble de Les Amis de Meadowbrook et du Conseil régional de l’environnement de Montréal pour l’aménagement du Meadowbrook- Parc- nature urbain et patrimonial accessible à tous. 57 hectares pour relaxer, jouer, pratiquer la marche, la bicyclette et le ski de fond dans un espace chargé d’histoire qui sera relié aux pistes cyclables de Lachine et à la falaise St Jacques dans NDG. Présentation bilingue

Conférencières:
Coralie Deny, directrice générale, Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE)
Dida Berku, Les Amis de Meadowbrook

Mardi 19 novembre – 19h
Coop La Maison Verte
5785, rue Sherbrooke,
NDG

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Bulletin – Automne 2013

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Nouvelle Printemps

Regardez de nouveau tous nos efforts et les réalisations du printemps – c’est la manière parfaite de s’attendre à ce que nous pouvons réaliser cet automne.

Nouvelles Printemps 2013

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Événement-bénéfice rire pour la cause 23 juillet

Nous prenons encore une fois d’assaut le Comedy Nest en appui à Les Amis de Meadowbrook afin d’atteindre notre but de créer un parc pour le sud-ouest de Montréal. Soyez des nôtres pour une soirée de plaisir et faites travailler vos abdominaux au Comedy Nest «Just For Laughs: As Seen on TV!» le 23 juillet. Environ huit humoristes s’y réchaufferont avant leur prestation de la soirée. Venez les encourager et appuyer Meadowbrook! Les recettes serviront à financer deux projets : une carte multi-plateforme des espaces verts menacés à Montreal et une exposition des travaux des étudiants en architecture du paysage de l’Université de Montréal montrant leurs visions du parc Meadowbrook .

Pour vous procurer des billets, veuillez communiquer avec Barbara Tekker à btekker@sympatico.ca. Prix des billets : 35 $.

Le Comedy Nest est situé au troisième étage du Forum AMC/Pepsi au 2313, rue Ste Catherine à l’angle de la rue Atwater.

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Vous êtes invité!

Un 25e parc-nature à Montréal à proximité de chez vous? Venez visiter le futur parc-nature urbain patrimonial accessible à tous de Meadowbrook avec Les Amis de Meadowbrook les 4 et 5 mai. Voici votre invitation!

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Montreal Gazette article sur Meadowbrook Parc

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Communiqué de presse – Dévoilement d’un plan d’ensemble pour Meadowbrook Un parc-nature urbain et patrimonial accessible à tous

Les Amis de Meadowbrook, en collaboration avec le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) et le bureau d’architecture de paysage Catalyse Urbaine, ont dévoilé aujourd’hui une proposition de plan d’ensemble pour un nouveau parc-nature urbain et patrimonial ouvert à tous les Montréalais. Les trois organisations considèrent que ce plan est la preuve du bien-fondé de transformer cet espace vert en parc public et souhaitent donc que ce plan soit étudié par les services centraux montréalais dans cette perspective….

Communiqué de presse complet

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Plan directeur de Meadowbrook

Télécharger ici

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Conférence de presse de Les Amis de Meadowbrook sur le lobbyisme illégale par Groupe Pacific, lundi le 22 avril 2013 devant l’hôtel de ville de Montreal à 12 h 30

Communiqué de presse

Supporting Documents

Enregistrement Groupe Pacific au Registre les lobbyists

Lettre du Commissaire au Lobbyism du Quebec re; GP

Meadowbrook en quelques dates

Article de la Gazette de lobbying illégal

Petite Rivière présentation aux collectivités EQuilibrium 2009

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Le défilé de la Saint-Patrick

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BULLETIN – HIVER 2013

Notre premier bulletin de l’année! Cliquez ci-dessous pour revoir

nos activités de l’année dernière et voir ce que Les Amis de

Meadowbrook prépare en 2013!

Bulletin

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Charrette du parc Meadowbrook

Samedi le 1er décembre,  Les Amis de Meadowbrook tenait une charrette de conception de concert avec Le Conseil régional de l’environnement de Montréal et les architectes de paysage Catalyse Urbaine. Cette session de conception participative a réuni des politiciens, des urbanistes, des architectes, des universitaires et des groupes communautaires. L’objectif était de présenter une vision collective de Meadowbrook en tant que parc nature urbain patrimonial. Le processus a été enrichissant et un succès pour tous les participants.

Vous trouverez ci-dessous une courte vidéo de la journée.

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Assemblée publique – Jeudi, le 7 oct de 19-21H

Chers Amis…

En 2010, des citoyens de toute l’ile de Montréal se sont regroupés pour sauver Meadowbrook en recommandant qu’il soit transformé en parc nature ouvert et accessible à tous. Même si l’avenir de Meadowbrook est encore incertain, un progrès énorme a été accompli et les prochains mois seront significatifs pour déterminer ce qu’il adviendra de cet espace vert si précieux.

Pour nous encourager à regarder vers l’avenir, Patrick Asch, directeur et fondateur de Héritage Laurentien, fera une présentation sur les « Perspectives pour le Parc Meadowbrook ». Il nous dévoilera à quoi pourrait ressembler ce parc lors d’une assemblée publique qui se tiendra dans moins de deux semaines.

Si vous vous préoccupé de l’avenir des espaces verts sur l’ile de Montréal, venez assister à cette soirée en grand nombre afin de faire comprendre au maire Tremblay qu’il est maintenant temps de modifier le zonage de Meadowbrook pour en faire un espace à vocation récréative.

Date : Jeudi le 7 octobre 2010, à 19h00
Lieu : L’Auditorium de l’Académie Royal-West
189 avenue Easton, Montréal-Ouest (consultez l’itinéraire via Google)

Billets : 10$ – Des rafraichissements seront servis

Prenez note que nous voulons remplir l’auditorium à pleine capacité, donc prière de partager cette invitation à votre famille et vos amis.

Pour réserver vos billets, contacter par courriel Barbara Tekker à btekker@sympatico.ca ou Bruce Charron à charron@jasminelindsay.com.

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No Responses to “Assemblée publique – Jeudi, le 7 oct de 19-21H”

  1. […] Lisez 2. Pourquoi une trame verte?  – Les avantages. […]

  2. […] Lisez l’article en français: 2. Pourquoi une trame verte? – Les avantages. […]

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Demande d’Appui au CDBCa pour la Preservation de Meadowbrook

En septembre dernier nous avons envoyé une lettre au Conseil du Bâtiment Durable du Canada (CBDCa) afin de solliciter son appui pour la sauvegarde de Meadowbrook. Ce Conseil  émet des certifications LEED pour des projets qui répondent à leurs critères d’évaluation très stricte en regard  des constructions respectueuses de l’environnement. LEED est l’acronyme de « Leadership in Energy and Environmental Design » et cette certification est très respectée et convoitée.  Le Conseil définit un bâtiment durable «  lorsque le design du bâtiment et les méthodes de construction réduisent considérablement, ou enrayent, les impacts négatifs des bâtiments sur l’environnement ». Le Conseil positionne également « l’aménagement écologique durable des sites » en tête de liste parmi les cinq domaines dont la performance est requise pour obtenir le certificat. Selon nous, édifier 1500 condos sur Meadowbrook ne répond pas à « un aménagement écologique durable ».

Étant donné que le promoteur Group Pacific a déclaré qu’il ferait la demande d’une  certification LEED pour son projet de développement sur Meadowbrook, cette lettre a pour but de demander au CBDCa de déclarer publiquement son opposition à la construction de condos sur Meadowbrook et de manifester son appui à la préservation de ce site pour la postérité.

SOS_Meadowbrook_-_Letter_to_CaGBC_9-9-10

Thomas Mueller CaGBC reply

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Nouveau bulletin électronique pour Les Amis de Meadowbrook

Les Amis de Meadowbrook est heureux d’annoncer le lancement d’un nouveau bulletin électronique. Vous y trouverez des nouvelles, des faits et des données en abondance, ainsi que notre dernière lettre envoyé au maire Tremblay dans laquelle nous avons annexé un avis légal sur la manière dont le zonage de Meadowbrook pourrait être modifié pour en faire un terrain à vocation récréative, sans que la ville n’encoure le risque de payer des dommages-intérêts au promoteur.

Si vous n’avez pas reçu votre copie du bulletin, vous pourrez le lire en cliquant ici. Vous n’êtes pas encore abonné ? Envoyez votre demande à sos_meadowbrook@yahoo.ca

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Lettre de Greenpeace – Québec au Maire Tremblay

Télécharger une copie de la lettre officielle ici

Monsieur Gerald Tremblay
Maire de Montréal
Hôtel de Ville
275, rue Notre-Dame Est
Montréal (Québec) H2Y 1C6

Le 28 juin 2010

Monsieur le Maire,

Comme la Ville de Montréal est en train de prendre une décision sur le terrain Meadowbrook, Greenpeace exige que la Ville protège cet espace vert pour les générations futures.

Vous vous y êtes d’ailleurs engagé en 2003. En 2009, la Commission Labrecque a recommandé que cet espace vert soit protégé et aménagé en parc public. Rappelons que la ville de Montréal est l’hôte du Secrétariat des Nations-unies de la Convention sur la biodiversité, il nous semble important que Montréal montre l’exemple en matière de protection de la biodiversité même en milieu urbain.

D’avance, veuillez recevoir nos salutations les plus distinguées.

Éric Darier
Directeur, Greenpeace au Québec

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Lettre du Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE)

Télécharger une copie de la lettre officielle ici

Montréal, le 28 juin 2010

Monsieur Gérald Tremblay
Maire de Montréal
Hôtel de ville 275, rue Notre-Dame Est
Montréal (Québec) H2Y 1C6

Objet : Naturalisation et transformation du golf de Meadowbrook en parc public

Monsieur le Maire,

Le Conseil régional de l’environnement de Montréal, comme beaucoup d’organismes et de citoyens, se préoccupe du sort de l’actuel golf de Meadowbrook. Considérant les engagements de la Ville de Montréal en matière de biodiversité et de protection des milieux naturels, ainsi que les bienfaits déjà indéniables que procure cet espace vert sur la qualité de vie des populations avoisinantes, nous sollicitons votre intervention afin d’assurer la naturalisation ainsi que la transformation de l’intégrité de ce territoire en parc public.

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Fête du Canada au parc Strathearn

Venez faire un tour au kiosque Meadowbrook !

Célébrez la fête du Canada à Montréal-Ouest et manifestez votre appui à Meadowbrook par la même occasion ! Joignez-vous à nous ce 1er juillet au parc Strathearn (coin Parkside et Strathearn) ; des biscuits gratuits vous seront offert et vous aurez la chance de gagner une des trois magnifiques photos du futur parc Meadowbrook.

Vos dons sont aussi toujours bien appréciés.

Parmi les autres activités au parc Strathearn, il y aura un BBQ, des jeux gonflables, des tours de poney, de la musique et des divertissements pour les enfants (voir dépliant ci-joint).

Les festivités débutent à 17h00 – tout de suite après la parade !

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Comment vous pouvez contribuer à sauver Meadowbrook

1. Envoyez un courriel au Maire de Montréal, Denis Coderre : Le geste le plus important que vous pouvez poser est de faire savoir au maire Tremblay que vous appuyez la cause pour sauver Meadowbrook. La manière la plus facile est d’envoyer un courriel au maire Coderre et le faire suivre à Claude Dauphin (maire de l’arrondissement de Lachine) aux adresses courriel suivantes.

Adresse courriel du maire de Montréal : maire@ville.montreal.qc.ca

Adresse courriel du maire de l’arrondissement de Lachine : cdauphin@ville.montreal.qc.ca

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Plusieurs lettres ou courriels en exemple

Comment utiliser les lettres ou courriels en exemple :

  • copiez le message en exemple
  • personnalisez-le avec votre nom et adresse
  • ajoutez vos propres opinions et inquiétudes
  • envoyez la lettre par courriel au maire Tremblay : maire@ville.montreal.qc.ca
  • OU envoyez la lettre par la poste au :

M. Gérald Tremblay, Maire de Montréal
Hôtel de ville de Montréal
275 rue Notre-Dame est
Montréal (Québec), H2Y 1C6

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Le maire doit passer à l’action pour protéger la biodiversité

COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate

Site du golf Meadowbrook : Le maire doit passer à l’action pour protéger la biodiversité

Montréal, le 8 juin 2010 – Les deux partis d’opposition, Vision Montréal et Projet Montréal, s’unissent pour demander à l’administration Tremblay de passer de la parole aux actes en invitant le Conseil d’agglomération à se porter acquéreur du site du golf Meadowbrook pour en faire un parc, afin d’assurer la préservation de ce joyau de la biodiversité.

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"Il faut sauvegarder Meadowbrook" – Steven Guilbeault